WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effet de différentes pratiques de taille sur l'amélioration des performances agronomiques du cotonnier Gossypium hirsutum L.

( Télécharger le fichier original )
par Armel Joël LAWSON
Université de Parakou (Bénin) - Ingénieur Agronome 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.2- Morphologie du plant de cotonnier

Petit arbuste, atteignant le plus souvent 1 à 1,5m de haut parfois plus, le cotonnier présente une partie souterraine et une partie aérienne (fig.1.1).

La partie souterraine du cotonnier comprend une racine pivotante pourvue de nombreuses ramifications latérales. Ces ramifications réalisent la fixation de la plante au sol et assurent la plus grande partie de son alimentation.

Figure 1.1 : Schéma d'un plant de cotonnier dans l'ordre où les branches apparaissent (d'après Parry, 1982).

La partie aérienne comprend :

1- une tige principale érigée, à croissance terminale et continue (monopode) servant de support au reste de la plante. De cette tige, partent des rameaux de deux natures : les branches fructifères (BF) et les branches végétatives (BV)

2- des branches végétatives se développant à partir des noeuds de base du plant situés au dessus du noeud cotylédonaire. Ces branches en nombre variable suivant les variétés et les cultivars sont parfois absentes (Parry, 1982). Elles présentent une croissance continue comme l'axe principal avec des ramifications secondaires qui peuvent développer des fruits. A la différence des branches fructifères, les branches végétatives ne portent pas directement les fruits mais donnent lieu à des ramifications secondaires qui peuvent produire des fruits (Davidonis et al., 2004 ; Boquet et Moser., 2003). Leur développement est initié avant l'apparition des branches fructifères en général, mais elles peuvent encore réapparaître plus haut sur le plant en cas de défaillance de croissance (disparition du méristème de la tige principale du fait de piqûre d'insectes) ou en cas de reprise de croissance après la fin d'un cycle (émergence d'une branche végétative à l'aisselle d'une branche fructifère).

3- des branches fructifères ou rameaux sympodiaux : elles se développent à partir de tous les noeuds du tronc principal situés au dessus des branches végétatives. Chez la plupart des variétés de G. hirsutum, elles apparaissent vers les 5ième et 8ième noeuds à partir des cotylédons (Hearn and Constable, 1984), sur la tige principale, ou dès le premier noeud sur les branches végétatives. Elles présentent une croissance discontinue, qui commence par la formation d'un entre - noeud, suivi de la production d'une feuille et d'une fleur au niveau du méristème terminal. Par la suite, une structure identique (entre - noeud, feuille, fleur) se développe à partir du bouton axillaire de la feuille. De la sorte, plusieurs fleurs peuvent apparaître sur le même rameau fructifère. En raison de leur croissance sympodique, elles sont formées de segments successifs. Chaque segment de branche correspond à une période de croissance. Un bouton floral et une feuille se développent à l'extrémité du segment. L'allongement du segment suivant se réalise à partir d'un bourgeon situé en position latérale, qui détermine l'aspect en « zig - zag » de la branche fructifère (Parry, 1982) (fig. 1.2). Le nombre et la longueur des branches fructifères peuvent être variables suivant les conditions d'environnement ou le génotype de la variété utilisée.

4- des feuilles : les feuilles du cotonnier apparaissent à l'aisselle de chaque nouvelle branche et de chaque site fructifère mis en place. En dehors des feuilles les plus basses (feuilles cotylédonaires et premières vraies feuilles à limbe entier), les feuilles du cotonnier sont palmées avec cinq lobes plus ou moins échancrés ; et sont plus ou moins pileuses (trichomes). La forme, la taille, la couleur, l'épaisseur sont des caractéristiques variétales. Des formes particulières de feuilles aux limbes très découpés se retrouvent dans certaines variétés et sont appelées Okra ou Super Okra (Photo 1.1).

5- des glandes terpénoïques chez certaines variétés, réparties sur toutes les parties aériennes de la plante (tige, feuilles, graines, capsules). Ces glandes produisent du gossypol et leur présence peut aider à limiter les attaques de certains ravageurs.

6- des organes fructifères : qui apparaissent à un stade plus avancé du développement sur les ramifications sympodiales à partir de boutons floraux ou « squares», formes de petites structures vertes pyramidales, qui évoluent en fleurs, puis en fruits. Ces derniers sont des capsules dont la forme et la grosseur sont caractéristiques d'un cultivar (Demol et al. ,1992). Une capsule est de forme ronde ou oblongue, mesure à maturité 4 à 6cm de long sur 3 à 4cm de diamètre en son renflement maximum et est divisée en 3 à 5 loges (Photo 1.2). Elle comprend un péricarpe qui constitue la paroi de l'ovaire. A l'intérieur de celui - ci, se développe une trentaine de graines sur le tégument desquelles croissent les fibres dont l'ensemble est appelé coton - graine et constitue le produit de la récolte de la culture cotonnière.

Différentes caractéristiques morphologiques des organes reproducteurs (forme, taille, présence ou non de mucron, nombre de loges carpellaires, type d'ouverture de la capsule, etc.) peuvent servir à décrire les variétés.

monopodes

ou ramification végétative

sympodes

ou ramification fructifère

Figure 1.2: Représentation schématique de rameaux végétatifs et de rameaux fructifères

Photo 1.1: Feuilles de Okra Photo 1.2: Fibre de coton dans une capsule déhiscente

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire