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L'impact du pilotage du risque de liquidité dans le secteur bancaire tunisien.

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par wafa skhiri
UTC - finance 2016
  

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B. Le deuxième Pilier : Processus de la surveillance prudentielle.

L'objectif du deuxième pilier est de garantir que les banques disposent de Fonds propres adéquats pour couvrir l'ensemble des risques et les inciter à utiliser de meilleures techniques de surveillance et de gestion des risques. Ces exigences seront motivées au regard des risques suivant : Risque de taux d'intérêt, risque de concentration et le risque de liquidité. Cette démarche se complétera par la validation des méthodes statistiques

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employées au Pilier 1 (Back Testing) , par l'analyse des simulations des situations extrêmes en cas de crises économique ( Stress Testing) et la mise en place d'un processus d'évaluation de l'adéquation du capital interne ( « Internal Capital Adequacy Assessment Process » )

C. Le troisième pilier : Transparence et la discipline de marché.

L'objectif du 3ème pilier est le recours à la discipline de marché grâce à une communication financière efficace sur la structure du capital , l'exposition aux risques et l'adéquation des fonds propres favorisant des pratiques bancaires saines et sûres.

III. Passage Bâle II à Bâle III

:

 

Schéma n° 4: l'évolution de la réglementation prudentielle.

Sources : BCT

L'accord de Bâle III conclu en septembre 2010 vise d'une part à renforcer globalement en quantité et en qualité le capital prudentiel mobilisé par les banques pour faire face à des

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situations adverses et d'autre part à garantir leur liquidité en cas de tensions monétaires. Toutefois, une mise en place progressive du dispositif a été décidée de façon à ne pas étouffer un secteur bancaire déjà fragilisé par la crise économique. Ce Dispositif conduit à renforcer la capacité des banques à absorber les chocs économiques et financiers. Les régulateurs ont ainsi promulgué la réglementation Bâle III pour ces principaux objectifs constituant les 3 piliers du cadre réglementaire

A. Pilier 1 : Le renforcement de la Solvabilité :

Les règles Bale III conduisent à harmoniser la définition des fonds propres, et à renforcer la capacité d'absorption des pertes des établissements de crédit. Il est primordial que les banques détiennent des fonds propres de haute qualité en regard de leurs positions au risque. Les mesures qui ont été appliqué permettront d'éviter l'injection des fonds publics dans le secteur bancaire lors du sauvetage des banques et prévenir la contagion de la crise à l'intérieur du système financier. La crise a montré que certains fonds propres sont moins durs que d'autres dans leur capacité d'absorption des pertes. Il s'agit donc d'améliorer la qualité du « noyau dur » ou « Core TIER 1 » des capitaux des banques. La définition du capital réglementaire a été précisée dans le Communiqué du Comité de Bâle du 26 juillet 2010.

Il s'est avéré que le ratio Mc Donough demeurait insuffisant face aux situations de chocs de grande ampleur. A cet effet, les superviseurs bancaires ont obligé les banques à renforcer davantage leur solvabilité en passant d'un ratio de solvabilité de 8% à un ratio qui respecte un seuil minimum de 10,5%. Aux termes de cette réforme, les banques devront porter le « Core Tier » 2% à 4,5% de leur total des actifs pondérés en fonction de leurs risques.

Il prend donc en considération l'exposition de la banque aux différents risques pro-cyclique et systématique grâce à la mise en place des coussins de sécurité. Un coussin de conservation (conservation Buffer) constitué des actions ordinaires représentant 2.5 % des actifs pondérés sera appliqué vis à vis des risques systématique. Les régulateurs nationaux établiront un coussin contra-cyclique ( Counter cyclical buffer ) allant de 0% à 2,5% du capital . Ainsi, au-delà des exigences minimales de capital, un coussin contra-cyclique additionnel pourra être imposé à la discrétion du régulateur national s'il estime que certaines évolutions macroéconomiques augmentent le risque de chocs d'ampleur systémique. .

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Le filet de sécurité peut être appliquer pour les établissements G-SII ( Globally Sytemically Important Institutions) allant de 0 à 3.5% des RWA , et pour les établissements O-SII ( Other Systemically Important institutions de 0 à 2% des RWA .

A ce titre, les banques doivent disposer d'une composition du capital comme suit :

Schéma n° 5: l'évolution des ratios de capital minimum

Sources : Société général

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984