WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact des technologies de l'information et de la communication dans le secteur bancaire camerounais.

( Télécharger le fichier original )
par Michel Cyrille ESSONO
UNIVERSITE DE YAOUNDE II - SOA - DESS en Gestion Bancaire et Etablissements Financiers 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B- Les contraintes de la normalisation et d'emploi des TIC

Les facteurs qui compliquent les usages des TIC sont non seulement d'ordres juridique et éthique, mais aussi politique et institutionnel, humains et socioculturels.

1. Les aspects politiques et institutionnels

Le problème de résistance au changement recouvre une importance particulière dans beaucoup de pays africains où existe encore une réticence à revoir et à modifier les politiques nationales concernant les Technologies de l'Information et de la Communication, les processus de mise en exergue des technologies nouvelles, les modes d'organisation et les structures sans oublier les dispositions réglementaires. De plus en plus, les restructurations réglementaires dictées par les pouvoirs publics peuvent également constituer un obstacle.

L'administration collective des droits peut être une solution moins lourde que la négociation individuelle. Elle procure des avantages économiques aussi bien aux détenteurs des droits qu'aux utilisateurs, mais elle peut s'avérer inefficace, voire nuisible, si elle est mise en place sans garantie. Ainsi, la mise en place de formules spéciales par le « matériel du domaine quasi-public » où le paiement pourrait se faire par un abonnement collectif ou par l'entremise des autorités publiques,

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 84

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

est une possibilité qui mérite sérieusement d'être étudiée. Parfois, la bureaucratie joue un rôle de contrôle étroitement lié aux canaux de distribution.

En effet, dans beaucoup de pays en développement, il est interdit de créer des réseaux de télécommunications privés (que les installations soient mises en location ou appartiennent à l'utilisateur) et d'établir les interconnexions nécessaires avec les réseaux publics.

2. Les freins relatifs aux ressources humaines

Le défaut de qualification des ressources humaines réduit considérablement les moyens d'utilisation efficace des Technologies de l'Information et de la Communication au sein des structures bancaires. Il peut également arriver que les ressources humaines résistent au changement du fait qu'il y a la transparence et cela impose de nouvelles méthodes de travail. Il peut aussi arriver que les ressources humaines n'aient pas été associées lors de l'introduction des TIC. Il faut aussi voir si l'environnement du travail est motivant car les gens peuvent attendre une certaine rémunération. Dans un premier cas, les utilisateurs n'ont aucun minimum de «formation numérique» nécessaire afin de pouvoir exploiter avec efficacité et discernement les possibilités présentées par ces TIC. Dans un deuxième temps, les effectifs du personnel technique indispensable au soutien des infrastructures nationales et locales de l'information restent très insuffisants. Toutefois, l'analyse des usages réels chez les formateurs et les utilisateurs présente que cette opportunité grandissante ne rencontre qu'une demande limitée. Il est souligné que le statut de formation dans la vie du travail et sa place par rapport aux autres formes de montée en compétence prouvent largement ces réticences des différents employés concernés53. Il est évident d'observer une dérive possible des moyens mis à la disposition de certains employés qui peuvent passer assez de temps à consulter leurs mails qui naviguent sur la toile.

En outre, une fois que l'engouement des innovations technologiques est passé, dans l'organisation de la banque, il n'est pas rare de voir des employés refuser de communiquer avec les clients via courrier électronique.

A ces facteurs s'ajoutent les obstacles socioculturels. Ces obstacles très réels et handicapants existent en Afrique. Ils peuvent empêcher certains utilisateurs d'accéder aux différentes Technologies de l'Information et de la Communication.

Certaines minorités se heurtent également à d'énormes obstacles, au même titre que les personnes moins instruites ou analphabètes. Pour vaincre ces obstacles, il suffit de prendre des mesures bien ciblées en direction des groupes défavorisés. A la suite des freins qui empêchent l'accès aux

53 Benghozi (P), 2001. « Relations inter-entreprises et nouveaux modèles d'affaires ». Paru dans la « Sociologie Economique », volume 52, octobre 2001.

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 85

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

usages des TIC dans les pays du Sud, quelles pourraient être les contraintes qui pèsent sur les ressources humaines et sur l'environnement bancaire ?

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry