L'impact des droits de douane sur les importations de chinchrad en RDC (cas de l'Orgaman)( Télécharger le fichier original )par Jules Junior Ilunga bitokuela I.S.I.P.A - Licence 2009 |
INTRODUCTION GENERALE0.1. PROBLEMATIQUESelon l'approche statique du sous développement, la faim constitue l'une de plus grande préoccupation des gouvernements. Elle est, pour la FAO, le problème central de notre siècle (1(*)) Pour combattre ce fléau, les Etats s'organisent autour d'un programme national de nutrition privilégient aussi bien la quantité que la qualité des aliments de consommation courante à disposition dans l'intérêt des peuples. En RDC, la pauvreté et la faim représentent un des soucis majeurs du gouvernement et, dans le cadre de cinq chantiers de la République, des dispositions sont prises pour faire de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche une priorité nationale. Selon certaines sources (2(*)) notre pays gère un important potentiel des terres arables et d'eaux qui le place dans de meilleurs conditions pouvant faciliter la promotion de notre agriculture et pêche. En attendant, pour faire face à la maigreur de l'offre nationale d'aliments, le Congo Kinshasa recourt aux importations, mieux à la production des autres nations. C'est à ce titre que la RDC est comptée parmi les grands importateurs des aliments de base dont le poisson de mer dit « chinchard ». Malgré leur importance sur le bien-être des congolais, ces importations sont frappées par d'excessifs droits de douane décourageant par conséquent les importations de ce type de poissons. Ce qui justifie de cas de rupture de stock de chinchard sur le marché national créant la pénurie et la hausse de prix de cette denrée. Considérant l'importation de ce poisson dans les habitudes de consommations des congolais, d'une part et la nécessité d'approvisionner le budget de la République par voie d'impôt d'autre part, nous nous permettons de poser la problématique ci - dessous : « Pouvons - nous réaliser le bien - être national, tout en continuant à opposer les importations de chinchards aux forts droits de douane ? » « Y a - t - il moyen, par des droits de douane protecteur de limiter la dépendance du pays aux importations de chinchards et en même temps bâtir une industrie de pêche forte et compétitive ? » C'est donc à ces deux principales questions que nous tenterons tout au long de ce mémoire d'apporter des solutions. 0.2. HYPOTHESEUn pays qui ne produit pas suffisamment recours aux peuples étrangers pour couvrir le déficit de l'offre national. Dans notre pays, la production de poissons étant insuffisante, la satisfaction de la demande correspondante des congolais ne peut être assurée que grâce aux importations. Malheureusement, ces dernières étant assujettis à des droits de douane excessifs, leur tonnage et valeurs se réduisent d'année en année au plus grand désavantage de la population nationale. Pour nombre d'analystes, la réduction de droit de douane frappent les importations de chinchards pourrait constituer une bonne motivation pour les importateurs de ce type de poissons. Ce faisant, le pays pourrait bénéficier, grâce à ces importations d'un important stock de poissons à tous et à meilleur marché. Enfin, étant donné que le pays ne peut rester structurellement dépendant des importations de poissons, l'action de faciliter les investissements dans l'industrie domestique de pêche représenterait une alternative sérieuse à la problématique des importations de chinchards dans notre pays. * 1 CEPEDE et LENGELE, Economie alimentaire du globe, Essai d'interprétation, Librairie MEDISIS, Paris 1953, Page 48 * 2 LOKOTA, Géographie économique de la RDC, notes de cours pré licence/Faculté de l'Economie UNIKIN 1998-1999, Page 4 |
|