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Analyse des déterminants de l'offre du café dans la région naturelle de Kirimiro (1990-2012).

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par Jules BARANDERETSE
Université du Burundi - Licence en Economie Rurale 2014
  

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3. Intérêt du sujet

Il n'est plus ici question de rappeler la place du café tant dans l'économie nationale que dans les revenus globaux des ménages ruraux. Le café est produit par environ 76 pays répartis sur les quatre continents, mais aucun ne se compare au Burundi quant à son importance dans la vie socio-économique de ce pays. Même si quantitativement la production burundaise est minime au niveau mondial (0,87%), elle est cependant indispensable pour sa survie et son progrès économique (Hubert, 2001). La caféiculture permet de valoriser le facteur travail très souvent en sous-emploi relatif et qui manque d'autres opportunités vers lesquelles peut être canalisée la main d'oeuvre disponible en milieu rural. Le financement des dépenses publiques, l'importation des biens d'équipement sont tributaires des recettes d'exportation dont la principale source reste le café.

Le café procure un revenu important aux ménages ruraux, ce qui leur permet de se doter des investissements, couvrir des dépenses variées. Ainsi, le café est parmi les produits d'exportation agricoles qui assurent aux producteurs un revenu garanti. Les revenus tirés du café permettent aux caféiculteurs d'améliorer leurs conditions de vie socio-économiques. D'une part, ces revenus sont utilisés pour la construction des maisons, le petit commerce ou d'autres projets de développement. D'autre part, ces revenus peuvent être utilisés pour la satisfaction des besoins sociaux tels que les frais de scolarisation, la couverture des soins de santé, les frais d'habillement, achat de nourriture, etc. Sur le plan macroéconomique, le café occupe une place de choix car il constitue l'une des principales sources de devise du pays. Selon le Rapport de la Banque de la République du Burundi, 2011 ; dans la campagne 2011/2012, le volume du café vendu s'est élevé à 14 074 tonnes pour une valeur de 61 660 214,29 US dollars sur une valeur totale des exportations équivalent à 235,6 Millions de US $; soit 26,17%.

Le café continue à jouer un rôle primordial dans l'économie nationale et cela malgré toutes les tentatives de diversification du secteur des exportations (thé, coton, cultures dites non traditionnelles telles que les fruits et les fleurs,...). Le rôle prépondérant de cette culture dans l'économie nationale est encore une fois confirmé lorsqu'on est amené à considérer son impact dans la balance commerciale. A ce titre, le taux de couverture des importations par les recettes d'exportation en provenance du café se situe autour de 30% (Sindayizeruka, 2002). Le résultat en est l'obligation de développer au maximum la culture du café sans toutefois négliger les cultures nécessaires à la subsistance de la population.

Au Burundi, 600 000 familles pratiquent la caféiculture et pour eux le café représente une source importante de revenus dans l'économie familiale (Kimonyo et Ntiranyibagira, 2007).

« La croissance moyenne du Produit Intérieur Brut (PIB)/an est fortement soutenue par le secteur agricole dont le secteur des cultures de rente est représenté à 83,2% par la culture du café (Banyiyezako, 2003). Le café représentait 85 % des revenus d'exportation du Burundi en 2007 (Banque Mondiale, 2007). De plus, le café remplit un rôle socio-économique d'une importance pour les Burundais. Il est présent dans sept régions naturelles à savoir : MUMIRWA et BUYENZI, réputées de régions de bonne aptitude, KIRIMIRO,  BURAGANE et BWERU qualifiées d'aptitudes modérées et BUYOGOMA et BUGESERA qui sont d'aptitudes marginales (en considérant le café arabica surtout).

Vu que notre pays dépend en grande partie de la valeur des devises que procurent le café, cette culture procure aussi de l'emploi à la main d'oeuvre abondante en milieu rural. L'analyse des déterminants de l'offre du café va permettre aux décideurs de politique agricole de prendre des décisions optimales qui répondent aux besoins de la population compte tenu des contraintes de l'offre mises en évidence.

C'est dans cet ordre d'idées que notre travail qui est intitulé : « Analyse des déterminants de l'offre du café dans la région naturelle de KIRIMIRO » trouve ses racines.

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