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Variabilité et tendances pluviométriques dans le nord-ouest de la Centrafrique: enjeux environnementaux

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par Bertrand DOUKPOLO
Université d'Abomey-Calavi - DEA 2007
  

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2.2. Le régime pluviométrique unimodal

Le régime monomodal à longue saison pluvieuse du domaine soudano-guinéen  caractérise les stations de Bossangoa (Fig. 9 b), Bouar (Fig. 9 c) et Bossembélé (Fig. 9 d). La répartition de la pluviométrie mensuelle donne un aspect particulier, hybride entre le type soudanien unimodal et le type guinéen bimodal. Un seul maximum pluviométrique est observé en août ou septembre. Les diagrammes pluviométriques ont l'aspect d'un dôme aplati et font la particularité des stations de la dorsale oubanguienne. La baisse des précipitations en juin et juillet est peu significative pour qu'on puisse évoquer l'idée d'une saison sèche. L'intensité de la pluviosité dépend étroitement de la remontée du FIT vers le Nord où la saison humide s'installe lentement entre mars et avril. Le total annuel des pluies est compris entre 1000 et 1500 mm.

Le rythme pluviométrique unimodal présente une pluviosité graduelle dès l'équinoxe de mars jusqu'au coeur de la saison des pluies ici représenté par les mois de juillet, août et septembre, puis elles diminuent de façon brutale à partir de septembre pour atteindre des valeurs minimales en novembre décembre. Plusieurs auteurs dont Viers (1984) et Suchel (1986), expliquent ce phénomène par la descente rapide de la ZICT dans sa migration vers les latitudes méridionales, laissant le champ libre à la masse d'air continentale saharienne, l'harmattan ou l'alizé boréal. Les faibles précipitations des mois de novembre et de décembre inférieures à 40 mm ne sont que des pluies éparses, tributaires des nuages résiduels et de l'évapotranspiration sur la savane boisée et les galeries forestières. C'est l'amorce de la saison sèche avec une pluviosité nulle en janvier et février. La saison des pluies recommencera dès mars avec la remontée du FIT et sa migration progressive vers les latitudes septentrionales. La pluviométrie est caractérisée par une inégale répartition spatio-temporelle.

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