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Evaluation de la prise en charge de la malnutrition aiguë au CREN ( Centre de Récupération et d'Education Nutritionnelle ) du CSPS (Centre de Santé et de Promotion Sociale )- Juvénat- Filles de Saint Camille à  Ouagadougou

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par Julien DEMBELE
Université de Ouagadougou - Maà®trise en technologie alimentaire et nutrition humaine 2012
  

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1.2.4. Situation des Micronutriments

Selon la Direction de la Nutrition (DN), les carences en micronutriments les plus courantes au Burkina Faso sont les carences en fer, en vitamine A et en iode.

1.2.4.1. Carence en vitamine A

Il existe très peu d'études récentes sur la prévalence de la carence en vitamine A chez les enfants au Burkina Faso. Toutefois, selon la FAO, plus de 85% des enfants de 1 à 3 ans avaient un taux de rétinolémie faible en 2000. La couverture en supplément de vitamine A est d'une manière générale faible. Le taux de couverture représente 33% chez les enfants de 6 à 59 mois et 16% chez les femmes post partum (DGISS, 2010).

1.2.4.2. Carence en fer

Selon la DN, la carence en fer constitue la maladie carentielle la plus fréquente au Burkina Faso. En effet, l'Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2003 avait rapporté que 92% des enfants de 6 à 59 mois présentent une anémie nutritionnelle dont 13% de forme sévère. Cette situation était aussi préoccupante chez les femmes enceintes et les femmes allaitantes avec des prévalences respectives de 68,3% et 52,5%.

1.2.4.3. Carence en iode

Peu de données récentes sont disponibles sur la carence en iode au Burkina Faso. Selon une étude locale menée dans la province du Gourma, la prévalence du goitre endémique était de l'ordre de 70 à 90 % des sujets examinés et ses causes semblaient être exclusivement liées à une carence en iode

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(Drabo et al, 1992). En 1996, la plus grande enquête, qui a concerné 15 des 30 provinces, a montré que la prévalence du goitre globale atteignait 46% dans la population enquêtée. Cette prévalence qui traduit une situation d'endémicité sévère du goitre était encore plus marquée chez les femmes que chez les hommes (DN, 2010). La stratégie nationale mise alors en place contre les carences en iode est l'iodation du sel de cuisine. Plus récemment, les données de l'Enquête démographique et de santé 2003, ont montré que seulement 47,8% des ménages consomment du sel convenablement iodé. En 2004, une étude nationale conduite par la Direction de la Nutrition a montré que 93,8% des sels vendus sur les marchés étaient iodés. Toutefois, seulement 56,4% de ces sels étaient convenablement iodés (DN, 2010).

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