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Effet de différentes pratiques de taille sur l'amélioration des performances agronomiques du cotonnier Gossypium hirsutum L.

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par Armel Joël LAWSON
Université de Parakou (Bénin) - Ingénieur Agronome 2008
  

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1.5.2- Techniques culturales

Les pratiques culturales varient suivant les aires de culture, mais surtout suivant les moyens dont disposent les agriculteurs.

Dans les systèmes de culture permettant un strict contrôle des conditions de milieu, la culture cotonnière est conduite d'après les besoins en temps réel de la plante. Des indicateurs de pilotage sont mesurés directement sur la plante ou sur le peuplement. On peut citer le ratio de la hauteur des plants au nombre de noeuds de la tige (« height to node ratio », HNR), le taux de croissance de ces deux paramètres, la surface foliaire, ou encore le nombre de noeuds au dessus de la dernière fleur blanche en première position de branche fructifère (NAWF). Ces indicateurs sont utilisés pour décider des interventions culturales telles que l'irrigation, la fertilisation, les traitements insecticides, l'usage des régulateurs de croissance etc. Une valeur de NAWF d'environ 5 par exemple apporte l'indication de l'imminence de la cessation de croissance (cut out) et rend compte de la diminution des besoins d'irrigation (Bourland et al., 1992). L'adoption de fortes densités de peuplement (culture dite "narrow row cotton"), et l'utilisation raisonnée d'hormones et de régulateurs de croissance permettent de contrôler la croissance des plantes et d'optimiser les coûts de production (Martin, 2000)

En Afrique de l'ouest et du Centre où la culture est essentiellement pluviale et pratiquée par de petits paysans sur des superficies dépassant rarement en moyenne 1 ha, le pilotage de la culture est essentiellement basé sur les saisons de pluie. L'ensemble des opérations culturales est calé par rapport à la date de semis, en particulier, les dates d'apports des engrais, les dates d'application des insecticides. Les densités pratiquées varient de 42000 plantes par ha à 62000 plantes par ha au Bénin, mais elles peuvent atteindre 80000 plants par ha en Côte d'Ivoire. Le labour manuel est la pratique courante, la culture attelée étant aussi de plus en plus utilisée. Seulement quelques paysans ont accès au labour mécanique. La culture est semi - intensive avec un taux d'adoption de plus de 95 % de l'utilisation des intrants (fumure minérale, protection insecticide). Le désherbage manuel est courant, mais des herbicides de pré - levée sont adoptés par les producteurs ayant de grandes superficies ; la récolte est partout manuelle.

De légères différences sont observées suivant les zones agroécologiques, en particulier en ce qui concerne les dates de semis (plus proche du 1er Juin au nord et un peu plus tard au sud), les fumures minérales (apport complémentaire de Kcl au sud).

L'efficacité des techniques culturales mises en oeuvre dépend donc fortement de la régularité des pluies. L'amélioration de l'alimentation hydrique de la plante dans ces zones à risque climatique pourrait passer par des actions favorisant la mise en place rapide de la production sur le plant et cela représente l'un des objectifs visés par les pratiques de taille des cotonniers.

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