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Analyse des déterminants de l'offre du café dans la région naturelle de Kirimiro (1990-2012).

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par Jules BARANDERETSE
Université du Burundi - Licence en Economie Rurale 2014
  

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I.3.4. Potentialités agricoles et encadrement caféicole dans la région de KIRIMIRO

I.3.4.1. Les cultures vivrières

Les cultures vivrières y sont diversifiées. On distingue les cultures vivrières saisonnières comme les légumineuses et les céréales, des cultures de soudure, les cultures maraichères et pérennes. En plus, les conditions climatiques et la fertilité du sol permettent de cultiver plusieurs cultures dans le KIRIMIRO. Celles qui donnent de bons rendements sont le haricot et le manioc, suivi de la patate douce et de la banane. Le haricot, la banane et le manioc sont les cultures les plus importantes au niveau de la superficie emblavée, suivi de la patate douce. Le sorgho donne de mauvais rendements dans 9 des 15 communes enquêtées de la région (Ndimurirwo, 1986). Ce même auteur fait remarquer que, le haricot, le manioc, la banane et la patate douce sont les principales cultures à stimuler pour des buts commerciaux à cause de l'existence d'un bon nombre de débouchés et de leurs rendements.

I.3.4.2. La culture du café dans le KIRIMIRO

Le « coffee arabica » est originaire, non de l'Arabie comme la dénomination le laisserait supposer, mais de l'Ethiopie (plateau d'Abyssinie) où il existe de hauts plateaux (1330 à 1900 m d'altitude) de très importants peuplements sauvages de cette espèce. Les botanistes s'accordent sur l'origine africaine (et non Asiatique) de celle-ci. Le café est donc l'unique culture de rente que l'on peut trouver dans la région de KIRIMIRO.

Le KIRIMIRO, tout comme dans les autres régions caféicoles du Burundi, est une zone d'extension du café où les conditions ne sont pas toujours optimales. Les contraintes sont dès lors prévisibles dans ce milieu par rapport au milieu d'origine (Abyssinie, dans les hauts plateaux d'Ethiopie). A titre illustratif, l'examen des précipitations a montré que toutes les régions de la caféiculture subissent une saison sèche. Le MUMIRWA et le BUYENZI semblent être les moins inquiétées à ce point de vue, Sottiaux (1987) trouve que dans le KIRIMIRO, le nombre de mois secs consécutifs varie entre 3,1 et 3,6. Les terres situées au Nord et au Nord-Ouest sont affectées de limitations non contraignantes et peuvent être considérées comme hautement apte à l'arabicaculture. Par contre, au centre, au sud, sud-ouest et à l'est, les limitations sont modérées et les terres sont dites modérément aptes (Sottiaux, 1987).

Nous avons déjà souligné que la région naturelle de KIRIMIRO est faite de collines. Le caféier est souvent planté sur des terres en pente qui doivent dans certains cas faire l'objet d'une lutte systématique comme la punaise du caféier. Elles restent pour cela un risque potentiel de production chez le caféiculteur. Lorsque le caféier exploite un même volume de sol pendant de nombreuses années, il est progressivement épuisé. Cela nécessite une compensation, par la fumure, des éléments exportés.

En outre, le caféiculteur de KIRIMIRO est confronté à des contraintes de paillage, de surface disponible, de la démographie galopante de la région.

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