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La participation outil de citoyenneté ?

( Télécharger le fichier original )
par Gildas CADUDAL
Université de Nantes (France) - Maitrise en intervention et développement social 2005
  

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III/ Enseignements retirés

1/ Interprétations des résultats

a/ Des constantes dans l'organisation

Les professionnels ont une intervention importante au niveau formel. Ce sont eux d'après ce qui ressort de l'enquête qui majoritairement s'occupent de préparer les ordres du jour, de faire la publicité, de rédiger et diffuser les compte-rendu en ce qui concerne tant l'assemblée générale que la réunion régulière des résidents. Par ailleurs ils représentent une permanence, à l'opposé des résidents qui effectuent des séjours courts ou des aller-retours peu propices non seulement à un engagement sur la durée mais aussi à une transmission à d'autres.

b/ Des écarts à l'intérieur même des FJT

Au niveau méthodologique, ces écarts ont été mesurés en comparant les réponses des différents acteurs au sein du même FJT sur des points de connaissance formelle des instances. Toutefois, les foyers n'ayant renvoyé que trois ou quatre questionnaires ont été écartés, afin d'éviter de faire des comparaisons alors qu'une catégorie d'acteur n'est pas représentée du tout. Seules les structures ayant fait parvenir cinq ou six questionnaires ont donc été retenues pour cette partie de l'étude, soit cinq structures sur les neuf ayant participé.

Quatre questions ont été utilisées pour illustrer ces écarts, une concernant l'assemblée générale des résidents, deux sur la réunion régulière des résidents, une sur le conseil d'administration de l'organisme gestionnaire.

Les réponses sont synthétisées dans le tableau suivant :

Tableau n°4: comparaison des réponses au sein cinq FJT

 

Y-a-t-il une A.G.
des résidents ?

Quelle est la
fréquence de la
réunion des résidents ?

Les administrateurs
peuvent-ils participer
à la réunion des
résidents ?

Les résidents ont-ils
des représentants
au C.A. ?

 

Non

Oui

Trimes-
trielle

Men-
suelle

Autre

Non

Oui

Ne sais
pas

Non

Oui

FJT 1

1

3

1

1

3

2

1

5

1

3

2

FJT 2

0

5

1

0

6

0

0

6

0

6

0

FJT 3

0

1

5

0

0

6

0

6

0

0

6

FJT 4

0

3

3

4

1

2

2

4

0

5

1

FJT 5

0

2

3

2

0

3

1

4

0

0

5

 

Sur les cinq structures retenues, il apparaît clairement que les informations et la connaissance des instances ne sont pas identiques.

Dans les deux FJT figurant en bleu les différents acteurs ont une connaissance homogène du fonctionnement global des différentes instances, ce qui témoigne d'une appropriation du système en place que l'on soit résident, professionnel ou administrateur.

Par contre, dans trois FJT figurant en rouge c'est l'inverse, ce dont témoigne l'éparpillement des réponses. Cet éparpillement est plus important sur les deux premières questions que sur les deux dernières. Nous pouvons donc avancer que l'assemblée générale des résidents et la réunion des résidents163 sont les instances dont la connaissance est la moins bien partagée entre les différentes catégories d'acteur.

c/ Des écarts entre les catégories interrogées

Les trois catégories d'acteurs qui existent au sein des FJT (les jeunes résidents, les professionnels et les administrateurs), n'ont pas la même compréhension ou pas la même connaissance du fonctionnement et des attributions des différentes instances. En fait chaque catégorie connaît l'instance qui lui est proche. Les résidents décrivent de façon assez homogène le conseil des résidents, de même que les administrateurs le font concernant le conseil d'administration ; par contre la connaissance « croisée » des instances apparaît plutôt mauvaise.

