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Le terrorisme dans les relations internationales contemporaines.

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par Amadou Maliki
Université Africaine de Technologie et de Management  - Licence en Relations internationales 2014
  

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B : La recherche des solutions aux conflits violents

De nombreuses organisations terroristes sont apparues sur fond de conflits locaux ou régionaux. Il est en effet fréquent de constater que les conflits qui perdurent se prêtent à une exploitation par les terroristes. De plus, les attentats terroristes surviennent souvent dans le contexte de ces conflits. Le succès de l'action déployée pour les régler et l'attention accordée aux problèmes qui surgissent dans le cadre de ces conflits peuvent contribuer, à long terme, à faire reculer le terrorisme. Trois foyers de tensions, parmi tant d'autres, méritent ainsi un intérêt diplomatique particulier dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, en l'occurrence celui d'obédience islamiste. D'une part, le conflit israélo-palestinien, en ce qu'il suscite le plus de passions et de tensions au Proche-Orient, est l'un des terreaux des actions terroristes à travers le monde et en Israël en particulier155. Si les autorités palestiniennes et les dirigeants des pays arabes ne sont pas dupes face aux discours des terroristes qui brandissent la cause palestinienne pour justifier leurs actions violentes, ceux-ci (les discours terroristes) peuvent recevoir un certain écho parmi les populations civiles plus particulièrement touchées. Les mouvements islamistes palestiniens radicaux, le Hamas et le Djihad islamique, ont perpétré des actes terroristes (et continueront à le faire) afin de recueillir un soutien populaire des masses appauvries par le conflit. En fait, l'effacement de l'ONU à l'égard du processus de paix israélo-palestinien a facilité la détérioration de la situation. Compte tenu du contexte international actuel, le règlement du conflit israélo-palestinien est plus que jamais nécessaire pour empêcher le développement du terrorisme islamiste. La

154Rapport de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), « Changement climatique et sécurité alimentaire dans la zone UEMOA : défis, impacts, enjeux actuels et futurs », juillet 2010, p. 27

155 Adrian MENDY, op.cit.

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solution, à court terme, doit se faire par des pressions internationales sur les belligérants pour que, d'un cote, les terroristes palestiniens soient arrêtés et juges équitablement et que, de l'autre cote, cessent les ripostes militaires disproportionnelles d'Israël. A long terme, l'ONU et les Etats-Unis (principal allié d'Israël) devront oeuvrer en faveur de la création d'un Etat palestinien viable a cote d'Israël. D'autre part la situation en Irak est très préoccupante. Rappelons que la guerre contre l'Irak, menée par les Etats-Unis et leurs alliés, reposait sur des arguments ahurissants. Le 28 janvier 2003, le président américain avait affirmé, dans son discours sur l'état de l'Union, que : « des preuves émanant de nos services de renseignements, des communications secrètes et des déclarations de personnes actuellement en détention révèlent que Saddam Hussein aide et protège des terroristes, notamment des membres d'Al-Qaïda ». Or, un an après, on constate que les arguments majeurs qui ont justifié cette guerre se sont révélés erronés et fantaisistes : aucune arme de destruction massive n'a été trouvée, et les liens avec Al-Qaïda sont apparus inexistants. Aujourd'hui la position des Etats-Unis et de leurs allies dans la guerre contre l'Irak est d'autant plus inconfortable que la situation de la sécurité dans le pays empire avec la création de l'Etat Islamique dont la montée en puissance est favorisée par le conflit syrien. Notons aussi que ce conflit aussi violent fait déjà quatre ans. Ce conflit dont les Etats Unis et les ses alliés notamment la France ainsi que les autres pays de l'Union Européenne sont même les principaux instigateurs avec les pays du Golf, des conflits syrien dans le but de renverser le gouvernement de Bachar Al Assad. Ce fut le cas aussi avec la Libye dont les conséquences sont les conflits qui sévissent l'Afrique Centrale et l'Afrique de l'Ouest. En effet, ces crises, qui se développent dans le monde arabo-musulman et qui conduisent à des confrontations d'intérêts entre Occidentaux et pays en voie de développement, sont sources d'animosité voire de haine immédiatement exploitables par les commanditaires évoqués ci-dessus. Ils fondent le discours idéologique qui permettra le recrutement des agents indispensables à l'action terroriste. Le traitement, voire la résolution, de ces crises doit recevoir la plus grande attention de la part des pays occidentaux qui doivent s'efforcer, notamment au Proche Orient, d'adopter une attitude déterminée mais surtout équitable entre les parties. Certes ce souhait d'une implication plus déterminée sera difficile à exaucer car il impose de convaincre, non seulement les parties en conflit, mais aussi les opinons intérieures occidentales, et les groupes de pression nationaux, du bien-fondé de ce changement d'attitude. Les risques seront tant politiques, pour les gouvernants, qu'humains pour les soldats qu'il faudra inévitablement déployer. Les dirigeants arabes et musulmans sont presque unanimes à le dire et à répéter depuis les attentats du 11 septembre 2001 : il n'y aura pas de solution au terrorisme sans une solution juste et équitable à la question palestinienne. Au centre de ce raisonnement figurent les Etats-Unis, accusés pour son « appui sans faille » à Israël. L'Arabie saoudite, par

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exemple, avait qualifié d'« inéquitable » la position des Etats-Unis sur la question palestinienne et les a pressés de la réviser s'ils veulent, vraiment, mettre fin au terrorisme « s'ils ne révisent pas leur position, les problèmes se poursuivront et ceci n'est pas dans leur intérêt » a déclaré, le ministre saoudien de l'intérieur Nayef Ben Abdel Aziz « il faut que la question palestinienne soit réglé sérieusement si on veut mettre fin aux causes du terrorisme dans le monde arabo-musulman » 156 a-t-il ajouté. Le règlement de cette question est une responsabilité de la communauté internationale puisque les résolutions concernent la Palestine, ont été toutes votées par elle, mais non appliquées. C'est le cas, particulièrement, des résolutions N° 242 et 338, qui constituent pourtant, depuis 1967 et 1973 la référence pour toute solution négociée du dit conflit. Ces deux résolutions sont régulièrement bafouées, vidées de leur contenu et condamnées par ceux-là même qui laborieusement et minutieusement pesé et analysé chacun de leurs mots ; elles sont curieusement devenues « inapplicables » ! 157 .A ce niveau d'échec, qu'elle solution est-elle, donc, possible à ce problème ?On peut reprendre ici quelques suggestions qui ont été un peu oubliées durant le long cheminement de la question palestinienne, telle l'option d'un Etat binational, ou encore une grande Palestine dans la quelle pourrait vivre différentes communautés religieuses, qui permettrait aux juifs de vivre en Cisjordanie et Gaza, et qui autoriserait les palestiniens qui le désireraient, à revenir vivre au sein des frontières de la ligne verte (l'actuel Israël)158.Cette suggestion semble être la seule solution juste et équitable à ce conflit qui est le plus mondialement connu et le plus débattu au sein de l'ONU.

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