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Effet de différentes pratiques de taille sur l'amélioration des performances agronomiques du cotonnier Gossypium hirsutum L.

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par Armel Joël LAWSON
Université de Parakou (Bénin) - Ingénieur Agronome 2008
  

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1.1.5- Exigences écologiques du cotonnier

Le cotonnier nécessite une saison sèche terminale bien marquée, indispensable à une bonne ouverture des capsules et à la récolte. Le climat intertropical de savane convient donc assez bien de ce point de vue.

La température

La croissance végétative et le développement des organes reproducteurs chez le cotonnier sont fortement influencés par la température. La durée des différentes phases du cycle est généralement exprimée en degré-jour (DJ). Elle représente la somme des différences quotidiennes entre la température moyenne et la température à la quelle le cotonnier arrête sa croissance (13°C). Elle se calcule selon la formule : ?DJ - ?([(Tmax + Tmin)/2]- 13), avec DJ > 0 ; Tm désignant la température maximale de la journée et Tmin la température minimale enregistrée au cours de la même journée. D'après Mémento de l'agronome (2002), la durée du cycle du cotonnier exprimée en DJ est comprise entre 1450 et 1600 et se répartit comme ci-après :

· levée : 35 à 40 DJ ;

· du semis à la première fleur : 530 à 650 DJ ;

· de la première fleur à la première capsule ouverte : 600 à 750 DJ ;

La température de germination optimale des graines est de l'ordre de 30°C. Toute levée est impossible en dessous de 15°C. L'environnement thermique le plus favorable pour la culture du cotonnier varie entre 25° et 30°C pour les températures diurnes et entre 15 et 20°C pour les températures nocturnes (Demol, 1992). L'exposition du cotonnier à des températures basses (0 à 10°C) provoque chez lui des dégâts appelés « chilling » (perte de turgescence d'un nombre croissant de feuilles pouvant aller dans les cas extrêmes jusqu'à la mort de la plante).Les travaux effectués par Parry (1982) ont rapporté que la température minimum de croissance est de 13°C et que la température optimale se situe entre 27 et 32°C.

L'eau

Le système racinaire pivotant du cotonnier lui confère une bonne résistance à la sécheresse. Ses besoins en eau varient en fonction de son stade de développement. Les besoins en eau s'accroissent avec le développement de la plante. Ils sont plus élevés lorsque le cotonnier porte des boutons floraux et des fleurs et lorsqu'il forme des capsules. Il faut compter 2 à 3mm d'eau par jour en début de végétation et 4 à 7 mm en période de floraison et de formation des capsules. Au moment de la maturation des capsules, la saturation du sol n'est plus nécessaire et 2 à 3mm d'eau par jour suffisent. L'arrêt total des pluies en période de déhiscence des capsules et de récolte est la situation la plus favorable. En théorie, 400 à 500 mm d'eau devraient suffir pour permettre au cotonnier de réaliser son cycle, mais en pratique, à cause des diverses pertes, on estime ses besoins moyens en eau à environ 700mm.

Le déficit hydrique perturbe moins le développement reproducteur et la croissance des capsules que l'expansion foliaire, la rétention des organes reproducteurs et la croissance végétative. Il peut avoir une influence négative sur la qualité de la fibre (Mémento ,2002).

L'ensoleillement

Le cotonnier est une plante héliophile par excellence. L'ensoleillement est un facteur primordial de développement de la culture, surtout au cours de la phase de développement du système reproducteur : une réduction même légère de l'ensoleillement a un effet défavorable sur la croissance et la rétention des organes reproducteurs. L'activité optimale serait atteinte avec 100000 lux (Parry, 1982). En Afrique, la durée du jour n'exerce aucune influence sur le démarrage de la floraison du cotonnier.

Le sol

En même temps qu'il supporte la plante, le sol constitue le réservoir dans lequel elle puise sa nourriture. Un bon sol pour la culture cotonnière doit être profond, riche en matière organique, bien travaillé pour être aéré et perméable à l'eau et aux racines. Ces sols doivent en outre être homogènes, et riches en éléments minéraux majeurs (Azote (N), Potassium (K), Phosphore (P)) ; secondaires, et oligoéléments (Calcium (Ca), Magnésium (Mg), Soufre (S), Fer (Fe), Bore (B), Cuivre (Cu), Zinc (Zn) etc.). Le pH optimum se situe entre 6,0 et 7,0. Le cotonnier est très sensible à la toxicité d'aluminium et de manganèse. Pour assurer une bonne production, l'application d'un amendement calcaire est indispensable dès que le pH est inférieur à 5,0. Le cotonnier préfère les sols pas trop lourds de type argilo- sableux ou sablo- argileux. Il ne supporte pas du tout les terres trop humides mais peut s'accommoder d'un certain niveau de salinité. Toute augmentation de la concentration en sels au-delà de 5 à 6% se traduit généralement par une baisse de production. La résistance à la salinité varie fortement d'une variété à l'autre. Le cotonnier est particulièrement sensible à la carence en Bore qui se traduit par des symptômes typiques (apparition d'anneaux foncés sur le pétiole, nécroses à la moelle du pétiole, fleurs malformées, plantes naines à sommet anormal ou « crumple top »

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