WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Variabilité et tendances pluviométriques dans le nord-ouest de la Centrafrique: enjeux environnementaux

( Télécharger le fichier original )
par Bertrand DOUKPOLO
Université d'Abomey-Calavi - DEA 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Secteur de l'agriculture

Les contraintes géoclimatiques qui commandent les activités rurales au Nord Ouest du pays s'aggravent du fait de la continentalité, de l'irrégularité pluviométrique, des moyens de culture rudimentaires, des sols pauvres, des possibilités financières réduites, de la poussée démographique importante qui appauvrissent la terre par réduction ou suppression des jachères.

Certaines plantes comme le cotonnier, le manioc, le maïs et le mil, indispensables dans l'économie, connaissent des dysfonctionnements dans leur cycle physiologique (Ndjendolé, 2001). On note que les exigences hydriques de ces plantes sont en inadéquation avec le budget pluviométrique. Cette indigence pluviométrique peut engendrer des réfugiés écologiques ; des groupes de populations migrent vers les zones agro-pastorales du Sud Ouest dans l'espoir de trouver des conditions favorables aux pratiques agricoles. Ainsi, des changements dans le choix des espèces culturales sont perceptibles. Les paysans tentent de s'adapter aux impacts de la sécheresse physiologique en cultivant des plantes à cycle végétatif court.

3. Secteur forestier

L'écosystème forestier est, en effet, source de nombreuses richesses : bois de feu et bois d'oeuvre, fibres, aliments et médicaments sans oublier les activités touristiques. Le recul des forêts, est étroitement lié à la croissance démographique qui a entraîné des besoins énormes en terres cultivées et en bois de chauffage. Le feu, souvent utilisé comme méthode de débroussaillage et de fertilisation des sols par les populations pauvres est l'une des causes majeures de la destruction des forêts au Nord Ouest centrafricain. Un hectare brûlé, c'est 100 à 200 tonnes de carbone qui partent dans l'atmosphère (IPCC, 2001). Les méthodes d'abattage industriel sont souvent destructrices et contribuent à la déforestation, car les machines ne font pas la distinction entre l'essence recherchée et celle qui l'entoure ! La forêt recule à grands pas. Son exploitation est de plus en poussée et l'État recommande sans succès notable aux industries du bois et aux villageois bénéficiaires des forêts dites communautaires de reboiser

La Convention sur la Diversité Biologique signée en avril 2002 à La Haye devait poser les bases d'un partage plus équitable des ressources naturelles, mais le financement destiné à la conservation des forêts est resté très en deçà des espérances. Enfin, avec le changement climatique la pression sur la forêt devrait s'accentuer en raison du déplacement des zones climatiques favorables aux essences locales et de la multiplication des incendies naturels.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon