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Comment l'entreprise peut-elle renforcer la cohésion d'équipe?

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par Aurélie Boslé
Ecole Eurpéenne de Commerce - Master Européen Management et Stratégie dà¢â‚¬â„¢Entreprise 2013
  

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C. Un management adapté et adaptable

Le manager, face à ces différentes situations, doit souvent changer son fusil d'épaule, tout en gardant une ligne de conduite cohérente. Chaque manager dispose aujourd'hui de son propre style de management, inspiré néanmoins de grandes théories. Nous nous pencherons sur les quatre principaux styles de management puis nous étudierons les nouvelles fonctions du manager.

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1) Du management directif au management persuasif

Le style directif rentre parfaitement dans ce que l'on appelle l'OST, Organisation Scientifique du Travail. Il repose sur la division du travail, sur la productivité et sur l'unité de commandement hiérarchique. Nous devons l'OST à des théoriciens tels Taylor et Fayol en France.

Le style directif est employé dans une situation managériale où le collaborateur ne sait pas et ne veut pas travailler. Ce type de management à adopter face à un collaborateur qui manque d'assurance face à une tâche à accomplir (peur de ne pas être à la hauteur, peur de perdre le client, peur de ne pas être fait pour le poste). L'objectif est de relativiser, de nuancer le regard du collaborateur sur son appréhension de la situation. Il ne s'agit pas de plaindre le collaborateur ou de pleurer sur son sort. Il faudra que le manager se questionne sur l'aide à lui apporter, mais aussi sur les moyens et pratiques à mettre en oeuvre pour dépasser ce sentiment de peur et ce manque de confiance en lui.

Le manager peut proposer au collaborateur un apprentissage portant sur l'acquisition de connaissances (savoirs), de compétences techniques (savoir-faire) et comportementales (savoir-être).

L'apprentissage du savoir peut se faire à travers des supports écrits sur les caractéristiques du produit, un dessin, ou un graphe...

Le savoir-faire peut s'acquérir à travers la présentation du cadre de l'action suivant la chronologie des différentes procédures qui doivent être maitrisées. Egalement par la visualisation de manière globale des actions devant être entreprises par le collaborateur. De même que le manager doit réaliser l'action devant le collaborateur non seulement pour lui montrer que c'est réalisable mais aussi pour favoriser la modélisation.

L'apprentissage du savoir être est l'axe le plus difficile à mettre en oeuvre car il renvoie à la confiance en soi. Il peut passer par des séminaires de développement personnel ou de coaching.

Le manager doit ainsi garder à l'esprit que le management directif permet au collaborateur de reconnaître et d'accepter un sentiment (généralement de peur), de lui faire exprimer ce sentiment et les conditions à mettre en oeuvre pour qu'il puisse le dépasser. Le management directif trouve aussi son utilité quand il s'agit de décrire les comportements et procédures permettant la réalisation de certaines tâches par le fait de montrer l'exemple en accomplissant la tâche devant le collaborateur. Le manager peut ainsi la lui faire faire sous contrôle jusqu'à ce que le geste juste soit intégré. Des rendezvous fréquents peuvent également être planifiés pour valider l'apprentissage et valoriser les efforts et la réussite ainsi que la qualité du travail réalisé.

Le point commun entre le management directif et le management persuasif est le suivant : le collaborateur ne veut pas travailler. La différence fondamentale est que ce dernier est compétent.

Il s'agit ainsi d'identifier la raison de ce refus afin d'apporter la réponse appropriée. La cause peut être dans l'action proprement dite dont la personne n'accède pas ou ne partage pas la logique mais elle peut être totalement extérieure à l'action pour un problème de forme. L'intervention du manager doit être rapide. Il doit provoquer un échange avec le collaborateur en le centrant sur la finalité de l'engagement demandé. Le

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collaborateur doit comprendre l'intérêt de l'action voire la nécessité de la mettre en oeuvre. Très souvent, la non motivation ne trouve pas sa source dans l'action proprement dite mais dans la manière dont cette action a été amenée et présentée. Cette frustration a généré des comportements rebelles significatifs d'un cycle de résistance. Le meilleur moyen pour favoriser l'expression et l'évacuation du ressentiment est que le manager commence par faire valoir sa vulnérabilité, qu'il reconnaisse sa maladresse, son erreur, sa précipitation. Le blocage trouvait certainement sa source dans un problème de forme et non de fond. Il importe que le manager assume ses responsabilités.

Ainsi, les pratiques du management persuasif consistent à repérer les comportements défensifs, à en prendre la responsabilité, à en faire exprimer les ressentiments et à trouver un terrain d'entente pour atteindre l'objectif.

Nous avons vu, au cours de cette thèse différents outils et moyens pour suivre de telles pratiques managériales. Nous pouvons à présent mettre un nom sur le style de management faisant appel à ces outils.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus