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Le droit de l'enfant à  l'éducation en tant qu'objectif de développement durable: cas de l'enseignement primaire au Sud-Kivu


par Joshua Espoir Birabaluge
Université Officielle de Bukavu  - Graduat 2019
  

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B. LA GARENTIE DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE au SUD-KIVU

a. REPRÉSENTATION

Le Sud-Kivu est l'une des 26 provinces qui constituent la RDC conformément aux dispositions de l'article 2 de la constitution. Ses difficultés sont les mêmes comme au niveau national.

Avec un taux de pauvreté de 84,7%, le Sud-Kivu compte parmi les provinces qui ont une incidence de la pauvreté plus forte que la moyenne nationale (71,3%). Sa population est très jeune puisque la moitié a moins de 15 ans. Le chômage en milieu urbain y est très élevé (22,2%). Cette province présente un faible taux net de scolarisation du primaire de 53,3%. Le taux de mortalité infantile est très élevé (126%) et nettement au-dessus de la moyenne nationale (92%). Par ailleurs, très peu des ménages sont raccordés à l'eau potable dans leurs parcelles (14,8%) et encore moins d'électricité (2,5%). Les services de santé sont très insuffisants : 16 lits pour 100000 habitants et on compte un médecin pour 27.699 habitants, loin en dessous de la norme de l'OMS qui est de un médecin pour 10.000 habitants. Quant à l'assainissement, 99,5%des ménages ne bénéficient pas des services de voirie pour l'évacuation des ordures et 8% ne disposent pas de toilettes. Ces statistiques montrent les mauvaises conditions de vie des habitants du Sud-Kivu.110(*)

Le problème majeur à résoudre par la province, en priorité demeure la paie des enseignants. Pour y parvenir, la province doit disposer d'un budget capable de relever le déficit.

Il appert que pour rendre l'enseignement universel effectif au Sud-Kivu, la province devrait soit améliorer son budget en 2019, ou faire appel à la caisse de péréquation pour lui venir en aide. Quoi qu'il en soit, la priorité demeure la paie des enseignants pour améliorer tant soit peu la qualité de l'éducation et parvenir à assoir certaines stratégies internes et externes à la salle des classes.

Le Sud-Kivu est situé à l'Est de la République Démocratique du Congo, approximativement entre 1°36' de latitude Sud et 5° de latitude Sud d'une part et 26°47' de longitude Est et 29° 20' de longitude Est d'autre part. Il a une superficie de 65.068 Km² soit 3% de la superficie totale du pays. Il est limité à l'Est par le Rwanda, le Burundi et le lac Tanganyika, au Nord par le Nord Kivu, à l'Ouest par le Maniema et au Sud par le Maniema et la Province du Tanganyika démembrée de l'ex-Province du Katanga. Créée en 1988 par l'Ordonnance-loi n° 88 - 031 du 20 juillet 1988 modifiant et complétant l'Ordonnance-loi n° 82 - 006 du 15 février 1982 portant organisation territoriale, politique et administrative de la République Démocratique du Congo ayant consacré le démembrement de l'ex-Province du Kivu en 3 Provinces (Maniema, Nord Kivu et Sud-Kivu) la Province du Sud-Kivu a une Ville, 8 Territoires, 5 Secteurs et 18 Chefferies.

Il s'agit de la Ville de Bukavu, des Territoires de Fizi, Idjwi, Kabare, Kalehe, Mwenga, Shabunda, Uvira et Walungu ; quant aux Communes, notons la Commune de Bagira, Ibanda et Kadutu. Pour les Secteurs nous pouvons citer le Secteur d'Itombwe, Lulenge, Mutambala, Ngandja et Tanganyika ; s'agissant des Chefferies, notons la Chefferie de Bafuliru, Bahavu, Bakisi, Basile, Bavira, Buloho, Burhinyi, Kabare, Kaziba, Luhwinja, Lwindi, Ninja, Ngweshe, Ntambuka, Plaine de la Ruzizi, Rubenga, Wakabango 1er, Wamuzimu Les communes sont subdivisées en quartiers et ceux-ci en avenues ou rues. Les Secteurs et les Chefferies sont subdivisés en groupement (185 au total) et ceux-ci en villages (environ 2606 au total).

En effet, pendant la période de transition politique 2003-2006,le pays était moins préoccupé par les OMD que la recherche de la sortie de crise et la préparation de la configuration politique de la 3eRépublique. Cependant, quelques stratégies ont été, en même temps, timidement définies afin de permettre à la RDC de s'engager, bien qu'en retard, dans le programme de l'EPT, notamment dans les volets retenues par des OMD.111(*)

Au-delà de la transition politique, outre le fait que la nouvelle constitution, promulgue le 18.02.2006, préconise l'organisation d'un enseignement primaire à la fois gratuit et obligatoire(article43) et érige la lutte contre l'analphabétisme en un devoir national(article 44),111(*)le gouvernement issu des premières élections libres et démocratiques a retenue l'éducation comme l'un des cinq chantiers prioritaires de la reconstruction du pays.

La crise que la RDC traverse depuis la dernière décennie du 20esiècle n'épargne malheureusement pas aucun secteur. C'est pourquoi les données ressemblées par les différents services du système éducatifs et d'autres ministères (administration du territoire, affaires sociales) comportent des lacunes qui font que les taux net de scolarisation sont rarement calculés pour l'analyse du système éducatif de la RDC.

b. REPARTITION D'ECOLESAU SUD-KIVU

Dans ce travail, nous ne nous limitons qu'à brève analyse de la scolarité primaire pour un court période de 2005 à 2017 faute des données.

Les établissements primaires se répartissent en écoles publiques et écoles privées. C'est ainsi que nous avons les écoles conventionnées catholiques(ECC),les écoles conventionnées protestantes(ECP),les écoles conventionnées islamiques(ECI), les écoles conventionnées kimbanguistes(ECK), les écoles non conventionnées ou officielles(ENC), et les écoles privées(EPR).

En 2005-2006, les ENC (195 écoles), les ECC (601 écoles), les ECP (1296 écoles), les ECK (40 écoles), les ECI (5 écoles), les ECF(0), les EPR (151 écoles) soit un total de 2288 écoles. En 2006-2007, les chiffres étaient les mêmes pour les ENC, les ECP, mais pour les ECC il y eu (608 écoles), les ECK (41 écoles), les ECI (7 écoles), les ECF (1 école), les EPR (164 écoles), soit un total de 2312 écoles.

En 2007-2008, les ENC (195 écoles), les ECC (609 écoles), les ECP (1304 écoles), les ECK (46 écoles), les ECI (9 écoles), les ECF (1 écoles), les EPR (169 écoles), soit un total de 2334 écoles.

En 2008-2009, les ENC (204 écoles), les ECC (613 écoles), les ECP (1310 écoles), les ECK (46 écoles), les ECI (10 écoles), les ECF (4 écoles), les EPR (171 écoles), soit un total de 2358 écoles.

Nous remarquons que les nombres d'écoles primaires es passée de 2288 écoles en 2005 à 2358 écoles en 2009 ; une augmentation de 70 écoles primaires en 4 ans soit près de 3%.112(*)

En 2015-2016, 703 classes ont été dénombrées au Sud-Kivu contre 664 l'année précédente, soit un accroissement de 5,9 %. Cette augmentation de nombre de classes serait consécutive à l'accroissement de nombre d'écoles maternelles et à l'ouverture de nouvelles classes.

? Concernant les territoires/communes, Ibanda enregistre le plus grand nombre de classes organisées (26, 7%) suivi d'Uvira qui a (18, 6%). Kalehe et Walungu occupent le bas de l'échelle avec respectivement 1,1% et 0,9%.113(*)

? Quant aux régimes de gestion, les privés ont le plus grand nombre de classes organisées (54,9%), suivies des ENC (13,7%) et ECP (12,9%). Les ECK occupent la dernière place avec 2,1%.

Dans la province du Sud-Kivu, 3670 écoles ont été enregistrées en 2015-2016 contre 3616 en 2014-2015 soit 1,5% d'accroissement. Concernant les territoires/communes, Kalehe et Uvira organisent le plus grand nombre d'écoles primaires avec respectivement 15% et 14%. En revanche, Kadutu avec 2,8 % ferme la marche.

? S'agissant des régimes de gestion, les ECP se placent en tête du classement avec 52,5%. Elles sont suivies des ECC (18,6%). Les salutistes et ECF arrivent en dernier ressort avec 0,1% chacun.114(*)

En 2015-2016, 27748 classes ont été recensées au Sud-Kivu contre 27544 en 2014-2015, soit un accroissement de 0,7%. Cette situation serait le reflet de l'accroissement du nombre d'école.

? Concernant les territoires/communes, Kabare et Uvira organisent les plus grands nombres de classes avec respectivement 14, 7% et 13,5%. Bagira vient en dernière position avec 3,8%.

? Selon la répartition par régime de gestion, les ECP arrive en première position avec 49,1% des classes, suivis des ECC et des Privées qui ont respectivement 21,3 % et 16,3 %. En dernière position on trouve les ECS et les ECF avec 0,1% chacun. 115(*)

L'évolution des statistiques de l'éducation de l'enseignement primaire dans notre province est passée de 2741en 2011/2012 à 2876 à 2012/2013, aussi de 3344 en 2013/2014 à 3616 en 2014/2015, et en fin 3670 en 2015/2016.116(*)

Comme on peut le constater, contrairement aux OMD, une des innovations introduites dans le nouvel agenda des ODD est que chaque pays devrait choisir pour chaque objectif, les cibles prioritaires, compte tenu de son contexte, à même de lui permettre d'atteindre ledit objectif et sur base desquelles le pays sera évalué.

Les ODD mettent un accent particulier sur l'éducation de qualité au niveau primaire, secondaire et postsecondaire, y compris l'alphabétisation des adultes. Cela représente un élargissement substantiel par rapport à l'OMD 2, qui ne mettait l'accent que sur l'accès à l'école primaire. En outre, l'accent se déplace vers les résultats scolaires car il a été démontré des façons constantes que l'inscription à elle seule ne conduit pas nécessairement à des résultats satisfaisants (Unesco, 2010,2014).

Au terme des activités des ODD, hormis 58 indicateurs priorisés au niveau national. Le Sud-Kivu dégage d'une manière spécifique 16 indicateurs non. Mais ce qui nous concerne c'est l'éducation dans ce tableau ,où il est écrit: D'ici 2030,faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l'éducation en faveur du développement et des modes des vies durables, des droits de l'homme, de l'égalité des sexes, de la promotion d'une culture de paix et de non-violence, de la citoyenneté mondiale et de l'appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable.

NB : Il faudra alors se poser des questions de savoir est-ce que les enfants étudient dans les conditions convenables et les matières dispensées sont-elles adaptées à ces enfants ? La réponse est non car certains ne savent pas lire même, et les salles de classes ne répondent pas aux conditions de permettre certains d'acquérir les matières ; certaines écoles n'ont pas de pupitres. Même si l'école est gratuite et obligatoire, mas l'on devrait délimiter le nombre d'élèves dans une classe.

Les différentes prestations d'enseignements à offrir aux enfants ne peuvent être gratuites que si un certain nombre d'obstacles sont levés, sinon, la gratuité ne restera que dans les discours politiciens, dans les textes constitutionnels et dans les lèvres des congolais.

Les avancées progressives :

L'art. 14 du PIDESC de 1966, montre le que pacte a un caractère contraignant, et qui vient remplacer ce que stipule la DUDH, en son art.26.1 en ce qu'il rend gratuit l'enseignement élémentaire et fondamental. Malgré que la RDC ait intégré la DUDH et le pacte, c'est seulement après la conférence mondiale de l'éducation pour tous, tenue à Jomtien (Thaïlande) en 1990, qu'on l'a vu poser des actes clairs en matière de l'éducation. Il y a entre autre :

En1991, une table ronde nationale de N'sele fut tenue sur l'EPT ; en 1992, tables rondes provinciales organisées à Goma et à Kikwit ; en 1994, une journée de réflexion sur l'EPT au Zaïre : 4ans après Jomtien fut organisée ; en1996, les Etats généraux de l'éducation furent tenus; plusieurs actions furent également entreprises, notamment création du conseil national de l'éducation pour enfant, etc.117(*)

Les actes constitutionnels et législatifs pris depuis la ratification du PIDESC ainsi que les décisions et résolutions publiques ne font guère allusion à la gratuité de l'enseignement primaire alors que la conférence d mondiale de l'éducation pour tous en fait allusion. Il a fallu attendre la conférence de Dakar de 2000 et de la déclaration du millénaire adoptés en 2000 d'où les OMD, et aujourd'hui ODD adoptés en 2015,afin de voir la RDC, insérer dans sa constitution une disposition relative à la gratuité de l'enseignement primaire en 2006, et pour cause, certains obstacles sérieux n'ont pas permis la proclamation de la gratuité de cet enseignement ou empêchent encore sa mise en oeuvre effective.

Les obstacles à combattre :

Sur le plan politico-juridique : de par la politique éducative appliquée par la puissance coloniale, l'école héritée par la RDC, à son accession à l'indépendance, était essentiellement sélective ; une école qui devrait, du fait de nouveaux enjeux, être littéralement envoyer au diable. Au cours de la décennie 60, cette école enregistre un développement spectaculaire sur le plan qualitatif et quantitatif. Ce développement a amener «  d'autres Etats africains à exprimer leur admiration pour l'enseignement congolais issu de la réforme de 1961/1962... La RDC s'est détournait radicalement de l'éducation coloniale et instaurait un système d'enseignement correspondant aux progrès les plus sûrs de la pédagogie moderne »118(*)

A partir des années 70 et particulièrement à partir de la politisation du système éducatif en RDC déclenchée par la décision de l'étatisation des écoles, cette dernière a progressivement et demeure rongée par une crise profonde dont les indices s'apparentent à ceux relevés par Hallak pour des systèmes éducatifs des pays en développement. A ce déclin du système éducatif congolais dû à l'étatisation des écoles, il faut ajouter d'autres obstacles nés en 1990. En effet, on est ainsi passé du pénible déclenchement du processus de démocratisation en 1990 suivi des troubles politiques, des grèves, pillages, et des journées des villes mortes et aux différents guerres(de libération) à partir de 1992,1996,1998, jusqu'en 2004. Dans un contexte pareil, il était impossible de penser à la règlementation du domaine de l'éducation, car en Afrique, la politique domine sur toute activité nationale ; lorsqu'elle ne va pas rien ne peut marcher. Au de lé de ce qui précède et peut être ce que le climat politique a créé, il faut ajouter les obstacles sociaux liés au système éducatif congolais.

Les obstacles sociaux : alors que le système éducatif congolais est dans un état pitoyable, la RDC se trouve aujourd'hui, après plus de 58 ans d'indépendance et de traversée du désert, face à une opportunité décisive, celle de l'espérance d'un avenir meilleur, de la démocratie et de la bonne gouvernance, espérance de voir les enfants étudier gratuitement et dans les conditions humains. Les difficultés rencontrées dans la mise oeuvre de l'éducation pour tous sont :le non fonctionnement du comité de suivi mise en place après la table ronde de N'sele sur l'EPT au Zaïre en 1991, l'absence des équipements scolaires par l'Etat depuis la détérioration de ceux laissés par le colonisateur, la non couverture du territoire national par la campagne de l'information et sensibilisation de la population en faveur des objectifs de l'EPT, etc.

En 2015, la communauté internationale s'est engagée à atteindre les ODD, y compris les objectifs ambitieux fixés pour les enfants. Quatre ans plus tard, on saisit l'ampleur de la tâche que représentent ces objectifs. Il n'est pas possible de détourner les yeux jusqu'en 2030 et d'espérer que maintenir le statu quo qui permettra de concrétiser les ambitions pour les enfants. On doit au contraire avancer avec détermination pour assurer que chaque enfant est pris en compte et qu'aucun enfant n'est laissé de côté.

Comme le reconnait si bien le rapport de suivi de l'EPT de 2009, « pour comprendre pourquoi est important que la gouvernance de l'éducation soit bonne, il faut consolider ses conséquences lorsqu'elle est mauvaise... »119(*).

Le combat que la RDC devra mener, pour atteindre les objectifs de l'éducation pour tous, est si rude que l'Etat seul ne saura y faire face, même si tout le budget de la nation est alloué à l'éducation. Si non, il faudra patienter longtemps encore pour que l'EPT devienne une réalité. Aussi, outre mobilisation de la communauté nationale, la RDC a besoin d'une aide importante extérieure pour la réalisation de cet objectif. Car ; il ne suffit pas seulement de consolider la paix, la sécurité, la démocratie et la bonne gouvernance, encore faut-il une forte volonté à l'égard de l'EPT.

Le succès d'éducation en 2030 sera mesuré à la une de celui de chaque être humain. Convaincu que l'éducation 2030 permettra de réaliser des progrès historiques dans les domaines de l'éducation, il sera alors nécessaire de s'engager à mener des actions audacieuses, novatrices et durables pour que l'éducation transforme réellement des vies dans le monde. Quant à la RDC, les dirigeants doivent fournir des efforts en demandant de l'aide de l'extérieur et aux partenaires éducatifs pour le maintien de ce grand fardeau de la prise en charge de plus de deux millions d'enfants en âge de fréquenter l'école.

Pour que chacun dans le monde ,puisse agir à l'appui des ODD, il faut que tous les établissements d'enseignements considèrent qu'il est de leur responsabilité de traiter de manière intensives les questions de développement durable de faciliter l'acquisition des compétences correspondantes et de définir des objectifs d'apprentissage à tous les ODD. Il est donc essentiel non seulement d'inclure dans les programmes des contenus liés aux ODD, mais aussi d'appliquer une pédagogie transformatrice orientée vers l'action.

Plusieurs langues se délient déjà pour émettre des réserves sur la capacité du gouvernement à mobiliser plus de deux milliards pour soutenir la gratuité de l'enseignement dans un pays qui peine à mobiliser cinq milliards USD pour son budget global.

Depuis qu'il a promis l'effectivité lors de sa prestation de serment dans son discours très touchant de l'émergence de 100 jours , le président Felix TSHISEKEDI, il y a à peu près deux ans, dont à sa première anneau pouvoir, on a assisté à des grèves d'enseignants pour le non- paiement, des confrontations FCC-CASH pour cette ineffectivité, cette gratuité n' a pas été complètement atteinte sur toute l'étendue nationale car certains parents, enfants, écoles et classes en ont été dépourvus ou victimes.

Cette année ci, cette effectivité n'a pas été atteinte encore non plus pour cause de cette pandémie mondiale qui a frappée aussi la RDC et a perturbée tous les secteurs et domaines de l'humanité y compris l'éducation. Mais lors de la reprise des cours en Août de cette année, certaines écoles ont refusées d'y retournées avant de régler leurs compte avec le gouvernement congolais suite à la promesse donnée par le Chef de l'Etat de les payer

* 110 Ministère du plan, du budget et suivi de la mise en oeuvre de la révolution de la modernité et chargé des relations avec la société civile, Localisation des Objectifs du Développement Durable dans le Sud-Kivu, Rapport provincial, Bukavu, Août 2017, p.3

* 111 Art.43 et 44 de la constitution du 18.02.2006

* 112 Source : Annuaire statistique de l'inspection provinciale de l'EPSP, Sud-Kivu, 2009.

* 113 Ministère de l'enseignement primaire secondaire et professionnel, Sud-Kivu, annuaire statistique de l'EPSP, Bukavu, Novembre 2017,p.

* 114 Ibidem, p.35

* 115 Ibidem, p.37

* 116 Ibidem, p.228

* 117 RDC, éducation pour tous, bilan à l'an 2000, rapport national, Kinshasa, novembre 1999, p.5

* 118 R.S GASIBEGRGE, « A la recherche d'une réforme scolaire », zaïre-Afrique,1 979, p.226, n°134, 221-236 cité par G., Mokonzi Bambanota, «L'école Congolaise De Demain : Quelles Chances Et Quels Défis ? »In l'école démocratique(Aped), htpp://www.Ecoledemocratique.Org/article. Consulté le 19.10.2019 

* 119 Rapport de suivi, enseignement pour tous, 2009

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