Il y a bien sûr une logique à cela, car ces instances sont spécialisées, les sujets abordés au conseil des résidents sont différents de ceux abordés en CA. Toutefois, il devrait exister une convergence sur un certain nombre de thèmes, et sans doute cela n'est pas valorisé, ce qui est dommageable sur le plan de l'éducation à la citoyenneté.

Il convient de noter ici un regret a posteriori concernant l'enquête. Il eut été intéressant de réaliser une analyse plus fine concernant les professionnels, simplement en demandant la fonction occupée, afin d'étudier si des différences apparaissaient entre le personnel éducatif et le personnel d'encadrement. En effet il ressort de l'enquête que c'est le personnel éducatif qui encadre le conseil des résidents. Peut-être de son côté le personnel d'encadrement est plus proche des administrateurs ?

d/ Un intérêt affirmé par tous

La réponse aux questions directes concernant à la fois l'intérêt et la qualité de la participation des résidents est claire et nette, elle est voulue par tous et elle fonctionne plutôt bien.

Les plus positifs sont les résidents164, les modalités de participation qui leur sont offertes les satisfont. Nous pouvons avancer que pour eux il s'agit d'un espace de communication avec les pairs, d'affirmation de soi et un mode de relation avec les adultes nouveau. C'est un premier pas, un premier investissement dans la vie de la cité apprécié.

163 Un répondant du FJT 1 et un autre du FJT 4 ont coché deux cases au lieu d'une à la question sur la fréquence de la réunion. Ces deux réponses « surnuméraires » ont été incluses dans le tableau, c'est pourquoi à deux endroits il y a plus de réponses que de répondants.

164 Soulignons ici que le parti-pris de l'enquête a été d'interroger des résidents ayant déjà une expérience de la participation au FJT, ces conclusions ne concernent donc que des jeunes déjà sensibilisés.

Les professionnels sont traversés de sentiments plus contradictoires. Ils sont les plus affirmatifs quant à la nécessité de faire participer les résidents sur un plan pédagogique de formation politique, au sens de l'ouverture à la vie de la cité. Un professionnel a rajouté à l'enquête que « la participation est indispensable si on se veut association d'éducation populaire », rappelant là l'origine du mouvement des FJT. En même temps ce sont eux qui considèrent le moins le rôle des résidents comme ouvrant à la décision, les cantonnant à une participation-information, loin de la co-gestion.

En rapprochant la taille moyenne des FJT (114 places) avec la moyenne des jeunes participants à la réunion régulière des résidents (12 à 26) obtenus par l'enquête, nous pouvons estimer que le taux de participation oscille entre 10 et 20 %. Ce chiffre est très approximatif, et doit être pris avec réserve. Toutefois, il indique malgré tout que la participation des jeunes dans les FJT est supérieure à celle observée dans d'autres instances. Pour mémoire les chiffres avancés sont de l'ordre de 2 à 3%. C'est là pour les FJT une réussite et un atout indéniable, qui corrobore les réponses positives quant à l'intérêt et à la qualité de la participation des résidents.

2/ Préconisations

Les FJT ont une triple raison de valoriser la participation des résidents aux instances qui y existent. Cela participe à une socialisation-politique des jeunes accueillis, ce qui est particulièrement important pour ceux d'entre-eux qui ne l'ont pas eu par transmission familiale. Les FJT permettent aux jeunes de s'investir sur des sujets proches de leurs centres d'intérêt, le foyer constitue ainsi une cité à leur échelle. L'investissement des jeunes dans la vie des associations gestionnaires ne peut qu'augmenter la pertinence des politiques menées. Toutefois pour atteindre cela, des adaptations sont nécessaires.

a/ Clarifier et adapter les instances

Ce qui ressort de l'étude des différences instances, c'est qu'il y a un manque de clarté. Fondamentalement celui-ci est lié à un enchevêtrement d'instances ne répondant pas aux mêmes réglementations. Il y a d'un côté le fonctionnement associatif, de l'autre le code de la construction, enfin la loi 2002-2. Ces réglementations autorisent malgré tout une souplesse importante dans l'organisation, permettant de nombreuses adaptations.

L'association est le lieu privilégié de la citoyenneté car c'est le lieu de la parole qui institue, qui décide. L'association a des difficultés pour faire une place dans ses instances aux jeunes représentants les résidents, mais la proposition peut être renversée : les jeunes ont des difficultés pour investir la place qui leur est proposée. Toutefois ce serait une erreur de croire qu'ils s'en désintéressent, comme le montre ce commentaire d'un résident rajouté à son questionnaire « Il serait correct vis-à-vis des résidents, et je crois d'ailleurs que la réglementation des associations du type loi 1901 l'impose, de les inviter à assister aux différents conseils d'administration ».

Le conseil des résidents est un lieu d'échange de parole, mais il ne s'agit pas d'une parole qui institue, il est ici question de parole donnée, d'expression ouverte. Cette liberté d'expression, encouragée et facilitée par les équipes éducatives permet d'entendre la voix des résidents, mais sans la transformer en voix élective à l'étage

associatif : « L'erreur courante consiste à croire que la démocratie se définit par la "parole donnée", l'expression ouverte... Si la liberté d'expression caractérise du point de vue du Droit les démocraties, celles-ci ne s'établissent pas sur ce principe mais bien sur l'idée : "Un homme une voix". Autrement dit, si c'est bien la parole qui est en cause c'est la parole qui institue, qui décide, la parole performative, la parole qui légifère »165.

Ce constat n'est pas propre au conseil des résidents en FJT, mais il existe de la même façon pour d'autres instances destinées aux jeunes : « Ces espaces de délibération ne se situent pas dans le champ politique. Ils sont pré-politiques. Mais sous peine de les réduire à des théâtres de marionnettes, il convient de leur octroyer une certaine "effectibilité" dans le domaine politique (...) là où se prennent les décisions et où elles sont appliquées »166.

Le noeud de cette situation-problème est donc la clarification et l'articulation entre les deux pôles. Nous pouvons considérer qu'à l'étage du conseil de résident, l'objectif est d'initier les résidents à l'exercice de la parole collective, du débat ; par analogie cela ressemble à un exercice de démocratie directe. A l'étage du conseil d'administration les( représentant des jeunes peuvent et doivent accéder à la parole instituante ; c'est là un deuxième niveau d'initiation, cette fois à la démocratie représentative. Il s'agit là d'aspect fondamentaux, la difficulté majeure demeurant d'articuler les deux niveaux et de les adapter, notamment en raison de la mobilité du public.

La démocratie a besoin de procédures et de règles, et cela suppose des institutions pour les mettre en place, mais au delà des règles les formes sont à adapter. Nous retrouvons ici le débat classique sur l'application de la loi, entre l'esprit et la lettre. Un FJT a apporté un témoignage intéressant en ce sens, en joignant aux questionnaires deux documents rapportant les adaptations imaginées167. Chaque année une sensibilisation est opérée durant le mois de septembre auprès des jeunes nouvellement arrivés, puis au mois d'octobre des élections de délégués ont lieu. La forme de ces élections montre une adaptation originale. Chaque résident se voit remettre une liste des candidats qui se sont déclarés durant le mois de sensibilisation. Ensuite « ...a lieu l'élection où chaque résident va pouvoir remettre sa liste, sur laquelle il aura rayé des noms, dans une urne présente dans le hall d'accueil entre 17h et 20h. Le bureau de vote est tenu par les résidents de l'ancien conseil. A 20h, le dépouillement a lieu à la cafétéria : il suffit d'avoir au moins 15% des voix pour être élu ; les 8 résidents ayant le plus de voix sont élus ; les 4 autres suivant sont suppléants et remplacent les élus s'ils partent en cours de mandat ». Il y a dans cet exemple une conservation des formes de la démocratie représentative, ce qui permet pour les jeunes une expérimentation citoyenne. Il y a aussi une adaptation puisque seulement 15% de voix sont nécessaires pour être élu. Nous retrouvons ici mis en application la remarque faite au chapitre sur la participation : l'objectif est bien de faire participer des résidents et non l'ensemble.

b/ Les professionnels garants de la permanence
Au vu du renouvellement constant du public au sein des FJT, l'organisation formelle des

165 Reynald BRIZAIS, « Citoyens en institution, institution citoyenne », document de cours Cadre et direction, MST IDS - DSTS de Nantes, 2005

166 Jean-Charles LAGREE in « Problèmes politiques et sociaux » n°862, p. 7

167 Documents joints en annexe 5

instances représentatives est inadaptée. Il est peu probable que les jeunes résidents soient là en permanence sur un cycle annuel, et si les foyers respectent à la lettre les formes prévues, nous pouvons craindre qu'ils passent alors plus de temps et d'énergie à organiser les remplacements des délégués qu'à s'attacher au fond, c'est à dire faire émerger la parole des résidents.

Une constante demeure liée au roulement important du public. Face à cela, il est primordial d'avoir une stabilité du mode d'organisation et de transmission. Celle-ci est assurée par les professionnels. Le rôle prépondérant qu'ils ont, nous l'avons vu dans l'enquête, au niveau de l'organisation pratique (convocations, ordre du jour, compterendus...) montre qu'ils assument déjà en grande partie ce rôle. La rotation du public entraîne la nécessité d'expliquer aux nouveaux venus le fonctionnement des instances. Ce sont les professionnels socio-éducatifs qui assurent cette mission du fait de leur relation privilégiée auprès du public, et c'est une mission fondamentale : « La cité étant au service des personnes, le pouvoir doit reposer sur leur confiance et s'efforcer de la maintenir par un contact permanent avec l'opinion »168. Les professionnels ont ainsi un rôle de transmission et de contact permanent. Cela fait d'eux les garants du fonctionnement des instances et de la participation des jeunes. Ce rôle est usant, du fait de la rotation quasi-permanente du public. C'est à eux d'inventer et de garantir des manières de transmettre, afin que les jeunes nouvellement arrivés puissent s'en saisir. Cela implique également de veiller à ce qu'il n'y ait pas confiscation par quelques-uns de la participation. Nous remarquerons que le rôle de transmission assuré par les professionnels pourrait être relayé par les administrateurs s'il y avait plus de convergence entre le conseil d'administration et le conseil de résidents.

Pour tenir compte de l'engagement possible, mais limité à une thématique précise, la majorité des FJT propose aux résidents de s'investir au sein de commissions spécifiques. Le travail en commissions constitue, au vu des enquêtes, une adaptation réussie, ce qui rejoint les constats sur les nouvelles modalités de l'engagement : « Il serait erroné de parler de désimplication. Si persiste dans l'opinion cette idée tenace du retrait et du repli individuel, y compris vis à vis de la vie associative, c'est essentiellement parce que les modalités de la participation ont changé (...), le militantisme à vécu et le dévouement à une grande cause ne fait plus recette (...). La participation n'est plus l'inféodation, l'engagement n'est plus l'enfermement et il n'est jamais définitif (...) ; ce qui n'empêche pas un véritable investissement individuel mais sur fond de décision personnelle souvent ponctuelle et conditionnelle, liée à une action précise (...) »169.

