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Les rapports entre l'homme et la nature. Un analyse critique de l'Ethique de l'environnement

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par Martino AMISI
Institut facultaire Théophile Reyn - Graduat en philosophie 2009
  

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1.1.3. Le mazdéisme

Cette grande religion s'était développée sur le territoire d'Iran. Cette religion est née de la réforme proposée par Zoroastre. « Le Mazdéisme est un dualisme qui distingue d'une part Ahura-Mazda, un dieu qui est responsable de tout ce qui est bon dans l'univers et d'autres part un dieu mauvais qui est responsable du mal dans l'univers : Angra Mainyu »10. Le Zend avesta, commentaires de l'avesta qui est le livre sacré, proclame l'amour pour la bonne nature créée par le dieu Ahura- mazda. Le mazdéisme enseigne qu'« il existe une nature mauvaise, nuisible, représentée principalement par les animaux prédateurs. Ainsi, combattre cette dernière et multiplier les troupeaux, détruire les forêts est alors justifié »11. Cette attitude explique la diabolisation de la nature sauvage par certains peuples en considérant la nature sauvage comme siège du mal.

1.1.4. Le sinisme, le taoïsme, le confucianisme

En Chine, il s'y était développé trois grandes religions et philosophies qui sont le sinisme, le taoïsme et le confucianisme.

Le sinisme est la religion que la Chine avait dans la haute antiquité. Elle fut la base même de toutes les autres formes de pensée et de religion qui se sont développées ultérieurement en Chine. Elle était une religion naturelle, c'est-à-dire que la nature y jouait un très grand rôle, celui d'intermédiaire entre les dieux et les hommes. Cette religion prêchait l'existence d'un ordre naturel et d' « une harmonie dans la nature qu'il ne faut pas déranger au risque du pire » 12 . Tous les adeptes de cette religion croyaient qu'au fond du désordre qui apparaît dans la nature, existe des liens entre les éléments dans la nature au point que la

10 P. KOBA, Op.cit., p.63.

11 G.-G. ARSENE, Op.cit., p.9.

12 P. KOBA, Op.Cit., p.54.

perturbation d'un élément peut provoquer le déséquilibre de tout le système. Bref, c'est la complexité des liens entre les éléments de la nature qui laissent transparaître du désordre dans la nature.

Le taoïsme, religion dominante en Chine à côté du confucianisme, a été fondée par Lao-Tseu. Elle prône l'existence du Tao tout puissant, universel, au- delà du pouvoir de compréhension de l'homme.

Dans le taoïsme, l'homme ne doit pas manifester la prétention à la domination de la nature, mais au contraire doit s'insérer dans l'ordre universel et chercher l'équilibre dans la nature.

Le confucianisme considère, de son côté, l'homme comme produit de la nature. La philosophie confucéenne est « une collection de conseils pragmatiques à caractère conservatoire, élaborés en tenant compte de la triade ciel-nature-hommes »13. Confucius avait le souci d'organiser le monde des hommes de façon qu'il s'harmonise avec le cosmos. Dominée tantôt par le taoïsme, tantôt par le confucianisme, la civilisation traditionnelle chinoise a réalisé un certain succès dans le maintien d'un cadre naturel moins dégradé. Bref, l'éthique confucéenne dans sa forme la plus complète s'appuie sur un contexte cosmologique de l'ensemble de la triade ciel, terre et homme. En fait, la morale véhiculée par ces trois religions traduit un rapport qui permet le respect de la nature.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius