CHAPITRE I : FONDEMENT
THEORIQUE DES ECHANGES EXTERIEURS
1.1. PRINCIPALES THEORIES DU
COMMERCE EXTERIEUR
1.1.1. Les doctrines
mercantilistes
Selon les tenants de cette doctrine, l'échange
international est une occasion de conflit qui ne profit qu'aux plus forts.
L'idée qu'arrive à comprendre pourquoi pendant des
siècles, les penseurs les plus célèbres, et actuellement
encore de nombreux politiciens spécialistes du tiers mode (tel que
SAMIRAMIN, GUNDER FRANC), ont pu penser que l'échange était
improductif. Mais au lieu de chercher à établir des
régimes purement autarciques, les mercantilistes ont tenté
d'instaurer des conditions dans lesquelles les échanges internationaux
profiteraient à un pays au détriment des co - échangistes.
Même si l'échange est improductif par lui - même, chaque
nation en particulier a la possibilité d'orienter l'échange vers
son propre intérêt ; au dépend des autres co -
échangistes. Comme seul le plus fort peut tirer profit du commerce
international, ce sont les avantages d'un pays qui déterminent les
courants d'échanges. Plusieurs doctrines ont été
développées pour justifier cette prise de position.
a. Le bullionisme espagnol
Selon cette doctrine, la richesse de la nation s'identifie au
stock de métaux précieux. Pour qu'un pays puisse accumuler des
métaux précieux, il faut que la balance extérieure soit
favorable. Dès lors, le principe de la politique commerciale d'un tel
pays est clair : Il s'agit de freiner autant que possible les
importations, en allant jusqu'à les interdire, et de favoriser par tous
les moyens les exportations.
b. Le mercantilisme commercial anglais
Comme l'Espagne, l'Angleterre, au 17ème
siècle, tirait profit du commerce international. Afin de s'appuyer sur
un avantage abs du , elle décréta un pacte colonial et des actes
de navigation. Il faut souligner que ces deux régimes du pacte colonial
et des actes de navigation se complétaient le commerce entre la
métropole et ses colonies alimentait en fret la flotte nationale qui, de
son côté, consolidait, comme dans le cas espagnol, la disposition
dominante de la métropole dans les colonies.
c. Le mercantilisme industriel
COLBERT croyait que le développement d'une
économie tenait à la qualification de sa main - d'oeuvre. Or, les
industries nécessitant la qualification la plus élevée
sont essentiellement destinées à la production de luxe. Afin de
permettre l'implantation de telles industries. C'es à dire il faut
interdire les importations. En outre, la consommation de biens de luxe corrompt
les moeurs, il faut donc en favoriser l'exportation.
La non compréhension de la source de gains que
représente le commerce international pour tous les participants,
constitue le dénominateur commun de toutes ces doctrines. Ainsi
était - il facile de réfuter ces théories au
18ème siècle, ce que firent DAVID HUME en 1750 d'une
part, et DAVID RUCARDO en 1817 d'autre part. Ces deux auteurs peuvent donc
être considérer comme les fondateurs de la théorie
classique de l'échange international. Une fois les doctrines
mercantilistes réfutées, la voie était libre pour
démontrer que l'échange international profitait à tous les
co - échangistes.
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