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L'apport des recettes judiciaires dans la mobilisation des recettes non fiscales en République Démocratique du Congo: Cas de la DGRAD de 2002 à  2006

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par François LUAMBO MAKANZU
Université-Ouverte/Campus de Matadi - Licencié en Fiscalité-Extérieure 2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Les recettes non fiscales font l'objet d'une attention de plus en plus croissante en République Démocratique du Congo, d'où elles constituent une priorité des recettes à récouver parmi les autres pour permettre au gouvernement de faire face à ses multiples préoccupations ou problèmes notamment :

- la paie des fonctionnaires et agents de l'Etat ;

- la réhabilitation et construction des infrastructures ;

- les investissements ;

- bref, les dépenses publiques.

De ce fait, à travers cette étude, nous allons tenter d'approfondir la quintessence de préoccupations quotidienne de cette régie financière à savoir la prérogative d'encadrer cette catégorie des recettes par l'ordonnancement et le recouvrement.

Ce sujet revêt un intérêt évident dans le sens que les finances publiques congolais doivent être assignés pour permettre à notre pays de disposer des ressources suffisantes pour sa reconstruction. D'où la mobilisation des recettes non fiscales s'avèrent indispensable.

2. PROBLEMATIQUE

La République Démocratique du Congo qui est un pays post conflit. Elle continue à souffrir et à vivre les conséquences de la guerre et de la mauvaise gestion de la chose publique ou de l'appareil de l'Etat notamment dans le domaine des finances publiques.

D'où la relance de l'économie nationale s'avère incontournable parce que la destruction du tissus économique est dans un état très avancé à cause de :

- la corruption ;

- la mauvaise gestion ;

- le détournement de denier public ;

- l'inadaptation de l'administration publique aux exigences moderne, etc...

Ainsi, la relance de l'économie nationale, suppose la recherche des moyens financiers importants dont l'Etat Congolais ne dispose pas. Le recours soit aux ressources extérieures, soit aux ressources intérieures entre autres les recettes non fiscales peuvent déclencher cette relance tant attendue.

Ces recettes dont l'encadrement est confié à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, nous conduisent à nous poser les questions ci-dessous afin de connaître leur impact dans la mobilisation des recettes non fiscales de l'Etat :

- Recettes judiciaires qu'est-ce ?

- Quelle est l'évolution des recettes judiciaires mobilisé par la DRGARD durant la période sous études c'est-à-dire de 2002 à 2006 ?

- Quelle a été la part des recettes judiciaires dans les recette non fiscales de 2002 à 2006 ?

3. HYPOTHESE DU TRAVAIL

La création de la DGRAD par l'Etat était motivée par la baisse de taux de participation des recettes non fiscale dans le budget de l'Etat.

Au bout de cinq années d'existence, il s'avère indispensable qu'une analyse de cette période est faite au regard des objectifs lui assignés par les législateurs.

En rapport avec les théories des sciences des finances publiques, certaines recettes non fiscales n'ont pas un caractère contraignant.

Mais dans la pratique des finances publiques congolaises, les mécanismes mis sur pied pour recouvrer ses recettes contraint l'assujetti à payer ses taxes ou ses redevances pour bénéficier de la part de l'administration congolaise d'un service ou jouir d'un droit quelconque qui soit la contrepartie de ce qu'il a déboursé comme frais.

La DGRAD étant une entité administrative ayant reçu de l'Etat la prérogative exclusive d'encadrer toutes les recettes non fiscales, ne participant qu'au deux dernière étapes c'est-à-dire, l'ordonnancement et le recouvrement, en elle seul, ne peut accomplir de façon optimale ses missions. De ce fait, si les autorités gouvernementales ainsi que les différents animateurs des services taxateurs lui prêtaient main-forte, elle pouvait faire mieux dans ses fonctions.

A supposer que la DGRAD réalise des bonnes performances dans les recettes courantes, nous pouvons déduire que les missions lui assignées sont atteintes. Cela suppose qu'il y a une amélioration du taux de ces recettes comparativement aux années précédentes de la création de cette régie financière.

En cas de contre performance, pour la période sous études, il y a lieu d'en déceler les causes tant structurelles que conjoncturelles, afin de palier aux résultats négatifs réalisés antérieurement.

Une des causes structurelles est le manque de payer les droits et taxes de l'Etat de la part du peuple congolais.

Une autre raison structurelle est la désorganisation qui règne au sein de l'administration publique. Pendant que la DGRAD est obligé selon la volonté du législateur à travailler en franche collaboration avec les différentes entités de cette administration qui ont l'exclusivité de constater et de liquider, c'est-à-dire, taxer en amont les recettes non fiscales.

Parmi les causes conjoncturelles, il y a entre autres la guerre d'agression et les différentes rébellions dont le pays a été victime.

Le manque de motivation des agents de la DGRAD, justifié par un maigre salaire de la fonction publique et une prime de rétrocession qui fait régulièrement l'objet de polémique (entre les dirigeants et les dirigés) à la DGRAD (en terme de pourcentage de répartition).

Le manque de motivation en terme de promotion des agents évoluant à la DGRAD depuis plus de 5 ans. Ainsi, ces variables peuvent constituer des obstacles majeurs à la mobilisation des recettes.

Ces hypothèses pourront être affirmé ou confirmé après les investigations.

4. DELIMITATION DU SUJET

Notre travail est une oeuvre scientifique circonscrite et délimitée dans le temps et dans l'espace. En ce qui concerne l'espace, notre étude est réalisé au sein de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations qui est une régie financière implantée à travers le territoire national.

En fin, en ce qui concerne la délimitation temporelle, nos investigations couvrent une durée de cinq années, soit de 2002 à 2006.

5. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

A. Méthodes

Afin d'arriver au résultat escompté, les recours à une ou plusieurs méthodes et techniques s'avère indispensable dans toute démarche scientifique. De ce fait les méthodes comparatives et analytiques sont employées.

· La méthodes analytique : elle nous a permis de procéder à une étude détaillée de différentes données et les divers tableaux en vue d'en dégager les évidences.

· La méthodes comparative : est celle qui nous a permis de rapprocher les principaux résultats et données des investigations tout en décrivant les caractéristiques essentielles, les causes et contre performance du phénomène sous étude et d'en donner une interprétation logique.

B. Techniques

Afin de rendre pragmatique ces méthodes, nous avons recourus aux techniques suivantes :

· La technique d'interview : elle nous a permis de récolter les informations des différents personnalités de cette régie financière et d'autres.

· La technique documentaires : elle nous a aidé à consulter les documents relatifs à notre sujet de recherche.

6. CANEVAS DU TRAVAIL

Le présent travail, outre l'introduction et la conclusion, comprend trois chapitres : le premier parle sur les généralités conceptuelles ; le deuxième se focalise sur la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations en sigle DGRAD.

En fin le troisième chapitre est consacré à la contribution des recettes judiciaires dans les réalisations des recettes non fiscales en R.D.Congo de 2002 à 2006 mais il est subdivisé en trois sections dont la première parle de la constatation à l'ordonnancement des recettes judiciaires, la deuxième retrace les statistiques des assignations et réalisations des recettes non fiscales en R.D.Congo de 2002 à 2006, et enfin la troisième section dégage l'évolution de la part des recettes judiciaires dans les recettes non fiscales réalisées.

CHAPITRE I : GENERALITES CONCEPTUELLES

Dans ce chapitre, nous nous employons à donner un contenu opérationnel aux concepts qui seront de cadre de référence à ce travail. Autrement dit, nous entendons définir les concepts clés liés à notre étude. Il s'agit de : « Apport », « Recettes judiciaires », « Mobilisation ».

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway