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Impact des activités minières sur la macrofaune du sol: cas des bassins de rejets miniers de Kipushi et de Musoshi

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par Trésor MUGANGUZI
Université de Lubumbashi - Ingénieur Agronome 2016
  

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1.2.2.3. Fourmis

Les fourmis sont des insectes sociaux formant des colonies, appelées fourmilières (Figure 1-5d), parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d'individus ( Deneubourg, 1991). Elles peuvent se produire en grand nombre dans les sols et sur leurs surfaces.

Les fourmis sont classées dans la famille des Formicidae, dans l'ordre des hyménoptères, c'est à dire des insectes dont les deux paires d'ailes sont membraneuses et fines ( Ouadfel, 2006). Cette famille est subdivisée en 11 sous-familles et compte approximativement 10 000 espèces ( Benyamina, 2013).

Les fourmis mesurent généralement 0.01 à 3 cm, et pesant de 1 à 150 mg. Elles ont un corps constitué principalement de muscles enveloppés dans une carapace chitineuse très résistante. On peut observer que le corps de la fourmi est divisé en trois parties majeures (la tête, le thorax et l'abdomen) bien reconnaissables ( Ouadfel, 2006). Même si la plupart des fourmis sont asexuées, certaines présentent un système reproductif mâle ou femelle ( Ouadfel, 2006).

Figure1-4 : Anatomie de la fourmi ( Ouadfel, 2006)

1.3. Structures biogéniques générées par les activités de la macrofaune du sol

1.3.1. Galeries des vers de terre

Le nombre de galeries dans un sol dépend de l'abondance des vers de terre, mais peut atteindre plusieurs centaines par m2 ( Lee, 1985). Dans les sites avec des communautés de vers de terre importantes, le volume des galeries contribue pour une grande part aux pores du sol et fournit ainsi une voie de passage pour l'air et l'eau dans le sol ( Tomlin et al., 1995). Les expérimentations en microcosmes ont montré que les galeries de L. terrestris augmentaient de 8 à 9 fois la conductivité hydraulique ( Joschko et al., 1989). Des études au champ (in situ) confirmé ces résultats en montrant un transfert d'eau par les galeries de L. terrestris ( Edwards et al., 1992) et une forte corrélation du taux d'infiltration avec la longueur, la surface et le volume des galeries d'un ver anécique Scherotheca gigas mifuga ( Bouché & Al-Addan, 1997).

Cependant, le seul inconvénient enregistré jusque-là est que les galeries de vers de terre peuvent accélérer le transfert en profondeur des produits phytosanitaires vers les nappes phréatiques( Pelosi, 2008).

1.3.2. Turricules de vers de terre

Les vers de terre ingèrent les sols, puis les excrètent à la surface du sol (turricules) ou dans les galeries (fèces) ( Huynh, 2009). Selon leur diamètre, ils peuvent être granulaires, produits par les épigés (très petits et formés par des boulettes fécales isolées) ou globulaires, produits par les endogés et les anéciques (plus grandes et formées de grands agrégats) (Lee, 1985). La quantité de turricules produite peut aller de 40 à 50 tonnes ha-1 par an, ce qui représente une épaisseur de sol de 3 à 4 mm (Lee, 1985).

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