2.4. Conclusion
En somme, dans le monde, l'homme joue un rôle
prééminent, rôle fondé sur la diversité
ontologique profonde par rapport au reste de la création. Sa
spiritualité est indissociable de la matière et elle le place au
plus haut niveau. Cependant, cette suprématie l'oblige à
respecter la nature. Il est donc nécessaire de créer une
éthique de responsabilité, comme l'a déjà fait Hans
JONAS dans son ouvrage intitulé Le principe
responsabilité, en la concevant non seulement comme une
responsabilité individuelle, mais comme une responsabilité envers
les générations futures. C'est dans cet ordre que se range la
théorie de la durabilité qui est le principe même du
pragmatisme environnemental.
La véritable cause de tout problème
écologique provient d'une mauvaise perception de la relation
homme-nature, à cause du désir de l'homme d'être tout
puissant au point de se substituer à Dieu Créateur, en perdant le
sens de la limite. Ceci justifie alors l'importance d'une éthique
biocentriste et écocentriste de l'environnement pour rappeler à
l'homme ses limites. Cependant, l'homme doit demeurer et être
considéré comme un administrateur de la nature.
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