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Analyse nutritionnelle des personnes séropositives dans la zone de sante d'Uvira, proposition d'une alternative durable par la plante tonifiante Moringa Oléiféra

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par Urbain MWENYIMALI RWANDIKA
ISDR -UVIRA / RD Congo - Licence en développement Rural A0 2009
  

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0.2. PROBLEMATIQUE

L'alimentation est un droit humain et fondamental. Si nous ne disposons pas suffisamment d'aliments de qualité, nous pouvons tomber malade, voir mourir, pourtant le nombre de personnes sous alimentées dans le monde ne cesse de croître.

Les lourdes répercussions du VIH /Sida sur la nutrition de la population sont remarquables.

Par le passé, il y avait un adulte pour travailler -semer des graines et labourer les champs.

Maintenant qu'un adulte sur quatre est séropositif dans la région, beaucoup de gens sont trop malades pour travailler ou sont déjà morts. (Roger MOORE, 2005)

Les changements climatiques augmentent la probabilité des pertes des récoltes et de l'insécurité alimentaires. Bien que les populations se retrouvent dans les zones rurales préservent l'essentiel de l'environnement rural depuis des années, l'augmentation de la faim et de pression démographique les ont poussées à adopter certaines pratiques agricoles nuisibles pour l'environnement.

L'insécurité alimentaire est particulièrement un problème dans les zones rurales, où l'agriculture est la principale activité économique.

Le VIH/Sida affecte les communautés dans le monde entier, surtout en Afrique subsaharienne. (Jennifer ORGAN, www.aahuk.org)

La lutte contre VIH/Sida ainsi que la lutte contre la faim font partie de la cible des objectifs de millénaire pour le développement. Alors c'est un défi pour l'humanité.

Chaque jour qui passe ces deux fléaux déciment les vies humaines dans le monde.

L'impact du VIH/Sida en Afrique est énorme. Raison pour laquelle beaucoup d'efforts doivent être conjugués dans le but d'atténuer l'impact de l'épidémie sur les populations rurales car la tendance actuelle est de la ruralisation de la pandémie du VIH/Sida.

La RD Congo a été ravagé par des années de guerre civile. Avec ces événements malheureux, dans les milieux ruraux en particulier, on constate le délabrement des infrastructures de base (centre de santé, route de desserte agricole, installation d'irrigation et de transformation des produits agricoles). Ce problème s'ajoute au manque criant des moyens d'éducation ou d'encadrement de la population pour acquérir une nouvelle connaissance, une information et de communication pour le progrès.

Le milieu rural congolais, qui sort timidement d'une longue période de conflits armés, fait pourtant face à une nouvelle guerre : le VIH/Sida et l'insécurité alimentaire, deux fléaux du tiers monde. La maladie profite à la fois de l'absence de programmes adéquats d'intégration des bonnes pratiques et de sensibilisation sur le VIH/Sida ainsi que du manque d'outils d'information et de communication.

La FAO a établi des écoles pratiques d'agricultures et de vie pour les jeunes, ou les orphelins du Sida et autres jeunes vulnérables apprennent à améliorer leurs compétences en matière d'agriculture et de vie.

L'action des quelques organisations engagées dans la lutte contre la propagation du VIH/Sida en en milieux ruraux enclavés s'avère inefficace à cause de l'insuffisance des acteurs pouvant vulgariser les innovations et les moyens logistiques nécessaires.

Etre porteur du virus de VIH/Sida n'est plus une sentence de mort..., du moins dans les pays développés. (PRR 2007/6, Op. Cit.)

Les problèmes nutritionnels étant observés de temps en temps chez les personnes saines, il est fort possible que le problème de la malnutrition puisse être fréquent chez les personnes séropositives.

De ce fait, les personnes vivant avec le VIH/sida ont la difficulté à maintenir une bonne alimentation à un moment donné de leur vie.

Les problèmes de la malnutrition chez le PVV peuvent être dus au virus lui-même ou aux effets des antirétroviraux, car le VIH peut infecter certaines cellules immunitaires des intestins, provoquant ainsi une inflammation locale et une difficulté à absorber les nutriments et les médicaments. (PRR 2007/6, Op. Cit.)

Cela peut provoquer une perte de poids ou conduire à des carences en vitamines et en minéraux. De plus, les besoins alimentaires des personnes vivant avec le VIH/Sida sont plus importants parce que leurs corps doivent travailler fort pour dompter une infection virale chronique et lutter contre les infections opportunistes. (PRR 2007/6, Op. Cit., p.)

La consommation alimentaire basée sur une catégorie d'aliments, constitué essentiellement par la farine des tubercules accompagnés par les fretins, les autres aliments tels que les céréales, les légumineuses et les feuilles de certaines plantes étant consommés en faible proportion dans l'alimentation au quotidien, pour de raison des tabous alimentaires et considération non élucidées, entraine les PVV en particulier dans une situation de malnutrition.

La déficience des produits agroalimentaires dans la zone de santé d'Uvira est un élément important dans la dégradation de l'état nutritionnel dans tout le territoire d'Uvira.

Plusieurs solutions, comme celles de distribution des vivres par le PAM (Programme Alimentaire Mondial) à travers ses partenaires opérationnels dans leur programme de réhabilitation de malnutris, ont été tentées, mais le désastre reste continuel ou un cercle vicieux. (Placide BWIJA M, 2008, p.).

Au Sud-Kivu en général et en territoire d'Uvira en particulier, les causes fondamentales de la malnutrition et de la précarité de la mort des personnes séropositives sont d'ordre socio-économique d'une part et résultent de l'insuffisance alimentaire dans laquelle vit la population d'autre part. (Placide BWIJA M., Op. Cit.)

Outre ses causes précédemment citées, qui nous paraissent fondamentales, plusieurs autres causes secondaires peuvent déclencher des carences nutritionnelles : l'ignorance de l'équilibre de trois groupes d'aliments : les lipides, les glucides et les protides, mais aussi les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments.

Dans nos régions, souvent un ou deux voir même plus, de ces éléments sont manquants ou insignifiants dans la ration alimentaire quotidienne.

Or, l'institut britannique des hautes études en développement (IDS) démontre à travers leur récente étude l'incidence de la malnutrition sur la progression de la maladie en Afrique (J. EDSTROM et S.FIONA, 2007).

- Les besoins énergétiques et caloriques d'une personne atteinte du VIH/Sida, ou convalescent après une maladie opportuniste, sont très nettement supérieurs à ceux d'une personne indemne de l'infection

- Les déficiences vitaminiques et une perte de poids de plus de 10% sont intimement liées à la progression des maladies opportunistes qui peuvent entraîner la mort.

Eu égard à tout ce qui précède, nous nous sommes posés les questions ci-dessous :

· Quel est l'état nutritionnel de personnes séropositives et les personnes affectées par les VIH/Sida à Uvira ?

· Quels sont les facteurs explicatifs de la malnutrition chez le PVV 

· Que peut-on faire pour améliorer l'état nutritionnel de PVV en vue de réduire la morbidité élevée liée à la prévalence de la malnutrition chez cette catégorie de personnes ?

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard