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La gestion du risque de crédit bancaire dans un contexte de crise économique: Cas de la B.N.D.E. du Burundi

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par Emery NTWARI
Université du lac Tanganyika - Licence en gestion socio-économique des entreprises et des organisation 2008
  

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Graphique n°1 : Evolution des crédits accordés par terme (en pourcentage)

Source: élaboré à partir du tableau n°6.

En analysant le tableau n°6 et le graphique n°1, il apparaît que:

- de 1986 à 1992(période d'avant la crise), la BNDE asseyait d'équilibrer les types de crédits accordés : une moyenne de 41,47% pour les crédits de court terme, 27,19% pour les crédits de moyen terme et de 31,34% pour les crédits de long terme. Cependant, les années 1987 et 1992 constituent une exception car les crédits de long terme sont octroyés en faible proportion par rapport aux crédits à court terme soit respectivement 13,84% et 12,19% contre 65,38% et 54%.

- de 1993 à 1999, la BNDE a commencé à privilégier le financement du crédit à court terme au détriment du financement à moyen terme et à long terme avec respectivement une moyenne de 70,99% contre 21,73% et 7,28% du total des crédits distribués.

- de 2000 à 2005, il se manifestait presque un dépoussiérage des crédits de long terme. Les crédits à court terme, à moyen terme, et à long terme représentent respectivement une moyenne de 67,57%, de 29,37% et de 3,07% du total des crédits distribués.

Ce revirement de tendance pour le financement des crédits à court terme et une baisse constante des crédits pour le long terme est expliqué par les raisons suivantes :

- la croissance de la crainte du risque due à la généralisation de la crise que traversait notre pays depuis 1993, crise à laquelle s'était ajoutée du blocus économique que les pays voisins nous avaient imposé depuis le 3 juillet 1996 ;

- les crédits à long terme représentent des montants importants qui sont octroyés pour des fins de développement et, pour la plupart, à des entreprises `publiques. Or, suite aux problèmes de gestion qui ont caractérisé la plupart de ces entreprises et à la crise qui a secouée le Burundi, beaucoup d'entre elles ne sont pas parvenues à respecter leurs engagements en matière de remboursement de crédits ni par rapport à l'échéance convenue, ni par rapport au montant à rembourser.

En conclusion, nous remarquons un désengagement de la BNDE dans le financement d'investissement de long terme au profit des financements spéculatifs de court terme.

Dès lors notre hypothèse selon laquelle «la BNDE a privilégié l'octroi des crédits à court terme au détriment des crédits à long terme » est vérifiée.

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

L'objectif principal de notre recherche est d'analyser les moyens utilisés par la BNDE pour la gestion du risque de crédit dans un contexte de crise économique. Pour ce faire, nous cherchons à connaître si :

- la BNDE a diversifié les secteurs d'activités dans l'octroi des crédits;

- la BNDE a privilégié les crédits à court terme au détriment des crédits à long terme.

Nous avons jugé bon de mener une étude axée sur l'analyse documentaire visée essentiellement par la consultation des différents rapports annuels de la BNDE et d'autres documents en rapport avec notre sujet dans le but d'éclairer quiconque qui aurait besoin de connaître la réalité sur cette problématique.

Comme pour toute recherche, nous avons rencontré un certain nombre de difficultés depuis la phase documentaire jusqu'à la fin de nos travaux. En effet, les écrits relatifs à notre thème même s'ils existent ne sont pas très riches. Par ailleurs, nous nous sommes heurtés à une certaine méfiance des agents de la banque du fait de la trop forte veille concurrentielle qui prévaut sur le marché. Certains agents de la banque n'ont pas été toujours coopératifs du fait de son manque de temps ou alors de la non perception de notre démarche.

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