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Impact de la structure de treillis dans le domaine de fouille de données et la représentation des connaissances.

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par Pascal Sungu Ngoy
Université de Lubumbashi - Diplôme de licence en sciences mathématiques et informatique 2014
  

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Première partie

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Cadre conceptuel et théorique

6

Chapitre 2

Généralités sur la théorie des treillis

C

E chapitre a pour but d'introduire les éléments de base de la théorie des treillis, et s'organise de la manière suivante : La section 2.1 présente un bref historique de la théorie de treillis. La section 2.2 pose les définitions algébrique et ordinale d'un treillis qui introduisent toutes deux la notion de borne superieure et borne inferieure (section 2.2.1). La théorie des treillis repose en partie sur l'existence d'éléments particuliers d'un treillis que sont ses éléments irréductibles qui décrivent la structure même du treillis, et servent à en définir ses générateurs minimaux (section 2.2.2). C'est sur la base des éléments irréductibles que se définissent des représentations d'un treillis qui contiennent l'information nécessaire à sa reconstruction. Il sera introduit également, dans cette section, la table d'un treillis ainsi que son graphe de dépendance (section 2.2.3)

La section 2.3 introduit la représentation d'un treillis sous forme ensembliste par une famille de parties d'un ensemble S, stable par intersection et contenant S lui-même. Cette représentation permet ainsi de manipuler de façon équivalente un treillis sous sa forme algébrique, ordinale ou ensembliste, car tout treillis est représentable par un treillis de fermés (section 2.3.1). Un treillis de fermés est classiquement associé à un système de fermeture, ensemble muni d'un opérateur de fermeture, et l'apport principal de cette représentation ensembliste reside dans le lien unissant treillis et système de fermeture (section 2.3.2). En effet, tout treillis étant représentable par un treillis de fermés, il l'est également par un système de fermeture.

Le système de fermeture étant un ensemble muni d'un opérateur de fermeture est utilisé, non seulement dans le treillis des concepts (section 2.4.1) mais aussi dans le treillis de Galois (section 2.4.2) qui est présenté comme une généralisation du treillis des concepts à des données plus complexes pour lesquelles il existe une connexion de Galois. Ce deux notions réunit feront l'objet de la section 2.4.

2.1 Origine de la théorie des treillis

La notion de treillis définie comme une structure algébrique munie de deux opérateurs appelés borne inférieur et borne supérieur a été introduit par Dedekind et Ernest Schöder, puis oubliée. Elle a été redécouverte et développée au 20e siècle sous diverses formes et terminologies entre 1928 et 1936 dans les travaux de Merger, Klein, Stone, Garrett Birkhoff, Oystein Öre ou encore Von Newman. L'introduction d'un treillis sous forme ordinale, structure ordonnée définie par l'existence d'élé-

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ments particuliers appelés bornes superieures et inferieures, trouve son origine dans les axiomatiques des treillis booléens dues à Pierce en 1880 ou à Huntington. Le terme de treillis a, quant à lui, été proposé par Birkhoff lors du premier symposium sur la structure de treillis en 1938, pour être finalement repris dans son ouvrage de référence « G. Birkhoff. Lattice theory. American Mathematical society, 1st edition, 1967 ». De nombreux ouvrages sur la théorie de treillis portent sur la définition ordinale, en particulier celui de Davey et Priestley ou encore de Grätzer.[2]

Un resultat fondamental de la théorie des treillis se constitue, selon Karell Ber-tet[1], autour d'un résultat principal qui établit que tout treillis fini est isomorphe au treillis de Galois ou treillis de concepts de sa table. Barbut et Monjardet introduisent ainsi le terme de treillis de Galois, alors que le terme de correspondance de Galois a quant à lui été introduit par Öre en 1944. Plusieurs travaux font apparaître la notion d'éléments irréductibles d'un treillis qui permettent par exemple de caractériser certaines classes de treillis, ou encore d'en concevoir des représentations compactes du treillis.

Le treillis des concepts a été introduit dans les années 1980 par Wille dans le cadre de l'Analyse Formelle des Concepts( AFC) avec un ouvrage de référence dantant de 1999, « Formal Concept Analysis, Mathematical foundations. Spriger Verlag, Berlin, 1999 ». L'AFC est une approche à la représentation des connaissances en pleine emérgence dans les années 90 qui définit le treillis des concepts à partir de données binaires de types Objet x attributs. L'émergence du treillis des concepts ces dernieres années s'explique à la fois par la part grandissante de l'informatique dans la plupart des champs disciplinaires, ce qui conduit à la production de données en quantité de plus en plus importante ; mais également par la recente montée en puissance des ordinateurs qui, bien que la taille du treillis puisse être exponentielle en fonction des données dans le pire des cas, rend possible le développement d'un grand nombre d'applications le concernant.[1]

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille