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Prévalence de l'obésité abdominale et antibiorésistance chez les patients souffrant des infections entériques venus en consultation a l'hôpital Ad-Lucem de Mbouda


par Yawalle GUISSERBE
Université de Dschang - Master 2 Biochimie clinique 2019
  

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I.1.6. Traitement de l'obésité

L'obésité abdominale est une maladie chronique et récidivante relevant d'un traitement au long cours, qui ne se limite pas sur la simple prescription d'un régime. Différents éléments conditionnent les choix stratégiques : l'importance de l'obésité abdominale, ses déterminants et conséquences, les comorbidités et le stade évolutif (WHO, 2001). En effet, il existe de très nombreux traitements contre l'obésité abdominale, notamment les traitements non médicamenteux, les traitements pharmacologiques et la chirurgie.

I.1.6.1. Traitement non médicamenteux

Plusieurs éléments peuvent contribuer à la diminution du poids : les pratiques d'activité physique, le contrôle du régime alimentaire et les interventions psychologiques.

I.1.6.1.1. Activités et exercices physiques

L'activité physique a de nombreux effets bénéfiques quels que soient le tour de taille et l'âge. Pour perdre du poids il est plus efficace d'associer l'exercice physique au régime que de faire l'un ou l'autre isolément (Skender etal., 1996); l'exercice physique limite également la perte de tissu maigre au cours des régimes amaigrissants (Garrow et Summerbell, 1995) et limite la reprise de poids (Wing, 1992 ; Skender et al., 1996).

I.1.6.1.2. Prise en charge alimentaire

Globalement les mesures diététiques sont à mettre en place systématiquement en prévention secondaire, et dès lors que le LDL-cholestérol dépasse 1,3 g/l ou la triglycéridémie dépasse 1,5 g/l en prévention primaire (Moulin et Vergès, 2016). Une modification du style de vie individualisée combinant activité physique, apports alimentaires encadrés et pas forcément centré sur la perte de poids pourrait avoir un impact sur le risque de maladies cardiovasculaires à long terme. Ce sont les recommandations consistant à mettre en place une diététique de type diète méditerranéenne avec consommation abondante d'huile d'olive et de fruits à coque qui ont le niveau de preuve le plus élevé actuellement (Moulin et Vergès, 2016). Il est très important non seulement pour des patients dyslipidémies mais aussi pour des personnes saines de consommer des aliments moins transformés et pauvres en acides gras trans, en encourageant l'utilisation d'huile végétale à domicile, et en veillant à un approvisionnement adéquat et durable des aliments riches en poisson, fruits, légumes, céréales et noix (OMS, 2003).

I.1.6.1.3. Interventions psychologiques

La thérapie comportementale et la thérapie comportementale cognitive visent à changer les habitudes qui contribuent à la surcharge pondérale. D'après des études randomisées, la combinaison d'une telle intervention et d'un régime amaigrissant entraîne une perte de poids supplémentaire (Shaw etal., 2005).

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