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Rôle du conseil de sécurité de l'ONU dans l'admission de la Palestine comme membre de l'organisation.

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par Adolphe ABELI BUTCHUMI
UNIGOM - Licence 2011
  

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h) le mandat britannique (1922 - 1948)

Lors de la première guerre mondiale, la grande Bretagne, la France et la Russie décidèrent en secret de se partager le proche- orient. Ces grandes puissances croyaient que la Palestine constituait un cas particulier en raison de l'enjeu symbolique des lieux saints et que la région devait bénéficier d'un statut international, ce qui sera fait en 1916 lors des accords de SYKES - Picot.

En 1917, les Britanniques s'emparèrent de Jérusalem et forcèrent l'Empire Ottoman à la capitulation. Par le traité de sèvres de 1920, l'Empire ottoman fut démantelé et perdit ses territoires Arabes du proche - orient. La société des Nations (SDN) plaça alors la Palestine (Jordanie et Israël actuel) la Syrie du sud (Transjordanie) et Irak sous mandat britannique, Tandis que la France obtenait le contrôle du Liban et la syrie. Les britanniques, furent changés de la défense et de la sécurité du territoire Palestinien, de l'immigration, du service postal, des transports et des installations portuaires. En même temps, lors de la déclaration Balfour de 1917, la grande - Bretagne promit aux juifs, dont l'aide apportée à l'effort de guerre avait été précieuse, un « foyer national » juif.

Cette promesse fut par la suite ajoutée dans le mandat conféré à la Grande-Bretagne par la société des Nations en 1922. Le terme de Palestine redevint alors en usage. L'article 22 du mandat traitait de trois langues officielles.

Le statut des langues a été défini par la Grande-Bretagne dans l'ordonnance prise en conseil privé de la Palestine (Palestine order in council), promulguée le 10 octobre 1922, qui tenait lieu de constitution. L'article 82 stipulait que l'anglais, l'arabe et l'hébreu seraient les trois langues officielles des actes d'autorités publique, de l'Assemblée législative, de l'administration, les cours de justice, etc.

Cet article de l'ordonnance de 1922 a été le seul texte juridique à portée linguistique jusqu'à la création de l'Etat d'Israël (1948).55

54 KHALIDI. Walid. op.cit, P100

55 Idem., P101

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Durant toute la période du mandat britannique, l'Anglais devint la principale langue utilisée par le gouvernement. Soulignons que l'Anglais, l'Arabe et l'Hébreu ont été mentionnés dans cet ordre hiérarchique comme les langues des documents officiels. Dans les écoles chaque communauté disposait de son système et l'enseignement été dispensé soit en Arabe, soit en Hébreu, soit en Anglais. Dans les écoles britanniques, seul l'Anglais été enseigné ; dans les écoles arabes privées, le français et l'italien pouvaient également être pendant les trois décennies qui ont suivi, il y a eu une augmentation considérable de l'usage et de la diffusion de l'Anglais en Palestine.

D urant leur mandat, il s'avère difficile pour les Britanniques de concilier leurs promesses contradictoires, tant à l'égard des juifs que des arabes. Les juifs voulaient leur K foyer national », alors que les Palestiniens refusaient que les britanniques puissent promettre à une troisième partie des terres qui ne leur appartenaient pas.56

Cependant, les devoirs de l'Administration britannique envers les arabes étaient beaucoup plus simples : il s'agissait simplement de K veiller à la préservation de leurs droits civils et religieux ». Comme on pouvait s'y attendre, cette asymétrie du mandat britannique ne devait pas être acceptée par les leaders Palestiniens. Dés le début, les Palestiniens exigèrent de respecter les accords anglo-égyptiens qui prévoyaient la formation d'un royaume arabe indépendant recouvrant toute la région. Toute fois, K les arrangements coloniaux » entre la France et la Grande-Bretagne en décidèrent autrement notamment du fait que les Français déposèrent en 1920 le roi Fayçal de Syrie, mettant fin ainsi au projet de royaume arabe unifié. Pendant que les britanniques respectaient à la lettre leur engagement vis-à-vis du sionisme, les arabes firent tout pour faire à cette entreprise, mais en vain.57

Après 1928, lorsque l'immigration juive augmenta à nouveau, la politique britannique oscilla entre les pressions Arabes et juives. L'immigration fit un bon à partir de 1933, soit avec l'avènement du Nazisme en Allemagne. En 1935, près de 62000 juifs arrivèrent en Palestine. La peur d'une domination juive fut la principale cause de la révolte arabe qui éclata en 1936 et continua par intermittence jusqu'en 1939. A fin de ménager et apaiser les arabes, la Grande-Bretagne publia un K livre blanc » qui restreignait l'immigration juive. Interdisant l'achat des terres et prévoyait

56 KHALIDI. Walid. op.cit, P102

57 Idem p103

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la création en Palestine d'un Etat fédéral du bi- national regroupant Juifs et Arabes avec une majorité arabe. Les sionistes refusèrent cette proposition. 58

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