WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Rôle du conseil de sécurité de l'ONU dans l'admission de la Palestine comme membre de l'organisation.

( Télécharger le fichier original )
par Adolphe ABELI BUTCHUMI
UNIGOM - Licence 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION PARTIELLE

Le Conseil de Sécurité joue un grand rôle quant à l'admission d'un Etat membre. Cas Palestiniens. Pour que la Palestine devienne membre à part entière des Nations- Unies, le Secrétaire Général doit transmettre cette demande au Conseil de Sécurité de l'ONU. Pour que le conseil accepte cette demande d'adhésion, au moins neuf de ses 15 membres doivent se prononcer en faveur de celle- ci lors d'un vote, tandis que les cinq membres qui ont un droit de veto doivent soit voter en faveur de l'adhésion soit s'abstenir.

Si elle était acceptée, cette candidature serait alors présentée à l'Assemblée Générale, ou elle devrait être approuvée par deux tiers des Etats membres.

L'Assemblée Générale ne peut approuver de candidature de membre sans une recommandation positive du Conseil de Sécuri.

101 The UN security council and the Rule of Law. Final report and Recommendations from the Austrian initiative, 2004- 2008. * Subjects of UN security council vetoes et changing Patterns in the use of the veto in the security council.

* The UN security council and the Rule of Law.

Final Report and Recommendations from the Austrian initiative, 2004- 2008, p.11

69

CONCLUSION GENERALE

Notre travail a cherché à savoir le rôle du Conseil de Sécurité de l'ONU dans l'Admission de la Palestine comme membre de l'organisation. En effet, la reconnaissance d'un Etat sur le droit international est basée sur des éléments constitutifs ; l'autorité Palestinienne, mais le Hamas à Gaza, ne peut avoir une politique linguistique très développé en raison de sa situation particulière. La Palestine ne constitue pas encore un Etat et elle ne possède pas tous les pouvoirs et privilèges d'un Etat souverain.

Néanmoins, l'autorité de la Palestine a orienté tant bien que mal sa politique vers l'arabisation tout en restant tributaire de l'anglais depuis le mandant britannique. C'est donc une politique encore en voie d'élaboration et en ce sens, elle rassemble un peu à celle de plusieurs autres Etats arabes. D'une part, cette politique promet une langue officielle qui n'est parlée par personne (l'arabe classique), d'autre part, elle ne favorise que fort peu la langue des Palestiniens, l'arabe Palestiniens.

De plus, la Palestine est restée attachée à la langue Coloniale, l'anglais. Lorsque la Palestine sera devenue un Etat de droit, lorsqu'elle vivra en paix avec son puissant voisin, il est probable que la politique de sa reconnaissance à l'ONU changera. Pour ce faire, il faudra au préalable avoir réglé la question des colonies de peuplement Juives et régler les conflits entre l'autorité Palestinienne et le Hamas. Les Palestiniens ne sont pas au bout de leurs peines ; En attendant, l'autorité Palestinienne ne peut que se contenter d'une politique sectorielle limitée, pour l'essentiel, à l'éducation. Même dans ce secteur, des améliorations seraient possibles dans un avenir meilleur.

Il faudrait que le futur Etat s'ouvre davantage sur d'autres langues que l'anglais. Compte tenu de sa situation géographique et de l'imbrication des israéliens et des Palestiniens, la Palestine aurait intérêt à faire de la place à l'hébreu et à d'autres langues occidentales (que l'anglais). Idéalement, on peut espérer qu'un jour des accords de réciprocité entre l'Etat Juif et l'Etat Palestinien, puissent favoriser tant l'arabe que l'hébreu dans les deux pays. Pour le moment, c'est encore une vue de l'esprit totalement virtuelle, Et l'Etat Palestinien n'est pas pour de main, car bien que le président américain, Barack Obama favorise ouvertement la création d'un

Etat Palestinien, il s'est heurté à l'intransigeance du gouvernement Israélien
de Netanyahu.

70

Quant à sa position stratégique, la Palestine n'existe pas comme Etat Indépendant, son statut n'est pas encore définitif. La Cisjordanie et la bande de Gaza qui forment aujourd'hui la Palestine, font partie des « territoires occupés » par Israël. Quant aux Nations Unies sont statut actuel n'est pourtant que celui d'une entité observatrice à l'Assemblée de l'ONU où elle est représentée par l'organisation de libération de la Palestine (OLP).

En ce qui concerne le blocage de l'admission de la Palestine comme membre à part entière de l'ONU par l'un des cinq des membres permanents du conseil notamment les Etats-Unis suite aux intérêts stratégique entre l'Israël, parce que l'Israël est considéré comme le cinquante- unième Etat Américain et la majorité des Juifs Américains votes pour les démocrates Américain, lors de

l'élection présidentielle, mais la question est de savoir, la Palestine a-t- elle
d'autres possibilités d'améliorer son statut à l'ONU ? L'autorité Palestinienne pourrait également présenter à l'Assemblée Générale une résolution demandant aux Etats membres de reconnaître la Palestine de manière bilatérale et de soutenir sa demande pour devenir membre de l'ONU et d'autres organisation s internationales.

Ce pendant, si la question devait lui être soumise, l'Assemblée aurait plusieurs

possibilités : elle pourrait recommander que la Palestine devienne un Etat
observateur non membre, le même statut que celui dont Jouit le vatican.

Ce statut ne nécessiterait pas l'approbation du Conseil de Sécurité et pourrait être obtenu à la majorité simple lors d'un vote à l'Assemblée Générale, les droits et privilèges qui y sont associés ne sont cependant pas définis ; ce qu'impliquerait l'obtention de ce statut d'observateur à l'ONU en 1974, l'Assemblée Générale peut augmenté ses droits de participation, qui sont désormais quasiment identiques à ceux d'un Etat observateurs non membre.

L'Israël reste la puissance d'occupation en Cisjordanie- y compris à Jérusalem- Est et dans la bande de Gaza, car il conserve le « contrôle effectif » de ces deux zones. Ses agissements dans ces territoires sont donc encadrés par les dispositions pertinentes du droit humain. En tant que puissance d'occupation, Israël est responsabilité resteront les mêmes, quelque soit le chemin que prendra la demande d'adhésion Palestinienne aux Nations Unies.

Les efforts de l'autorité Palestinienne pour faire reconnaître la Palestine comme Etat lui permettent- elle de ratifier des conventions et traités internationaux

71

des droits humains. En particulier le statut de Rome de la cour pénale internationale (CPI).

Le pacte international relatif aux droits civils et politiques et le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels sont tous deux ouverts à la signature des membres des Nations Unies et des Etats ayant été invités à y devenir partie par l'Assemblée Générale. Une résolution de l'Assemblée Générale pourrait donc permettre à la Palestine de devenir partie à ces traités, même si le statut de la Palestine au sein des Nations- Unies n'était pas amélioré, mais aussi selon Washington, admettre la Palestine à l'ONU serait un acte unilatéral qui mettrait en péril le processus de paix c'est-à-dire que la naissance d'un Etat Palestinien ne peut venir que de négociation avec Israël.

Nous n'admettons n'avoir pas épuisé tout le sujet, rien n'empêcherait à d'autres chercheurs, soit de nous compléter, soit de nous redresser.

72

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein