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L'impact des droits de douane sur les importations de chinchrad en RDC (cas de l'Orgaman)

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par Jules Junior Ilunga bitokuela
I.S.I.P.A - Licence 2009
  

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CHAPITRE I : FONDEMENT THEORIQUE DES ECHANGES EXTERIEURS

1.1. PRINCIPALES THEORIES DU COMMERCE EXTERIEUR

1.1.1. Les doctrines mercantilistes

Selon les tenants de cette doctrine, l'échange international est une occasion de conflit qui ne profit qu'aux plus forts. L'idée qu'arrive à comprendre pourquoi pendant des siècles, les penseurs les plus célèbres, et actuellement encore de nombreux politiciens spécialistes du tiers mode (tel que SAMIRAMIN, GUNDER FRANC), ont pu penser que l'échange était improductif. Mais au lieu de chercher à établir des régimes purement autarciques, les mercantilistes ont tenté d'instaurer des conditions dans lesquelles les échanges internationaux profiteraient à un pays au détriment des co - échangistes. Même si l'échange est improductif par lui - même, chaque nation en particulier a la possibilité d'orienter l'échange vers son propre intérêt ; au dépend des autres co - échangistes. Comme seul le plus fort peut tirer profit du commerce international, ce sont les avantages d'un pays qui déterminent les courants d'échanges. Plusieurs doctrines ont été développées pour justifier cette prise de position.

a. Le bullionisme espagnol

Selon cette doctrine, la richesse de la nation s'identifie au stock de métaux précieux. Pour qu'un pays puisse accumuler des métaux précieux, il faut que la balance extérieure soit favorable. Dès lors, le principe de la politique commerciale d'un tel pays est clair : Il s'agit de freiner autant que possible les importations, en allant jusqu'à les interdire, et de favoriser par tous les moyens les exportations.

b. Le mercantilisme commercial anglais

Comme l'Espagne, l'Angleterre, au 17ème siècle, tirait profit du commerce international. Afin de s'appuyer sur un avantage abs du , elle décréta un pacte colonial et des actes de navigation. Il faut souligner que ces deux régimes du pacte colonial et des actes de navigation se complétaient le commerce entre la métropole et ses colonies alimentait en fret la flotte nationale qui, de son côté, consolidait, comme dans le cas espagnol, la disposition dominante de la métropole dans les colonies.

c. Le mercantilisme industriel

COLBERT croyait que le développement d'une économie tenait à la qualification de sa main - d'oeuvre. Or, les industries nécessitant la qualification la plus élevée sont essentiellement destinées à la production de luxe. Afin de permettre l'implantation de telles industries. C'es à dire il faut interdire les importations. En outre, la consommation de biens de luxe corrompt les moeurs, il faut donc en favoriser l'exportation.

La non compréhension de la source de gains que représente le commerce international pour tous les participants, constitue le dénominateur commun de toutes ces doctrines. Ainsi était - il facile de réfuter ces théories au 18ème siècle, ce que firent DAVID HUME en 1750 d'une part, et DAVID RUCARDO en 1817 d'autre part. Ces deux auteurs peuvent donc être considérer comme les fondateurs de la théorie classique de l'échange international. Une fois les doctrines mercantilistes réfutées, la voie était libre pour démontrer que l'échange international profitait à tous les co - échangistes.

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