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L'ingérence démocratique en relations internationales. Cas de la Russie.

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par Honoré KASONGA BIFUILAYI
Université de Lubumbashi - Graduat en relations internationales 2012
  

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§2 L'intervention préventive dans le cadre du droit d'ingérence humanitaire

En un second temps, la guerre préventive pourrait être considérée, dans certains cas, comme une ingérence militaire, à des fins humanitaires. La guerre préventive aurait des lors pour but de prévenir des violations graves des droits de la personne ou de rétablir le respect de ceux-ci dans une région ou un Etat détermine.

La guerre préventive menée dans ce cadre serait dès lors compatible à l'action menée au KOSOVO. Dans l'un et l'autre cas, des arguments humanitaires étaient présents dans les argumentations des protagonistes de l'intervention. Il s'agit dans le cas du KOSOVO, de mettre un terme au massacre des populations Albanaises et aux violations flagrantes des droits de l'homme perpétrées dans le dessein d'une véritable épuration, ethnique et dans le cas de l'Irak, de mettre fin à un régime politique odieux et dictatorial.

On a cependant vu que l'intervention militaire à des fins humanitaire contrevenait aux principes de souveraineté des Etas et au principe d'interdiction du recours à la force, déterminée par la charte des Nations Unies. On ne peut en outre déduire de la pratique, un accord implicite de la communauté internationale quant à une nouvelle lecture, moins restrictive, de ces principes.68

Si l'intervention militaire humanitaire entant que telle n'est pas conforme aux yeux du droit international il n'en va pas de même lorsque celle-ci se place sur le terrain du maintien de la paix et de la Sécurité internationales.

Dans cette optique, le recours à la force devrait être le fait du Conseil de Sécurité, dans le cadre de sa mission de maintien de la paix et de la sécurité collective. Si l'organisation

68 PIERRE MARIE DUPUY : op cit PP 34,37

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de Nations Unies n'est pas en mesure de pouvoir assumer ce rôle.69Le recours à la force par un Etat ou une coalition d'Etats doit au moins faire l'objet d'un mandat exprès de la part du Conseil de Sécurité.

On pourrait également envisager que ce droit d'ingérence devienne un droit consacré à part entière par le droit international suite à une refonte de celui-ci de manière à, l'adapter aux priorités de nature humanitaire. Même dans ce cas, l'intervention militaire menée dans ce cadre ne pourra avoir lieu qu'en vertu d'un mandat donné par le Conseil de Sécurité après vérification de l'urgence humanitaire en question. C'est pour pallier d'une part, au risque de l'appréciation subjective de l'Etat qui se propose d'intervenir et d'autre part, à celui d'une adaptation du droit en faveur des puissants uniquement que l'on estime indispensable un établissement de conditions et une vérification de la réalisation de celle-ci, préalable à l'intervention.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius