WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude sur la gestion prévisionnelle des emplois et de compétences: cas du pamecas

( Télécharger le fichier original )
par Amadou DRAME
Institut supérieur d'entrepreneurship et de gestion Sénégal - Licence 3 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

D-Hypothèses de travail

Notre étude repose sur une série d'hypothèses que nous allons tenter d'élucider.

Ø Une bonne GPEC permet d'avoir une meilleure visibilité des emplois et des compétences attendus pour accompagner les changements dans l'organisation du travail.

Ø L'avenir d'une entreprise repose sur une bonne préparation des ressources humaines à venir pour assurer la relève dans la continuité.

Ø Une bonne gestion prévisionnelle contribue à l'efficacité et au rendement des employés.

E-Revue critique de la littérature

La fonction gestion prévisionnelle constitue l'une des principales préoccupations de la fonction ressources humaines. Ainsi, la GPEC est endroite ligne avec la gestion du personnel et possède une fonction anticipatrice de l'avenir en termes d'effectif et de compétence. A cet effet, beaucoup d'auteurs ont porté à travers leurs écrits une attention particulière à cette nouvelle fonction de la GRH.

Des auteurs ont différemment donné leur approche de la GPEC, notamment Luc Boyer qui, dans son ouvrage intitulé : «Nouvelles pratiques», édition EMS Management, affirme que la GPEC constitue aujourd'hui l'un des aspects essentiels de la GRH.

L'auteur soutient que la GPEC vise des objectifs telle qu'une meilleure anticipation de l'adaptation des compétences aux emplois, une meilleure maitrise des conséquences des changements technologiques et économiques, une meilleure synthèse entre facteurs de compétitivité, une organisation qualifiante et le développement des compétences des salariés, la sauvegarde de l'employabilité etc.

Ainsi, l'auteur pense que pour une bonne réussite de la GPEC, il est nécessaire d'acquérir au préalable l'identification et la connaissance des emplois actuels de l'entreprise en termes de résultats attendus ou finalités d'activité et de compétences requises pour tenir ces emplois.

Il soutient également que la GPEC ne peut se développer sans se référer au concept de l'emploi type qui permet d'agréger les postes de l'entreprise.

Par ailleurs, il fait un rapprochement entre la GPEC et la notion d'employabilité.Il définit la notion d'employabilité comme étant « la possibilité que quelqu'un a d'être affecté à un poste ».Il faudrait,pour l'auteur,développer l'employabilité qui suppose à développer et à maintenir les compétences des salariés et les conditions de GRH leur permettant d'accéder à un emploi à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise dans les meilleures conditions.

De la même manière, Alain Finot dans son ouvrage « Développer l'employabilité »,soutient qu'une mise en oeuvre de la GPEC permettrait une meilleure gestion des carrières et un développement de l'employabilité dans l'organisation.

Le mérite du livre d'Alain Finot est de clarifier cette notion d'employabilité, de montrer comment il est possible de l'apprécier avec une personne.

Aujourd'hui, grâce à la GPEC les entreprises ont cherché à disposer des compétences dont elles avaient besoin à un moment donné.

Malheureusement, les contraintes sociales et les difficultés économiques ont souvent perturbé le développement de cette nouvelle fonction des ressources humaines (fonction RH).

En effet, certains professionnels du métier pensent que la mise en place d'une GPEC nécessiterait, par ailleurs, la maitrise de plusieurs paramètres dont le plus important est l'information. De ce point de vue, un bon système d'information accompagnera la Gestion des Ressources Humaines(GRH).

C'est dans cette optique que Meignant Alain dans son ouvrage « Les compétences de la fonction des ressources humaines : diagnostic et action » pense que la fonction Ressources Humaines, comme toutes les autres fonctions de l'entreprise doit adapter son professionnalisme aux attentes de son environnement et de ses clients internes. Pour ce faire, elle a besoin à la fois d'une vision claire de son avenir, d'une volonté de progrès et des moyens pour agir. Ce livre est consacré à la réponse à ce besoin.

Il apportera au Directeur des Ressources Humaines, comme à chaque professionnel concerné, les outils d'une réflexion d'ensemble sur l'avenir de la fonction et les méthodes pour passer de l'intention à l'action. Il aborde successivement les facteurs clés de l'évolution de la gestion des Ressources Humaines, les compétences collectives nécessaires à la maîtrise des processus clés de la fonction, les différentes voies du développement des capacités. Il permet également à chacun de se situer par rapport au référentiel de compétences individuelles.

A chaque étape, il permet de diagnostiquer de façon précise les points forts et domaines à améliorer, et d'identifier les voies et moyens du progrès.

En somme, l'ouvrage propose une méthode pour diagnostiquer les compétences des fonctions ressources humaines et mettre en oeuvre les améliorations nécessaires.

Par ailleurs,Jean Marie Peretti, Docteur en science de gestion soutient qu'une « bonne gestion prévisionnelle n'est concevable que si un flux régulier de départs permet une adaptation permanente, qualitative et quantitative des effectifs aux besoins de l'entreprise ». Extrait du manuel de gestion page 421(volume2) .Il poursuit toujours « la situation actuelle de travail conditionne l'avenir .La prévision de l'évolution des ressources fournit l'image d'un avenir probable qui n'est pas forcément conforme à l'avenir souhaitable. Il s'agit donc d'exprimer à ce stade une volonté. Pour pouvoir l'établir, il faudra reconnaitre les besoins de l'entreprise à l'horizon choisi. Ainsi, l'entreprise pourra analyser dans quelle mesure ces besoins seront couverts par les ressources disponibles ».

L'application des processus de GPEC est également illustréepar Claude Levy dans son ouvrage « Gestion des compétences »et ce processus s'articule autour de différentes phases parmi lesquelles « l'adaptation à moyen terme », dans lequel il précise que la qualité d'une GPEC favorise une gestion à court terme harmonieuse.

Il y'a également « l'évolution démographique de la population actuelle » qui est le chiffrage des départs prévisibles à la retraite, de démissions, des décès etc.

La promotion qui est la connaissance de la politique de promotion et de son application à la population actuelle.

La projection à moyen terme qui est la prise en compte des hypothèses et choix relatifs aux départs et promotions.

L'évaluation des besoins prévisionnels qui est la prise en compte des changements technologiques, une estimation du marché futur etc.

Et enfin, la comparaison qui est faite entre les besoins de l'entreprise dans le court terme et le personnel dont elle disposera en dehors de tout recrutement nouveau faisant apparaitre des écarts.

Selon l'auteur, dans un monde du travail marqué par un développement technologique très rapide et par la mondialisation de l'économie, la compétitivité des entreprises repose de plus en plus sur la qualité des compétences qu'elles ont su développer et rassembler.

La gestion des compétences représente donc une priorité qui implique non seulement la capacité de pouvoir identifier les compétences-clés, mais aussi de prévoir celles qui vont devenir centrales. Ces objectifs supposent de développer une GPEC et de conduire les carrières en mettant l'accent sur le potentiel individuel. L'auteur situe le terme de compétence par rapport aux autres concepts de psychologie du travail et décrit le cadre théorique qui fonde leur gestion, ainsi que les méthodes qui permettent de les gérer.

Enfin, il démontre que la prise en compte des compétences individuelles permet de modifier la gestion des carrières et ainsi d'optimiser l'adaptation des ressources humaines dans l'entreprise.

Les différents auteurs qui ont traité la GPEC s'accordent sur la définition selon laquelle : « elle est une technique des ressources humaines qui permet à l'établissement d'anticiper sur les évolutions de carrière et des emplois pour les adapter aux nouveaux besoins de l'établissement en tenant compte des progrès technologiques et des contraintes économiques. Elle assure la cohérence entre stratégie et gestion des ressources humaines ».

Cependant, la GPEC n'est pas pratiquée par toutes les entreprises et la plupart des manuels y référant s'inspire des contextes européens.

 Il revient donc aux managers africains la double tâche de maîtriser d'une part la démarche préconisée par ces auteurs pour une gestion prévisionnelle des ressources humaines et d'autre part de les adapter à leur environnement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote