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Comment l'entreprise peut-elle renforcer la cohésion d'équipe?

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par Aurélie Boslé
Ecole Eurpéenne de Commerce - Master Européen Management et Stratégie dà¢â‚¬â„¢Entreprise 2013
  

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2) Du management participatif au management délégatif

Le mode participatif est apparu lorsque des études ont prouvé que la prise en compte du salarié en tant que « sujet psychologique » renforçait la motivation de ce dernier et permettait une meilleure rentabilité économique à l'entreprise. Notons tout de même que le modèle participatif est arrivé en réaction au style directif, qui ne prenait pas assez en compte l'aspect humain des salariés. Le management participatif a ainsi amené une touche d'humanisme dans les organisations.

Le management participatif s'emploie donc dans une situation où le collaborateur cherche à apprendre, à progresser, à acquérir de nouveaux savoirs, et savoir-faire. Le succès de la résolution d'un problème dépendra de la bonne formulation du cadre de l'objectif à traiter et de la décision à prendre.

Il existe différentes techniques permettant au manager d'associer le collaborateur au processus d'apprentissage. Cela peut passer par la présentation de toutes les manières de réaliser une action en variant les comportements et pratiques habituelles, par la détection et l'élimination des comportements inadéquats mais aussi en expliquant au collaborateur les pratiques attendues et les pratiques mises en oeuvre dans d'autres situations, dont on a pu apprécier les résultats positifs.

Dans le cadre d'un apprentissage nouveau, le manager gagnera à segmenter l'objectif en étapes intermédiaires qui deviennent des objectifs à part entière. Cette parcellisation permettra de réaliser l'ampleur de l'apprentissage et de favoriser le maintien de la motivation du collaborateur. Cet apprentissage se réalisera par l'approche successive des procédures et des comportements à mettre en oeuvre.

Pour résumer, nous pouvons dire que la pratique du management participatif consiste à définir l'objectif, à valider la compréhension et obtenir l'accord du collaborateur, à lui demander la manière et les moyens qu'il compte mettre en oeuvre et à définir un plan d'action. Un rendez-vous de validation pourra être planifié, il permettra autant à valider les actions entreprises qu'à valoriser le collaborateur.

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Notons que le management participatif s'identifie au contexte du coaching, conduisant le coach à faire émerger chez son interlocuteur les solutions, les pratiques lui permettant d'exprimer son potentiel pour atteindre ses objectifs.

Lorsque le collaborateur devient autonome professionnellement, et qu'il a acquis cette maturité relationnelle, il peut être envisageable de passer à un autre style de management : le management délégatif.

Déléguer une action, c'est responsabiliser un collaborateur. C'est effectuer un transfert de pouvoir de prise de décision. La délégation ne porte pas sur des tâches d'exécution, mais sur une délégation d'un « morceau » de pouvoir.

La délégation est un contrat de résultat et non de moyen. Le collaborateur s'engage sur un résultat à atteindre conformément à certains critères prédéfinis, les moyens mis en oeuvre lui appartiennent. La délégation renvoie à la notion de responsabilisation et de résultat. L'exécution correspond à une logique d'obéissance et de moyens.

Nous pouvons donc considérer que la pratique du management délégatif consiste pour le manager à : donner la finalité attendue au collaborateur, à faire valoir le résultat attendu, à lui en préciser le cahier des charges. Le manager devra également définir les critères de résultat et planifier un rendez-vous pour validation du résultat, durant lequel il exprimera sa confiance dans son collaborateur.

Il ne s'agit pas de définir les moyens, les procédures ni les comportements conduisant au résultat mais de d'énoncer au collaborateur les éventuelles contraintes, comme des consignes de sécurité par exemple.

Le véritable rôle du manager est donc de donner aux collaborateurs l'envie de faire mieux et de créer un environnement de travail qui leur permet de se dépasser. Les meilleurs managers font le maximum pour supprimer les obstacles qui empêchent leurs collaborateurs de faire leur travail. Ils s'organisent pour obtenir les ressources et la formation dont ceux-ci ont besoin pour être efficaces et plus performants. Cette évolution constante des besoins, des attentes et des volontés au sein des organisations a attribué de nouvelles fonctions aux managers.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle