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Impact des technologies de l'information et de la communication dans le secteur bancaire camerounais.

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par Michel Cyrille ESSONO
UNIVERSITE DE YAOUNDE II - SOA - DESS en Gestion Bancaire et Etablissements Financiers 2009
  

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B- La charge et les risques technologiques au sein des banques

Les mutations qui s'opèrent, engendrent de nombreux problèmes sur les activités professionnelles, entraînent des innovations commerciales, technologiques et organisationnelles qui aboutissent aux transformations sociales. Toutefois, il est possible de montrer que la technologie est une charge et de repérer des risques qui découlent de l'utilisation massive des TIC (Lasfargue Yves, 2000) dans cette mutation intense.

1. La technologie comme une charge

L'enquête portant sur les banques camerounaises montre que 12,5% des dirigeants pensent que la technologie représente une charge pour leur banque. D'après ces dirigeants, bien que cette technologie soit un moyen stratégique et un outil incontestable ou indispensable au bon fonctionnement de leur réseau bancaire, elle ne constitue pas une fin en soi. Cela n'est qu'un outil et pour en tirer entièrement profit, des actions d'accompagnement doivent se réaliser pour pouvoir mettre les ressources humaines à niveau.

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 88

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

Il faut également une révision et une refonte des processus de production afin de tenir compte de l'apport de la technologie. Dans ce cas, la technologie semble être un obstacle au développement. De plus, d'après les résultats de l'enquête, 5 sur 40 des services interrogés considèrent que la technologie est une charge pour la banque et précisément, une charge pour les employés de la banque, et cela pour les raisons qui suivent. Malgré l'amélioration de la productivité du travail, les employés ne reçoivent aucune prime d'encouragement (motivations). De nombreux employés qui étaient en bonne santé, souffrent aujourd'hui, avec l'utilisation des micro-ordinateurs, d'une baisse de leur acuité visuelle, des maux de dos et d'une détérioration de la santé. C'est ce qui a amené un bon nombre d'employés, surtout les femmes à se faire consulter chez des médecins. Les employés peuvent aussi avoir peur d'être supplantés par les machines dans les années futures. Ainsi, les employés jugent très pénible la formation continue et la mise à niveau sans fin qu'ils devraient suivre au fur et à mesure qu'une nouvelle technologie apparaît. Quels problèmes pourraient survenir lors de l'utilisation de l'ordinateur au sein de la banque ?

2. les risques technologiques et la sécurité du réseau bancaire

Les employés rencontrent beaucoup de problèmes dans l'utilisation de l'ordinateur et doivent souhaiter de sécuriser le réseau au sein de leur banque.

v Les pannes de l'ordinateur et réactions des utilisateurs

Il semble que les gains de productivité pourraient être beaucoup plus importants si l'on pouvait réduire le nombre de pannes des outils informatiques que la majorité des services de banque affrontent pendant le traitement des opérations. En effet, l'enquête menée auprès des services bancaires, montre que 33% des services interrogés rencontrent des problèmes de pannes de leurs outils informatiques une fois par semestre ; 25% d'entre eux, se trouvent face aux problèmes de pannes de leurs machines une fois par trimestre. Il est aussi relevé que 8% des services se trouvent trois fois par mois face à des problèmes de panne ainsi que les 17% d'entre eux rencontrent respectivement deux fois par mois et une fois par mois des problèmes de panne.

En ce qui concerne leurs réactions face à des problèmes de panne, il ressort des résultats des données recueillies auprès des directions générales des banques que 17% des services attendent que leur ordinateur redémarre. Par ailleurs, 50% des employés accomplissent manuellement leur travail, et d'autres employés (25%) pensent travailler sur un autre ordinateur. 8% des services préfèrent ne rien faire. Ce qui ne fait que contribuer à diminuer progressivement la productivité et par la suite, à réduire considérablement la performance de leur réseau.

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 89

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

En outre, le développement rapide de l'utilisation de la micro-informatique, la croissance, voire l'explosion des réseaux et des communications, favorisent une augmentation des risques technologiques et informatiques. Les risques que rencontrent les banques, peuvent être dus à la multiplication et à la répartition des ressources pour la recherche de la performance, de l'évolution (en cas de montée en charge) et de la proximité :

- pannes au niveau des serveurs d'application ;

- pannes au niveau des serveurs de données ;

- pannes au niveau des réseaux.

v La sécurité du réseau bancaire

Il est évident de sécuriser tout l'ensemble du réseau bancaire qui peut être endommagé par les attaques ou des sabotages de certains individus. Ce qui entraîne de développer des stratégies des systèmes informatiques de la banque.

L'informatisation des banques leur a procuré des outils hautement puissants mais, simultanément, a accru leur vulnérabilité. Toutes les banques ont pensé à la sécurité de leurs réseaux. C'est pour cette raison que l'informatisation exige une sécurité logique totale de leurs réseaux, qu'ils soient centralisés (66%), décentralisés (24%) ou les deux (10%). C'est ce qui explique pourquoi cette sécurité n'a pas échappé aux banques camerounaises.

En outre, ces banques ont mis en place de nouveaux outils informatiques et des ressources humaines capables de mesurer, gérer, surveiller, contrôler et réduire considérablement le risque naissant de ces technologies nouvelles. Les banques ont eu à former des équipes de sécurité et à mettre en place des solutions techniques conformes telles que :

- les utilisateurs y accèdent avec un mot de passe ;

- la mise en place de l'équipe qui est chargée de la gestion du réseau et de la vidéo surveillance ; - la sécurisation complexe par mot de passe autolimitatif ;

- la mise en place de para-feu, des anti-virus et du service informatique et télécommunication.

Mémoire rédigé par ESSONO Mickel Cyrille 90

Impact des Tecknologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

Nous avons vu en parcourant ce chapitre que les Technologies de l'Information et de la Communication constituent un outil indispensable pour le développement des activités des banques commerciales camerounaises. Ces technologies jouent un rôle exponentiel dans le développement des métiers bancaires, car elles ne se limitent non seulement à l'accompagnement du changement, mais elles en deviennent le moteur de production, de distribution et de gain de productivité des banques. Il a été relevé les mobiles ou les motivations qui ont conduit à sous-tendre l'adoption des nouvelles technologies par les dirigeants des banques et les satisfactions qui en découlent. L'introduction des Technologies de l'Information et de la Communication au sein des banques camerounaises, a permis par exemple de pouvoir étendre les champs d'action et d'améliorer les échanges avec la clientèle afin d'accroître la productivité, d'améliorer la qualité des prestations ainsi que de fidéliser les clients. Ces Technologies de l'Information et de la Communication entraînent d'énormes retombées sur les modes internes du travail en ce qui est des fonctions de production et de distribution. En plus, ces technologies permettent aux banques de faire face aux exigences de la clientèle par rapport à l'offre de service et des produits. La productivité de la banque s'améliore grâce aux outils de travail qui permettent de réduire le temps moyen consacré à chaque type d'opérations et d'augmenter le nombre de traitement des opérations.

Néanmoins, certaines limites ont été relevées en ce qui est de la technologie, des finances, des contenus et de l'interface. Aussi, il a été retenu que les mutations des TIC entraînent des risques technologiques comme les pannes de l'ordinateur et se présentent comme une charge pour les banques camerounaises. Toutefois, les stratégies doivent être développées en matière de sécurité du réseau bancaire.

Mémoire rédigé par ESSONO Mickel Cyrille 91

Impact des Tecknologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

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