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à‰valuation coà»t efficacité du projet de prévention du VIH/sida en Afrique centrale.

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par Noel Magellan Nino NSONG NTOCK
ISTA-CEMAC - Master en Analyse et Evaluation des Projets 2015
  

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I.5 .3. La centralisation des projets qui induit des déformations et des ajustements dans la mise en oeuvre

L'ACMS a été présenté comme le maître d'oeuvre du PPSAC au Cameroun. C'est cette structure qui est chargée d'implémenter le projet sur le terrain. A cet effet, un contrat de services a été signé entre l'OCEAC le maitre d'ouvrage du projet et ladite structure. Mais, l'ACMS n'a pas à sa charge uniquement la mise oeuvre du PPSAC. Tout comme l'OCEAC, beaucoup d'autres institutions et Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ont paraphé des accords avec elle. C'est le cas par exemple du Fonds mondial (Round 9) qui lui confié la mise en oeuvre de la lutte contre le paludisme aux côtés du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP).

Dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA, deux autres projets sont mis en oeuvre par l'ACMS. Il s'agit notamment du projet d'Accès Universel au Préservatif Féminin (UAFC) qui a pour but de réduire le nombre de nouvelles infections à VIH, le nombre de grossesses non désirées et d'élargir l'offre en matière de contraceptif au Cameroun ; sa cible principale étant les femmes de 15 à 49 ans. L'autre projet visant la lutte contre le VIH/SIDA est le projet CAS-Cameroun (CAS étant mis pour Coup d'Arrêt SIDA) ; celui-ci vise la prévention du VIH/SIDA auprès des hommes en tenue. Toutefois, des dires des responsables de l'ACMS, le budget du PPSAC représente en général plus de 80 % de l'enveloppe consacrée à la lutte contre le VIH/SIDA.

Disposant d'un vaste portefeuille de projets à mettre en oeuvre, l'ACMS est souvent tentée de procéder à des ajustements dans la mise en oeuvre en vue d'optimiser ses déplacements sur le terrain. La quête de cette optimisation se fait souvent au détriment de l'exécution normale de certains projets. Par exemple, si l'on considère le résultat 2 du PPSAC qui vise la promotion des comportements à moindre risque, trois des huit indicateurs utilisés pour appréhender ce résultat font référence à la santé sexuelle de reproduction. C'est le cas par exemple de IR2.6 (le pourcentage des femmes en âge de procréer qui connaissent au moins trois méthodes contraceptives), IR2.7 (le pourcentage des femmes en âge de procréer ayant utilisé une méthode contraceptive au cours d'une période donnée) et enfin IR2.8 (le pourcentage d'hommes ayant accepté la pratique de la planification familiale). Le souci avec le PPSAC c'est qu'il ne permet pas d'approvisionner en contraceptifs autres que les préservatifs masculins. Ainsi, le PPSAC mesure des activités qu'il ne réalise pas.

Sur le terrain, un projet (Pro Fam) financé par l'USAID est lui chargée de promouvoir l'utilisation des différents contraceptifs auprès des adultes en âge de procréer. Les résultats atteints par ce projet sont généralement imputés au PPSAC. Par ailleurs des ajustements de planning sont souvent observés entre les activités du PPSAC et celles du projet Pro Fam.

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