Si le cadre et le public des FJT est spécifique, le fonctionnement de la participation y répond au même schéma général, soit le triptyque suivant :

habitant/jeune élu/administrateur

professionnel/technicien

168 Marc BLOCH, cité p. 217 du Guide républicain.

169 SUE Roger, 2001, p.152-153

Dans ce schéma, les professionnels ont un rôle de tiers, or « Il est important que les élus et les habitants aient l'impression d'avoir une influence sur la personne qu'ils mettent en position de tiers »170. Un résident a rajouté un commentaire à l'enquête, qui reprend pour partie cela « Lors des commissions de résidents beaucoup de sujets sont abordés mais tous n'aboutissent pas, soit dans un cas les résidents lâchent le projet en cours, ou l'administration coupe court au projets ». Cette réflexion retranscrit bien ce sentiment de ne pas avoir d'influence, ce qui est fortement préjudiciable à la participation. Il est primordial qu'aucune question soulevée ne reste lettre morte. Pour cela il faut d'une part constituer des outils de suivi pour relayer les propositions, les idées, les doléances. D'autre part il faut apporter des réponses tranchées, ne pas attendre que la question « s'éteigne d'elle même ». Cela se fait dans certains foyers, puisqu'un résident enquêté a rajouté dans le questionnaire « Après l'assemblée générale il y a un compte-rendu point par point avec une réponse de l'administrateur ».

c/ Rapprocher jeunes et administrateurs

Un administrateur enquêté a rajouté au questionnaire la phrase de commentaire suivante : « Le contact avec les résidents est assuré essentiellement par les directeurs et les animateurs ». Est-ce un constat, est-ce un regret de sa part ? Un professionnel a lui rajouté ceci : « La participation devrait impliquer tous les acteurs du FJT et notamment le CA. Il faudrait un réel accompagnement pour espérer pratiquer une démocratie participative ».

Ces phrases reprennent bien en tout cas l'un des constats de l'enquête, il y a une grande distance entre jeunes résidents et administrateurs. Les centres d'intérêt, les temporalités mais aussi les lieux de rencontre sont différents. Pourtant ils devraient se rencontrer, puisque d'un côté il ressort de l'enquête que les administrateurs peuvent, s'ils le veulent, prendre part au conseil des résidents ; et de l'autre que des représentants des résidents devraient participer au conseil d'administration de l'association.

Les rapprocher demande une adaptation des formes et des modalités des instances. Les commissions mises en place dans une majorité de foyers constituent une de ces adaptations. Elles favorisent la participation des jeunes résidents parce qu'elles répondent plus directement à leurs intérêts, or « ...construire de l'intérêt général demande d'abord de passer par l'intérêt particulier »171. Cela n'implique pas pour autant leur participation aux instances décisionnelles de l'association. La difficulté pour rapprocher les résidents et les administrateurs est le passage du « micro » au « macro ». L'intérêt des résidents se porte sur des éléments de proximité, du quotidien, tandis que l'objet du conseil d'administration porte sur une échelle beaucoup plus vaste. Pourtant les deux sont liés, mais pour qu'il y ait rencontre il faut un mouvement réciproque des deux parties.

Les commissions peuvent constituer un lieu intermédiaire de rencontre. Les jeunes résidents peuvent y évoquer des problèmes précis et particuliers, centrés sur le court terme. Les administrateurs peuvent y expliquer en quoi ces soucis proches s'insèrent dans une problématique plus vaste, courant sur le moyen ou le long terme. Cela peut

170 Francis RATIER, compte rendu de la journée « Participation des habitants du 31 janvier 2002 » organisée par RésO Villes (centre de ressources politiques de la ville Bretagne/Pays-de-Loire), disponible sur www.resoville.com, p.21

171 Francis RATIER, RésO Villes, 2002, p.9

permettre aux jeunes de comprendre que leur participation s'inscrit sur une échelle qui dépasse le cadre de leur séjour, et aura des effets positifs pour d'autres après eux. Nous sommes bien là dans l'apprentissage de l'intérêt général. D'un autre côté, cela peut permettre aux administrateurs de se rendre compte qu'il n'y a pas de problèmes anodins ou mineurs. Dans le contexte de Foyers qui accueillent un certain nombre de jeunes disqualifiés socialement, les « petits soucis » sans réponses peuvent être vécus comme dégradants, la dimension symbolique étant en ce cas bien plus importante que la dimension réelle.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams