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Comment l'entreprise peut-elle renforcer la cohésion d'équipe?

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par Aurélie Boslé
Ecole Eurpéenne de Commerce - Master Européen Management et Stratégie dà¢â‚¬â„¢Entreprise 2013
  

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2) Un management collaboratif et responsabilisant

Le management responsabilisant a pour but de susciter, parmi les collaborateurs, de la créativité, de la réactivité et de la flexibilité. Ces trois aspects sont les clés pour créer un climat propice à l'innovation. Notons que l'innovation n'est pas innée ; elle est apportée par un apprentissage c'est à dire à travers l'assimilation de diverses techniques, mais également par la pratique c'est-à-dire via l'habitude d'exercer, l'expérience. A ce stade la confiance en soi est aussi importante car elle permet une liberté de création favorisant le suivi de son instinct. Cet instinct est aussi connu sous le nom d' « intelligence pratique »95. Cette intelligence pratique implique « d'apprendre à détecter et redécouvrir des solutions dans les ressources à portée de main, d'oser recombiner ces ressources pour de nouvelles fins à imaginer en cours d'expérimentation, de laisser s'établir un rapport émotionnel intime avec les ressources disponibles et de cultiver sa capacité à porter attention à son environnement. » Nous ainsi entrés dans une nouvelle ère, celle du management alternatif, en réponse aux limites du management participatif face à la vitesse accrue des changements de l'environnement et à celles des rationalisations scientifiques du management par la performance. Il a ainsi fallu se diriger à tâtons vers un management

95 Lionel Bellenger & Philippe Tramond, Comment manager demain, p.181, ESF Editeur, 2014

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certes responsabilisant mais également collaboratif à travers lequel les managers doivent fonder leur autorité sur l'écoute, l'intuition et le travail d'équipe comme nous l'avons vu plus haut.

L'idée est alors de sensibiliser les équipes au pacte qu'elles acceptent de signer avec leur manager, avec le dirigeant mais aussi avec l'organisation toute entière, au détriment du contrat connu de tous. Ce pacte les rend responsables de leurs actes et de leurs impacts à tous les niveaux de l'organisation. Les managers et leurs collaborateurs prennent ainsi en quelque sorte les rênes de l'entreprise, et agissent comme une équipe d'entrepreneurs. Le pacte est ainsi un

« Accord collectif sur un engagement réciproque des membres d'une équipe. Le respect fonde la confiance mutuelle. (...) Se lancer dans l'établissement d'un pacte fait réellement vivre une expérience collective de prise de décision à un groupe : collecte d'informations pour alimenter la discussion, confrontation des opinions et des raisonnements, recherche d'un accord consensuel plus ou moins précis et élargi, formulation écrite des engagements du pacte. »96

Ce pacte a ainsi des effets bénéfiques sur les signataires, leur apportant de la reconnaissance, d'un point de vue individuel, mais favorisant également la cohésion au sein des équipes, et de par sa valeur pédagogique permet aux membres du groupe d'honorer la définition de l'équipe, dans le sens où toutes les armes leurs sont données afin d'agir ensemble en vue de l'accomplissement d'un objectif commun, voulu de tous.

Nous constatons donc que le travail se voit doté d'une dimension beaucoup plus humaine qu'à ses débuts avec Mayo, Mc Gregor, Maslow et Herzberg, visant à redonner du sens « à la contribution des équipes et un regain de discernement dans les décisions, c'est-à-dire de l'esprit de partage avec des arbitrages. »97. Une transition notable a donc lieu, permettant l'élaboration d'un nouveau management, appelé « slow management », et débouchant sur une « slow attitude ». Lionel Bellenger et Philippe Tramond nous donnent quelques pistes de « slow attitude » dans leur ouvrage intitulé Comment manager demain. Il s'agit donc « de ne plus faire de l'optimisation à tout prix une finalité ; d'organiser le travail en fonction d'objectifs raisonnables et discutés ; de se donner comme priorité de na pas aller au-delà de ce que l'on a prévu pour garder du temps et de l'énergie pour réfléchir ou faire autre chose... ou ne rien faire ; de développer le principe de coresponsabilité entre parties prenantes (dirigeants, investisseurs, actionnaires, clients, collaborateurs...). » Le « slow management » a pour but l'épanouissement humain ; il tient compte des émotions des individus, membres de l'organisation, membres de l'équipe, afin de créer des relations saines et durables entre chacun d'entre eux tout comme entre chacun des acteurs de l'entreprise, comme cités ci-dessus. Cette nouvelle dimension du management offre un bel avenir aux organisations qui prendront la peine de s'y intéresser et de le mettre progressivement en place. La motivation de leur personnel n'en sera que décuplée, car cet état d'esprit collaboratif apporte de la confiance, de la prise de responsabilité, de la coopération et un équilibre juste au sein de l'organisation.

96 Lionel Bellenger & Philippe Tramond, Comment manager demain, p.185, ESF Editeur, 2014

97 Lionel Bellenger & Philippe Tramond, Comment manager demain, p.201, ESF Editeur, 2014

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