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L'ingérence démocratique en relations internationales. Cas de la Russie.

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par Honoré KASONGA BIFUILAYI
Université de Lubumbashi - Graduat en relations internationales 2012
  

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§3 Du Droit d'Ingérence humanitaire au principe de non-ingérence

Il existe bien un principe de non-ingérence selon lequel un Etat ne saurait intervenir dans ce qu'on appelle généralement les affaires intérieures ou la compétence nationale, réservée ou encore exclusive d'un autre Etat.

Le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat, principe sur lequel reposent la relation entre les Etats membres de la communauté internationale depuis 1945, est affirmé par la charte des Nations-Unies en corollaire d'un de ses principes fondateurs, celui de l'égalité souveraine des Etats.53

Depuis son affirmation par la charte des Nations-Unies, ce principe a néanmoins maintes fois été violé, soit clandestinement, par des actions de petite envergure, soit ouvertement lors d'intervention spectaculaires de la part d'un ou plusieurs Etats dans les

affaires intérieures d'un Etat tiers. Les Etats auteurs de ces opérations contraires au droit
de la sauvegarde des droits fondamentaux de la personne. Le principe touche en effet, de près à la question des droits de l'homme.

A. Les Prescrits de la Charte des Nations-Unies

L'article 2 §7 de la charte précise que l'O.N.U ne s'autorise pas à intervenir dans les affaires relevant de la compétence nationale d'un Etat et ne peut en aucun cas obliger un Etat à soumettre ce type d'affaires à une procédure de règlement international.54

Le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat ne souffre légalement aucune exception mais ne fait pas obstacle à l'application des mesures de coercition prévues par le chapitre VII de la charte.

53 La Charte des Nations-Unies, Chapitre VII Article 2 §7

54 IDEM

25

En effet, l'article 2§7 de la charte pose le principe de souveraineté et de nonintervention dans les affaires intérieures des Etats « ne porte en rien atteinte à l'application des mesures de coercition prévues au chapitre VII », ce chapitre vise les mesures de rétorsion diplomatique, économique, voire militaires arrêtées par le conseil de sécurité dans l'exercice de sa fonction de police internationale.

Il ne s'agit pas en l'occurrence d'ingérence à proprement parlant puisque le conseil de sécurité assure dans ce cas sa mission de garant de la paix et de la sécurité internationale pour régler un différend entre Etats et mettre fin à une agression. L'intervention en question n'est donc pas illicite et correspond à l'Etat de police instauré par la charte des Nations-Unies en 1945. On peut par contre qualifier d'ingérence l'acte par lequel le conseil de sécurité prendra des mesures pour mettre fin à une situation interne à un Etat qu'il considéré comme mettant en péril la paix et la sécurité internationale.

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