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à‰valuation coà»t efficacité du projet de prévention du VIH/sida en Afrique centrale.

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par Noel Magellan Nino NSONG NTOCK
ISTA-CEMAC - Master en Analyse et Evaluation des Projets 2015
  

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I.2 Un acteur majeur du financement de la lutte : le fonds mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme

Le fonds mondial est aujourd'hui le principal donateur de l'aide en faveur de la lutte contre le VIH/SIDA. En 2009, les fonds qu'elle a engagés ont permis de soutenir près de 286 programmes de lutte contre le SIDA dont près de 140 se trouvant dans les pays en voie de développement. Bien qu'elle cible aussi la tuberculose et le paludisme dans ses interventions, le fonds mondial consacre généralement près de 60 % de ses ressources à la lutte contre le SIDA. Il semble de ce fait approprié de s'appesantir davantage sur son fonctionnement ; c est l'objet des développements ci-dessous.

Le fonds mondial est une institution financière internationale qui promeut la création de partenariats entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les communautés affectées en vue d'atteindre plus efficacement les besoins des populations touchées. En effet la gouvernance de l'institution présente l'originalité de faire peser d'une même voix au sein de son administration les différents acteurs susmentionnés. Il convient de mettre l'emphase de prime à bord sur le fait que le fonds mondial est un instrument de financement pas un exécutant. La structure ne met pas en oeuvre directement les programmes, elle se contente de financer, lorsque cela est justifié des programmes élaborés par les pays récipiendaires conformément à leurs priorités en matière de santé.

Pour la plupart des pays d'Afrique Subsaharienne, le fonds mondial est le principal financeur de la lutte contre le SIDA, mais aussi de la tuberculose et du paludisme. En 2009, on estimait à près de 9 milliards de dollars11(*), le montant des fonds engagés par l'institution financière pour la lutte contre le sida sans le monde. Plus de la moitié de ces fonds étaient destinés à des programmes dans les pays d'Afrique Subsaharienne.

Entre 2002 et 2007, le fonds mondial a fonctionné essentiellement à l'aide d'un système de rounds, l'institution lançait périodiquement des appels à proposition et chaque appel constituait un round de financement. Depuis le premier round en 2002, il y a eu généralement un round de financement par an. Cependant en 2007, il a été mis en place un nouveau circuit de financement. Contrairement au système des rounds, les candidatures se faisaient généralement sur invitation en fonction des performances antérieures dans la mise en oeuvre des programmes.

I.3 Financement international de la lutte contre le VIH/SIDA au Cameroun

A l'instar de plusieurs pays d'Afrique Subsaharienne, le financement de la lutte contre le SIDA au Cameroun repose en majeure partie sur l'aide internationale. Vers la fin de la décennie 80, la part du budget total de l'Etat consacrée à la lutte contre le SIDA était estimée à seulement 0,4 % (Nkoa F. C. et al.). Entre le milieu de la décennie 80 et l'année 2000, six principaux bailleurs se sont illustrés dans le financement de la lutte contre le SIDA au Cameroun. En première place figure les Etats-Unis (à travers leur agence de développement l'USAID) avec plus de 11 millions de dollars d'engagement, suivi de la France avec un peu plus de 3 millions de dollars. Y figurent aussi, le Communauté des Etats Européens, le Programme des Nations Unies pour le Développement, l'Organisation Mondiale de la Santé et le Japon. Les engagements de ces six bailleurs s'élevaient à près de 18 millions de dollars US. Les acteurs multilatéraux sont aussi présent sur la scène nationale à cette époque ce sont principalement; le FNUAP et l'UNICEF.

Le pays a en outre bénéficié du financement du fonds mondial, du programme multi pays de la Banque Mondiale (ce programme ne couvrira que la période 2000 à 2005) et du PEPFAR.

Il convient de souligner toutefois que la mobilisation du financement au Cameroun s'appuie sur des plans stratégiques élaborés par sa structure technique chargée de la coordination de la lutte contre le SIDA à savoir le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS). Le plan actuellement mis en oeuvre est le plan stratégique national (PSN) 2014-2017 issu de la révision du plan stratégique 2011-2015. Avant ceux-ci, deux autres plans ont été élaborés depuis la création du CNLS. Ce sont successivement les premiers (1988-1992) et seconds (1993-1995) plans à moyen terme qui ont permis de mobiliser près de 20 millions d'euros presque totalement (à près de 90 %) par voie bilatérale. A la suite des deux précédents plans, l'on note le premier plan stratégique de 2000 à 2005 qui a permis de mobiliser près de 180 millions de dollars qui provenaient à près de 80 % de sources multilatérales. A côté du plan stratégique 2014-2017 et du plan stratégique 2011-2015, on peut citer pour terminer le plan stratégique national 2006-2010.

* 11 Site du fonds mondial

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote