ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE/BENI
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Site web:
www.iscbeni.com
PROBLEMATIQUE DE NON IMPLANTATION DU SCANNER AUTOMOBILE
EN RAYON XAU POSTE DOUANIER DE KASINDI

Par
KAMBALE KAWA Aristote
Projet tutoré présenté et soutenu en vue
de l'obtention du diplôme de Licence en Sciences Economiques et de
Gestion
Mention : Fiscalité Douanes et Accises
Equipe d'accompagnement
CT. Justinien PALUKU MALALI
Ass.1. MOISE MATHINA
ANNEE ACADEMIQUE 2023-2024
EPIGRAPHES
«
Entre les frontières, la vigilance est une science ;
avec un scanner, elle devient une certitude.
»
ARISKA
DEDICACE
C'est avec une profonde gratitude que Je dédie ce
modeste travail avant tout à mes chers parents KASEREKA KAWA
Thierry et KAHINDO KAHONGYA Germaine, la raison de ma réussite
et de mon courage ; ils ont sacrifié leur vie pour ma réussite et
pour arriver là, éclairer mon chemin par leurs conseils
judicieux. J'espère qu'un jour je vais leur rendre un peu de ce qu'ils
ont fait pour moi, que Dieu leur prête bonheur et longue vie.
A mon oncle KAWAPOSO KAMABU Claude et
MAMAN IDA qui m'ont aussi soutenu avec leurs prières et
les conseils aussi judicieux ;
A mes 4 frères, Serge, Bienvenu, Zéphani
et Benjamin KAWA et mes 3 Soeurs Françoise,
Eugénie et Charline MUKALIKI ;
A Meshonorables cousins et mes magnifiques soeurs
cousines ;
Les familles KAWA et
MUKALIKI, MUHONGYA
etMariées plus belles et
soudées ;
A Toutes les personnes que je connaisse et ceux qui m'ont
soutenu de près et de loin.
KAMBALE KAWA Aristote
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous remercions LEBONDIEU, le
tout puissant de nous avoir donné le courage, et la patience pour
terminer ce travail.
Nous tenons à remercier mon tuteur M. le CT
PALUKU MALALI Justinien, pour ses précieux conseils et
orientation à l'élaboration de ce travail. Aux enseignants ;
M. le CT KYAKAKALA Semy, l'Ass. SAUL Lwanzo, Kasongo, et Longo
nos spécialistes qui m'ont entretenu durant les trois
années de la licence, avec beaucoup de connaissance et de savoir.
Nous tenons aussi à remercier les membres de jury pour
avoir accepté d'évaluer ce travail et de participer à la
soutenance.
Nos remerciements les plus vifs s'adressent aussi à
l'ensemble du personnel de l'Inspection Divisionnaire des Douanes de Kasindi et
à ses collaborateurs pour les documents qu'ils m'ont fourni,
indispensables à la réalisation du présent travail.
Enfin, nous remercions toute personne ayant contribué,
de près ou de loin, à la réalisation de ce
mémoire.
KAMBALE KAWA Aristote
LISTE DES
ABREVIATIONS
CCI : La chambre de commerce
international
CFR : Cout et fret (port de destination
convenu)
CIF :Cost, insurance and fret
CPT : Port payé jusqu'à (lieu
de destination convenu)
IDE : Investissement Directs Etrangers
Résumé
Ce travail de recherche examine la problématique de la
non-implantation du scanner automobile au poste douanier de Kasindi, dans le
contexte spécifique des opérations douanières en
République Démocratique du Congo. Cette problématique est
cruciale en raison de son impact potentiel sur l'efficacité des
contrôles douaniers et la lutte contre la fraude. À travers une
revue de la littérature et une analyse empirique, cette étude
vise à comprendre les raisons de ce manque d'implantation et à
proposer des recommandations pour améliorer la situation.
Le chapitre introductif expose le contexte
général des opérations douanières à Kasindi,
soulignant l'importance stratégique de ce poste frontalier pour le
commerce régional. La problématique est ensuite
détaillée, mettant en lumière les défis
spécifiques rencontrés par les autorités douanières
dans l'application des contrôles sans l'utilisation d'un scanner
automobile. L'hypothèse de recherche suggère que l'absence de cet
équipement compromet l'efficacité et l'efficience des
opérations douanières à Kasindi.
La méthodologie de recherche est décrite dans le
cadre méthodologique, incluant la sélection de
l'échantillon et les instruments utilisés pour collecter et
analyser les données. Les résultats de l'étude sont
ensuite présentés et analysés en profondeur dans le
chapitre dédié à l'analyse des données. Cette
analyse permet de mieux comprendre les implications pratiques et
théoriques de l'absence de scanner automobile à Kasindi.
Les conclusions de cette recherche mettent en évidence
les principaux obstacles à l'implantation du scanner automobile à
Kasindi, tout en proposant des recommandations stratégiques pour
surmonter ces défis. Ces recommandations visent à renforcer les
capacités opérationnelles et technologiques du poste douanier,
contribuant ainsi à améliorer la gestion des flux commerciaux et
à renforcer la lutte contre la fraude douanière.
Abstract
This research investigates the issue of non-implementation of
an automobile scanner at the Kasindi customs post, within the specific context
of customs operations in the Democratic Republic of Congo. This issue is
critical due to its potential impact on the efficiency of customs controls and
the fight against fraud. Through a literature review and empirical analysis,
this study aims to understand the reasons for this lack of implementation and
to propose recommendations to improve the situation.
The introductory chapter sets the general context of customs
operations at Kasindi, emphasizing the strategic importance of this border post
for regional trade. The problem is then detailed, highlighting the specific
challenges faced by customs authorities in conducting inspections without the
use of an automobile scanner. The research hypothesis suggests that the absence
of this equipment compromises the effectiveness and efficiency of customs
operations at Kasindi.
The research methodology is described in the methodological
framework, including the selection of the sample and the instruments used to
collect and analyze data. The study's findings are then presented and deeply
analyzed in the chapter dedicated to data analysis. This analysis provides
insights into the practical and theoretical implications of the absence of an
automobile scanner at Kasindi.
The conclusions of this research highlight the main obstacles
to implementing an automobile scanner at Kasindi, while proposing strategic
recommendations to overcome these challenges. These recommendations aim to
strengthen the operational and technological capacities of the customs post,
thereby improving the management of trade flows and enhancing the fight against
customs fraud.
1 2 3 4 INTRODUCTION GENERALE
1. Contexte
L'administration des douanes est l'une des structures des
pouvoirs publics ayant un caractère paramilitaire. Le
développement du commerce international et l'ouverture des
frontières ont amené les États à confier à
la douane des missions de protection de la santé publique, de la
sécurité publique, ainsi que des droits de
propriété industrielle, commerciale et intellectuelle, en plus de
sa mission principale de gestion des flux commerciaux.1(*)
Soucieuse d'accomplir son rôle d'accompagnement des
opérateurs économiques, la douane poursuit ses efforts de
simplification et de facilitation des procédures douanières, de
promotion des régimes douaniers économiques, et de mise à
disposition de l'information réglementaire douanière. Ces efforts
sont soutenus par les possibilités offertes par les nouvelles
technologies de l'information et de la communication.
Les douanes congolaises sont engagées dans un processus
de modernisation, devenu une nécessité impérieuse face aux
changements intervenus dans la sphère économique. La
globalisation et les accords internationaux ont transformé la
configuration économique, exigeant des douanes une adaptation
continue.2(*)
Ainsi, tous les processus effectués à l'import,
à l'export et dans la logistique doivent être conformes à
la réglementation douanière. Il est essentiel de renforcer la
sensibilisation au rôle crucial de la douane dans le commerce
international, la prospérité économique et le
développement de la société. La douane est un organe
prépondérant pour une bonne gestion des opérations
douanières, indispensable à la réglementation aux niveaux
national, régional et international.3(*)
Dans ce contexte, l'implantation d'un scanner automobile
à rayons x au poste douanier de Kasindi apparaît comme une
solution stratégique pour améliorer l'efficacité des
contrôles, optimiser le recouvrement des recettes fiscales et
réduire les fraudes, répondant ainsi aux défis croissants
liés à la mondialisation et à la sécurité
des frontières.
2. Problématique et état de
la question
Ces deux dernières décennies le commerce mondial
a connu une évolution remarquable notamment dans le cadre de la
mondialisation qui a donné un fort souffle à la libre circulation
des marchandises entre les pays.4(*)
L'administration des douanes est l'une des structures des
pouvoirs publics ayant un caractère paramilitaire sous tutelle du
ministère des finances. Son image dans l'opinion publique reste
très attachée à la poursuite des contrebandiers et autres
fraudeurs. Elle joue un rôle essentiel dans la bonne gestion des affaires
publiques, tout en contribuant à la prospérité
générale et à la protection de la société.
Elle gère aussi les flux physiques des marchandises et des moyens de
transport qui franchissent les frontières5(*).
Elle lutte contre la fraude en matière de justification
des éléments servant au contrôle de l'assiette des droits
et taxes, à savoir l'origine des marchandises, leur espèce et
leur valeur en douane ainsi qu'en matière de poids et de
qualité.
L'environnement national et international de la douane
Congolaise est en pleine mutation. Au niveau international, ces
évolutions se traduisent par un accroissement des échanges et des
flux de personnes, des reconfigurations régionales (CPGL, EAC ...), une
concurrence entre les pays pour une meilleure attractivité des flux de
personnes, d'investissements et de marchandises. 6(*)
Sur le plan national, la République Démocratique
du Congo, qui a développé de nombreux engagements et
partenariats, vise la diversification de ses exportations, une meilleure
régulation des importations et une meilleure attractivité des IDE
(investissement directs étrangers).7(*)
Face à ces mutations, la douane Congolaise doit
entreprendre un ambitieux programme de modernisation en vue de s'adapter
à ces nouvelles exigences. Ce programme englobe l'ensemble des aspects
organisationnels, administratifs, managériaux, techniques voir
même technologique...etc.
Par ailleurs, des mesures de facilitation sont
accordées aux OEA (Opérateurs Economiques Agréés)
qui portent sur la réduction des délais de dédouanement,
l'allégement de la trésorerie et l'accompagnement des entreprises
dans la prospection des marchés extérieurs.
Cette nouvelle approche de la relation douane-opérateur
économique permet d'offrir un service adapté aux besoins des
opérateurs économiques en ce qui concerne la facilitation des
échanges, la personnalisation des solutions et la
dématérialisation des formalités. Elle permet notamment de
soutenir la compétitivité économique des opérations
à travers l'orientation des opérateurs économiques et
l'allégement des frais financiers.8(*)
La qualité de la prestation douanière est un
facteur déterminant au moment du dédouanement. La douane
Congolaise s'est donc, fixée comme priorité l'accompagnement de
la relance économique par l'encouragement de l'investissement et le
soutien aux entreprises.
L'administration douanière collabore avec de nombreuses
autres administrations, services publics et ministères dans la mesure
où son action s'étend à un grand nombre de domaines. Dans
la politique gouvernementale, une douane performante au niveau national se
trouve au coeur de la réalisation des ambitions politiques
Les pratiques commerciales modernes imposent aux
administrations douanières de fournir des régimes douaniers
simples, prévisibles et rentables pour le dédouanement des
marchandises et à la circulation des personnes, tout en étant
soumis à des exigences nationales et internationales de plus en plus
complexes visant à assurer le respect de la loi nationale et des accords
internationaux et à répondre aux défis en matière
de sécurité9(*).
D'ailleurs, si on jette un petit coup d'oeil sur
l'évolution de la Douane, on trouve que le développement
de la douane est très spectaculaire et prend une place plus importante
car elle est chargée de renforcer la caisse de l'Etat et pour le
recouvrir légalement, on devrait mettre en place un contrôle
plus strict sur les marchandises et surtout à cause des
menaces croissantes qui constituent le territoire international et la
criminalité transfrontalière organisée qui imposent un
renforcement des contrôles aux frontières ainsi qu'une
coopération nationale et internationale efficace entre les douanes
et les autres organes chargés de l'application de la loi.10(*)
De ce fait, notre problématique à travers cette
recherche consiste à développer l'idée de l'implantation
d'un scanneur à rayons X dans l'air douanier de Kasindi dans le but de
maximiser les recettes en effectuant des opérations en un court
délai ainsi qu'éliminer quelques fraudes dû au
contrôle.
La question soulevée par cette étude n'est pas
abordée pour la première fois. Les aspects y relatifs ont
déjà été traités dans plusieurs
travaux ; articles, journaux. A cet effet, nous avons lu :
1. L'article de l'Organisation Mondiale de
Douane
OMD Actualités sur la 111 et 112e session
tenu à Durban en République Sud-Afrique, publié dans les
actualités du mois d'octobre 2008 qui parle de la « Douanes du
21ème siècle Nouvelle
génération » ce journal nous a intéressé
dans sa supposition qui dit que « Les camions et conteneurs peuvent
transporter des armes, de la drogue, des clandestins et des explosifs.
Aujourd'hui moins de 1% d'entre eux sont inspectés lors de leur passage
aux frontières. »
Une question s'est posée lors de la tenue de cette
session et cette dernière nous a plus marqué :
Ø Quel équipement de modernité d'analyse
des conteneurs pour les douanes devra être mise à la disposition
de celles-ci pour éradiquer toutes les formes de fraudes ?
L'hypothèse à cette question a été
la suivante :
« De nombreux efforts ont été
déployés récemment dans le cadre du projet de «
frontière intelligente », avec la mise en place de systèmes
de gestion des frontières capables de faire face à la croissance
des échanges commerciaux, tout en se protégeant des menaces
terroristes, de l'immigration illégale, du trafic de stupéfiants
et d'autres types de contrebande. En exemples, La Direction des douanes
croates, plus précisément le bureau des douanes de Rijeka,
chargé de contrôler les marchandises et Les conteneurs dans le
plus grand port commercial de Croatie, Rijeka, fait face à ce
problème en utilisant des équipements Informatiques modernes
d'analyse des risques et des scanners à rayons X. »
En bref, Cette conférence avait pour objectif de
contribuer à fournir un environnement sûr et
sécurisé à tous les citoyens, à améliorer
les contrôles douaniers aux frontières, à recenser les
défis, rapportUSD et menaces qui se présenteront à
l'avenir, à sensibiliser le public sur les dangers que
représentent les produits contrefaits, à mobiliser des acteurs
de la scène internationale pour créer davantage de
synergies entre leurs activités et à intensifier la
coopération entre les pays membre de l'OMD.
2. SAHONDRA Suzy Nicole
Il a mené sa recherche sur le contrôle douanier
et son impact sur la douane Malgache. Sa question principale de recherche
été de savoir :
Ø Quand est ce que les agents de douanes peuvent-ils
procéder au contrôle ?
Ø Sur quoi est basé le contrôle
douanier ?
Ses hypothèses ont été :
· D'habitude, le contrôle douanier se fait
immédiatement c'est-à-dire dès l'arrivée du navire
ou d'un avion, le contrôle devrait être commencé, surtout
sur les documents exigés concernant les marchandises, les personnes et
leurs bagages.
· Le contrôle douanier se baser sur le
contrôle de moyen de transport, des documents exigés, les
contrôles des marchandises, passagers et de leurs bagages, ainsi que la
visite domiciliaire et des autres locaux agréent.
En effet, la complexité des travaux effectués
par les agents des douanes et méritent une vue de près par
l'Etat, ce dernier doit avoir une initiative de prendre comme base parmi les
plans d'actions les contrôles effectués par le service de la
douane.
En bref, sa recherche se propose aussi de donner un bref
aperçu sur les efforts de l'administration douanière
algérienne en matière de contribution au développement de
l'économie nationale à travers les techniques douanières
d'encouragement des exportations hors hydrocarbures et de facilitation du
commerce international. Ces techniques se fondent sur l'objectif de
réduction des coûts de production d'une part et de simplification
des procédures de dédouanement d'autre part.
Afin d'atteindre cet objectif, nous allons essayer de
répondre à la question principale suivante : Comment
l'implantation d'un scanner automobile à rayons x au poste douanier de
Kasindi pourrait-elle renforcer l'efficacité des opérations
douanières, optimiser le recouvrement des recettes fiscales et
réduire les fraudes, en réponse aux défis croissants
liés à la mondialisation, à l'augmentation des
échanges internationaux, et à la nécessité d'une
sécurité renforcée des frontières ?
3. Formulation de l'hypothèse
L'hypothèse c'est une supposition destinée
à expliquer ou à prévoir des faits à partir
desquels on construit un raisonnement. C'est aussi une proposition
résultant d'une observation et que l'on vérifie par
déduction.11(*)
Pour répondre aux questions posées nous avons
proposé l'hypothèse suivantes :
· L'implantation d'un scanner automobile à rayons
x au poste douanier de Kasindi en République Démocratique du
Congo améliorera significativement l'efficacité des
contrôles douaniers, permettant une gestion plus rapide et précise
des flux de marchandises, une optimisation du recouvrement des recettes
fiscales, et une réduction substantielle des fraudes liées aux
déclarations inexactes et à la contrebande.
4. Justification du choix du sujet et
intérêt du travail
Le choix du thème à débattre (à
traiter) n'est pas aléatoire, ni le fruit du hasard, car nous avons
consulté plusieurs thèmes qui s'intéressent principalement
au secteur douanier qui est considéré comme étant une
administration publique prépondérante à la protection de
l'économie nationale et à la lutte contre toutes pratiques
illicites. A l'ère actuelle, la douane a pris une place très
importante dans l'économie mondiale en générale et
particulièrement celle de notre pays, la République
Démocratique du Congo.
Nous explorerons les différents aspects de
l'intérêt de notre recherche, en mettant en évidence son
importance scientifique, sociale et personnelle.
Ø Du point de vue scientifique : Peu de recherches
ont été effectuées sur les défis spécifiques
à l'implantation de technologies avancées telles que les scanners
à rayons X dans les postes douaniers en Afrique, et
particulièrement en RDC. Cette étude apporte des données
empiriques et des analyses nouvelles qui enrichissent la littérature
existante. En utilisant une approche mixte (qualitative et quantitative), cette
recherche contribue à développer et à affiner les
méthodologies de recherche appliquées aux études
douanières et à la sécurité frontalière.
Ø Du point de vue sociale : l'implantation de
scanners à rayons X permettrait de détecter plus efficacement les
marchandises illicites et les menaces, contribuant ainsi à la
sécurité publique et à la lutte contre la contrebande et
le terrorisme. Une meilleure efficacité des contrôles douaniers
améliore l'expérience des usagers, qu'il s'agisse des
commerçants ou des voyageurs, en réduisant les délais
d'attente et en augmentant la transparence des procédures.
Ø Sur le point de vue personnelle :la conduite de
cette étude développe nos compétences en recherche, en
analyse de données, en rédaction académique, et en
méthodologie, des compétences précieuses pour votre
carrière académique et professionnelle. Vous deviendrez un expert
dans le domaine de la sécurité douanière et de
l'implantation de technologies avancées, ce qui peut ouvrir des
rapportUSD dans les secteurs de la sécurité, des douanes, ou de
la logistique.
5. But et objectif de la recherche
But de la recherche
Le but principal de notre travail est d'évaluer
l'impact potentiel de l'implantation d'un scanner automobile à rayons x
au poste douanier de Kasindi sur l'efficacité opérationnelle des
contrôles douaniers, le recouvrement des recettes fiscales et la
prévention des fraudes, en vue d'améliorer la gestion des flux
commerciaux dans un contexte de mondialisation et de sécurité
frontalière renforcée.
Objectif de la recherche
L'objectif de notre recherche est d'analyser les effets
prévisibles de l'installation d'un scanner automobile à rayons x
au poste douanier de Kasindi sur :
1. L'amélioration de l'efficacité des
contrôles douaniers.
2. La réduction des fraudes liées aux flux de
marchandises.
Cela se fera en réponse aux défis actuels de la
mondialisation, de l'augmentation des échanges internationaux et des
impératifs de sécurité aux frontières.
6. Structure du travail
Pour mener à bien notre recherche et pour pouvoir
apporter des éléments de réponse à notre
problématique, nous avons jugé utile de structurer le travail en
trois chapitres.
Le premier chapitre comprend la revue de la littérature
sur l'efficacité des scanners à rayons X dans les
opérations douanières, la revue de la littérature
empirique sur les effets des technologies douanières sur le recouvrement
des recettes fiscales et la prévention des fraudes. Cadre logique de la
recherche.
Le deuxième chapitre comprend description de la
méthode de recherche utilisée, description de la population
étudiée et de l'échantillon sélectionné,
description des instruments de recherche utilisés (notamment le scanner
automobile à rayons X), déroulement des enquêtes et analyse
des données, description des instruments d'analyse des
résultats.
Dans la dernière phase du travail, le troisième
chapitre nous allons exposer le présentation, analyse,
interprétation des données et discussion des résultats
notamment la présentation des données collectées, analyse
des données à la lumière de l'hypothèse de
recherche, discussion des résultats en relation avec la
littérature existante et les implications pratiques.
Chapitre I. CADRE
THEORIQUE
Dans ce premier chapitre, nous allons étudier en
détail des notions théoriques à travers une revue de la
littérature sur l'implantation d'un scanneur en rayons x ainsi que d'une
notion sur les douanes. Il se clôture par le cadre logique.
I.1 Revue de la
littérature
I.1.1 Notion sur l'implantation
Selon le dictionnaire Larousse, une implantation est une
Disposition des bâtiments et organisation de l'emplacement des machines
dans un atelier, du mobilier dans un bureau, etc., afin d'assurer la meilleure
circulation possible des flux.12(*)
Implantationest mise en service d'une nouvelle infrastructure,
d'un équipement, ou d'un système dans un lieu spécifique.
Cela implique une série d'étapes méthodiques allant de la
planification initiale à la mise en oeuvre opérationnelle.
I.1.2 Notion sur le scanner et rayon
a) Définition
Un scanner est un appareil
électronique qui permet de visualiser avec production d'une image en
coupe sur écran d'un ordinateur tout ce qui est contenu dans un objet,
un corps, un récipient, un conteneur,...13(*)
b) Types des scanners
à rayon x14(*)
1. Les Scanners mobiles
Les scanners mobiles permettent des contrôles plus
souples pour traiter les risques identifiés ou qu'ils se produisent. Ils
sont particulièrement utiles aux frontières ou le trafic peut
passer par plusieurs points et, comme ils se déplacent en très
peu de temps, ils rattrapent facilement les trafiquants qui croient pouvoir
éviter les contrôles en se rendant immédiatement à
d'autres points frontières ou points de contrôle.
Les scanners mobiles n'ont pas besoin d'accès routier
car ils empruntent le routier existant. Ils nécessitent toutefois une
zone d'exclusion de 500m2 environ autour d'eux pendant leur fonctionnement,
cela s'applique à tous les sites potentiels.
2. Les Scanners fixe
Les systèmes fixes sont le plus chers et le plus
puissant avec des niveaux d'énergie généralement autour de
9 MeV donnant une image plus plaire. Ce sont plutôt des systèmes
à rayons x. Un scanner fixe peut permettre aussi une « double vue
» c'est-à-dire une vue à la fois horizontale et verticale.
Sa constance est également censée faciliter les liens entre le
système informatique du scanner et le réseau de contrôle de
la douane.
Un scanner fixe ne comprend pas que le scanner. Il doit
être logé dans un bâtiment érigé à cet
effet, avec des murs de plus de 2mm d'épaisseur et des portes de
sécurité pour entrer et sortir, pouvant peser 40 tonnes chacune.
Cette construction inclut les locaux nécessaires pour l'installation
informatique et l'interprétation des images et peut aussi renfermer des
bureaux annexes.
Elle est chère et nécessite une zone horizontale
d'au moins 3000m².D'après l'expérience de certains membres,
une surface totale de 5000m² peut s'avérer nécessaire sur
les scanner fixes, il faut bien tenir compte du fait que, par
définition, ce sont les conteneurs qui se déplacent. Il faut donc
suffisamment de place pour que des véhicules qui attendent pour entrer
dans l'installation puissent se garer et manoeuvrer. Le système doit
être correctement desservi par des accès routiers, à la
fois pour les importations et les exportations.
Compte tenu de tous les facteurs, des systèmes fies et
transportables sont mieux adaptés par exemple à des ports de
conteneurs avec un flux constant de trafic pouvant être dirigé sur
une seule voie. Il convient de rappeler que l'achat d'un système fixe
peut nécessiter l'achat d'un terrain pour le site et la construction
d'importants bâtiments et donc que ce processus peut prendre des
années entre la conception initiale et l'installation.
3. Les Scanner transportables
Les scanners transportables fonctionnent
généralement à des niveaux d'énergie d'environ 6
MeV et nécessitent une infrastructure et un blindage plus légers
que les systèmes fixes doivent disposer d'un accès routier
approprié et d'une zone de stationnement. Les scanners transportables
nécessitent également une surface de planche spécifique
préparée à chaque endroit où ils sont
utilisés. Même si les scanners transportables peuvent être
démontés et transportés sur un nouvel emplacement, ils ne
doivent pas être considérés comme du scanner mobile. Le
démontage, le transport et le remontage peuvent demander beaucoup de
temps et de travail. Les systèmes à rayon x à plus forte
énergie, avec un emplacement plus permanent demandent plusieurs jours,
ce qui aura des conséquences sur les couts.
Un système transportable sera privilégié
si, d'après les courants commerciaux, le trafic peut se déplacer
rapidement de manière significative d'un port ou d'un point
frontière à l'autre. Certaines administrations ont opté
pour un système transportable construit à partir d'un scanner
fixe ayant subi quelques modifications, en particulier des niveaux
d'énergie et de pouvoir de pénétration. Tout le scanner
à rayon x et à rayon gamma transportables doivent se trouver au
milieu d'une zone dégagée pendant le fonctionnement, pour des
raisons de santé et de sécurité. Cette zone est parfois
appelée « Zone d'exclusion ».
1. L'espace nécessaire pour cette zone augmente
proportionnellement au niveau d'énergie. Il est important de
définir le terrain nécessaire pour la zone opérationnelle
ou zone d'exclusion d'un système fixe ou transportable. Si le terrain ne
se trouve pas à l'intérieur d'un port de conteneurs ou à
proximité d'un poste de douane existant, le scanner devra
peut-être installer sur un site à distance.
b) Les types de rayons15(*)
1. Le rayon x
v Généralités
Le rayon x : est une onde
électromagnétique de très courte longueur d'onde. Les
rayons x sont poly chromatiques et ont un spectre plus large que les rayons
gammes. La source d'énergie des systèmes à rayon x est
électrique. Ils peuvent donc être mis sous et hors tension.
Autrement dit, sur un site ou l'alimentation électrique n'est pas sure,
il faut avoir un générateur de secours. Le niveau
d'énergie des systèmes à rayons x se mesure en
mégaélectronvolts (MeV). La qualité de MeV est
différente selon qu'il s'agit de systèmes fixés, mobiles
ou transportables. Les différences sont indiquées en
détail ci-après. Les systèmes à rayons x sont
censés donner une meilleure qualité d'image, mais ils sont plus
chers.16(*)
v Les avantages de l'inspection non intrusive par
rayon x en douane.17(*)
L'inspection non intrusive par rayon X est une méthode
moderne utilisée dans les douanes pour contrôler les marchandises
importées et exportées sans perturber leur
intégrité. Cette technologie avancée utilise des rayons X
pour détecter les éléments cachés dans les
marchandises, sans avoir besoin de les ouvrir ou de les déplacer. Cette
méthode présente de nombreux avantages qui en font un choix
judicieux pour les douanes à travers le monde.
Voici quelques-uns des avantages clés de l'inspection
non intrusive par rayon X en douane :
Inspection rapide et efficace : l'un des
avantages les plus importants de l'inspection non intrusive par rayon X est
qu'elle est rapide et efficace. Cette technologie avancée peut scanner
la totalité des marchandises en quelques secondes, ce qui est
considérablement plus rapide que les inspections manuelles
traditionnelles qui peuvent prendre des heures voire des jours. De plus,
l'utilisation de l'inspection non intrusive par rayon X permet d'éviter
les retards et les files d'attente à la douane, ce qui est
bénéfique pour les entreprises qui cherchent à
expédier rapidement leurs marchandises.
Préservation de l'intégrité des
marchandises : l'inspection non intrusive par rayon X est une
méthode de contrôle non destructrice, ce qui signifie que les
marchandises ne sont pas altérées ou endommagées pendant
le processus d'inspection. Les marchandises restent intactes, ce qui est
particulièrement important pour les produits fragiles ou
périssables. De plus, cette méthode de contrôle peut
détecter les éléments cachés dans les marchandises
sans avoir besoin de les ouvrir ou de les déplacer, ce qui permet de
conserver leur intégrité et leur sécurité.
Détection précise des
éléments cachés : l'inspection non intrusive
par rayon X permet de détecter avec précision les
éléments cachés dans les marchandises, tels que les
drogues, les armes à feu, les explosifs, les métaux
précieux, les produits alimentaires interdits, etc. Cette technologie
avancée peut scanner les marchandises à haute résolution,
ce qui permet de détecter même les éléments les plus
petits et les plus dissimulés. Cela permet aux douanes d'identifier
rapidement les marchandises suspectes et de les isoler pour des inspections
plus approfondies.
Sécurité accrue pour les
douaniers : l'utilisation de l'inspection non intrusive par rayon
X est bénéfique pour les douaniers car elle réduit les
risques de blessures et de maladies liées aux inspections manuelles. Les
douaniers ne sont plus exposés à des substances dangereuses ou
à des produits illicites pendant l'inspection. De plus, cette
méthode de contrôle permet de réduire le nombre de fouilles
manuelles nécessaires, ce qui réduit également les risques
pour les douaniers.
Coûts réduits :
l'utilisation de l'inspection non intrusive par rayon X permet de
réduire les coûts liés aux inspections manuelles
traditionnelles. Cette technologie avancée nécessite moins de
personnel pour effectuer les inspections, ce qui réduit les coûts
de main-d'oeuvre. De plus, l'utilisation de l'inspection non intrusive par
rayon X permet de réduire les coûts de stockage.
2. Le rayon Gamma18(*)
Rayon gamma : Les rayons gamma sont des
ondes électromagnétiques monochromatiques ayant une longueur
d'onde plus courte que les rayons x. Ils sont produits à partir
d'isotopes naturels comme le césium 137 et le cobalt 60. Ces sont des
sources radioactives et l'émission d'énergie est continue. C'est
pour que les isotopes doivent être conservés en permanence dans
une enceinte blindée.
Au cours du temps, les émissions d'isotopes radioactifs
diminuent et certains membres ont inclue dans le contrat, une disposition
prévoyant des essais périodiques afin de s'assurer que les
niveaux restent suffisamment hauts.
Les systèmes à rayon gamma reviennent moins cher
à l'achat et à l'usage mais l'image produite peut être plus
difficile à interpréter. Un système à rayon gamma
est beaucoup plus petit qu'un système à rayon x, ce qui le rend
plus mobile, il est donc beaucoup plus probable de trouver des systèmes
à rayon gamma mobiles ou transportables que fixes.
Il est difficile de comparer les pouvoirs de
pénétration des rayons gamma et des rayons x car ils ne
fonctionnent pas dans les mêmes systèmes de mesure.
Pour les comparer, on se réfère
généralement à l'épaisse de l'acier. Un rayon gamma
utilisant un radio isotope de cobalt 60, qui a le pouvoir de
pénétrer plus grand qu'un rayon gamma basé sur des
césium 137, est censé pénétrer jusqu'à 165mm
d'acier. Les fabricants d'équipements à rayon x obtiennent, quant
à eux, une pénétration de 180mm avec un système
à 13 rayons mobile de 2,5 MeV, de plus de 200mm avec un système
mobile de 3,0 MeV et de plus de 300mm avec un système transportable de
6,0 MeV.
Un système à rayon x fixe de 9 MeV est
censé pouvoir pénétrer une épaisseur d'environ
400mm d'acier.
Certains systèmes mobiles peuvent présenter des
niveaux d'énergie de 450KV au minimum, qui ne seraient probablement pas
en mesure de faire face à la majorité du trafic de conteneurs.
Les membres qui utilisent actuellement des systèmes à rayon x
pensent que 2,5Mev est le niveau d'énergie minimum pour
pénétrer des cargaison, intensifié de
préférence par un accélérateur linéaire. Les
systèmes d'inspections de conteneurs font l'objet d'intenses
activités de recherche et développement et de nouveaux
systèmes sortent de temps à temps. Tous ne sont pas basés
sur le rayon x ou sur le rayon gamma. Chaque système conçu pour
répondre à un besoin spécifique d'un client.
Pour décider quel système est le plus
approprié, il est nécessaire de considérer quel est son
objectif principal. La fraude fiscale implique de faire la différence
entre les marchandises et la déclaration. Plus la qualité d'image
est bonne, plus il est probable de pouvoir faire cette différence.
Certaines marchandises, comme par exemple les matières
premières, fruits, et légumes et les produits surgelés,
sont plus denses que d'autres et nécessitent des rayons x avec des
pouvoirs de pénétration plus élevés.
Pour les drogues dissimulés dans la structure d'un
conteneur, un système muni d'une installation de rétrodiffusion
(les rayons ne pénètrent pas dans la cargaison mais sont
rétrodiffuses à partir des parois) est avantageux, même si
ses autres capacités sont très limitées.
Pour la répression du trafic d'êtres humains, il
est préférable d'avoir des pouvoirs des
pénétrations plus faibles pour des raisons évidentes. Un
pays au moins a mis en place un équipement d'ondes millimétriques
à faible pénétration pour détecter le trafic
d'êtres humains.
Ce système est censé être performant sur
des véhicules à paroi souple, mais il ne pénètre
pas suffisamment les conteneurs ni les véhicules à paroi
métallique.
Les conteneurs déclarés vides demandent
également des pouvoirs de pénétration faibles. Certains
systèmes sont conçus pour des applications très
spécifiques. Par exemple, une administration des douanes a
réprimé la contrebande de cigarettes en utilisant un
système qui détecte la présence de potassium K40
composé chimique des cigarettes.
I.1.3 Aperçu générale de la douane
I.1.3.1 La
définition de la douane
· La douane est une administration publique
chargée de percevoir des droits et taxes sur les marchandises
exportées ou importées ou encore fabriquées
localement19(*) ;
· La douane est un lieu où est installé le
bureau douanier, l'ensemble des installations nommées :
bâtiments, hagards, terre plaine, enclos, cours, beach, où
s'effectuent les opérations de formalités
douanières 20(*);
· Les douanes désignent les impôts
perçus par l'administration douanière appelée droit de
douane qui représente le droit d'entrée ou de sortie, taxe,
redevable perçu à l'occasion de l'importation, de l'exportation
ou de sortie des marchandises de l'entrepôt.21(*)
· La douane est pour nous, une organisation publique ou
privée chargée de la régulation en facilitant les
échanges économiques entre les pays tout en mettant en oeuvre la
législation douanière.
I.1.3.2 Le contrôle douanier
La douane a pour rôle de contrôler les mouvements
de marchandises et partant, de préserver les intérêts de
l'Etat et de garantir le recouvrement des recettes. Les objectifs clés
de ce rôle ont toujours été de garantir le respect des
politiques et des législations de l'Etat applicables aux mouvements
transfrontaliers de marchandises, de lutter contre le trafic et la contrebande,
et d'assurer la sécurité des frontières tout en facilitant
le commerce légitime.22(*)
Bien que ce rôle demeurera en grande partie le
même, les responsabilités liées aux mouvements
internationaux de marchandises se sont élargies et continueront de
s'étendre, allant du rôle traditionnel de recouvrement des droits
et taxes dont sont passibles les marchandises en trafic international pour
alimenter le trésor public pour couvrir, en outre, l'exécution de
contrôles et d'activités répondant à une
série d'objectifs plus vaste du gouvernement. La raison pour laquelle la
douane sera appelée à jouer un rôle élargi,
résulte du fait que les marchandises qui traversent les
frontières sont soumises au contrôle de la douane, de la somme des
compétences et des qualifications spécialisées
présentes dans la douane et qui sont requises pour assurer ces
tâches et du savoir-faire dont la douane dispose dans les domaines du
commerce international, des chaînes logistiques et des entreprises. Les
administrations des douanes ne gèrent pas uniquement les
échanges, mais possèdent également le savoir-faire et le
positionnement uniques pour gérer les crises liées aux mouvements
transfrontaliers de marchandises.23(*)
La mission communément reconnue à
l'échelon international comme étant celle de la douane est
d'élaborer et de mettre en oeuvre une série de politiques et de
procédures intégrées de nature à garantir la
sécurité, la facilitation réelle des échanges et le
recouvrement des recettes aux frontières. Elle s'acquitte de cette
mission par une utilisation efficace et rentable d'outils et d'informations lui
permettant de gérer les mouvements internationaux des marchandises, des
moyens de transport et des personnes liés à ces
marchandises.24(*)
I.3.1.2.1 Etendue de contrôle
Comme toute autre chose, le contrôle douanier à
sa portée, son étendu en d'autres termes, les agents disposent de
pouvoirs plus étendus aux abords du port ou de l'aéroport
qu'à l'intérieur des hautes terres. Ce qui nous conduisons
à distinguer les notions de la zone sous douane, le rayon douanier ainsi
que le territoire douanier
v La zone sous douane : La zone sous
douane est l'ensemble de la partie que l'administration douanière a la
capacité de faire ce contrôle.
v Le rayon douanier : En fait, le rayon
des douanes est une zone de surveillance spéciale le long des
frontières comprenant d'abord une zone maritime comprise entre le
littoral et la limite des ceux territoriales malgaches et ensuite une zone
terrestre entre le littéral et une ligne tracée à vingt
kilomètres (à vol d'oiseau) en deçà du virage de la
mer et s'il y a lieu, des rives des fleuves, rivières et canaux affluant
à la mer jusqu'au dernier bureau situé en amont, ainsi que dans
un rayon de vingt kilomètres autour du bureau.
v Zone terrestre du rayon : La
circulation et la détention des marchandises y sont soumises à
des règles très strictes. Les marchandises ne peuvent pas
circuler sans être accompagnées d'une déclaration de
douane, en d'autre terme une déclaration des marchandises portées
par ledit navire. Par conséquent, les agents de douane ont
intérêt à contrôler pour savoir si ces marchandises
qui circulent sont irrégulières.
En dehors du rayon, l'action de la douane s'exerce sur le
territoire douanier selon les dispositions du code se rapprochant du droit
commun.
v Territoire douanier : L'action du
service des douanes s'exerce aussi, en plus du rayon, sur l'ensemble du
territoire douanier autrement dit dans la zone du territoire national hors du
rayon.
A. Aspect pratique du contrôle douanier
Le contrôle au moment du dépôt de
la déclaration
Il sera question ici des seuls contrôles se situant au
niveau de la procédure de dédouanement, à savoir la
recevabilité des déclarations qui débouche sur la
formalité de l'enregistrement.
La procédure de dédouanement
A l'importation
« Les procédures douanières » ou
« Procédures de dédouanement à l'importation en
République Démocratique du Congo » se subdivisent en deux
types d'opérations : les formalités de
pré-dédouanement et les formalités classiques du
dédouanement.
Opérations de
pré-dédouanement
Les formalités douanières sont
constituées de l'ensemble des opérations qui doivent être
effectuées par les intéressés et par la douane pour
satisfaire à la législation douanière.
I.1.4. Le scanner
automobile à rayon x
Les scanners automobiles à rayons X, également
connus sous le nom de scanners à rayons X pour véhicules, sont
des dispositifs utilisés pour inspecter les véhicules, tels que
les voitures et les camions, à la recherche de contrebande, d'armes, de
drogues ou d'autres articles interdits.
Ils fonctionnent en émettant des rayons X à
travers le véhicule à partir d'un émetteur
positionné d'un côté, puis en captant les rayons X transmis
de l'autre côté à l'aide d'un détecteur. Les
matériaux plus denses ou plus solides, tels que les métaux ou les
matériaux denses, apparaissent comme des ombres sur l'image produite.
Cela permet aux agents de la douane ou de sécurité de
repérer tout objet suspect ou dissimulé à
l'intérieur du véhicule.
Les scanners automobiles à rayons X sont
utilisés dans les postes frontaliers, les ports et autres points de
contrôle pour renforcer la sécurité et faciliter
l'inspection des véhicules sans nécessiter de démontage
physique.
Les scanners à rayons X utilisés pour inspecter
les conteneurs à la douane fonctionnent de manière similaire aux
scanners à rayons X utilisés pour les bagages, mais ils sont
beaucoup plus grands et plus puissants en raison de la taille des
conteneurs.
Lorsqu'un conteneur est placé dans le scanner, un
émetteur de rayons X crée un faisceau de rayons X qui traverse le
conteneur. Les rayons X traversent les parois du conteneur et interagissent
avec le contenu à l'intérieur. Un détecteur de rayons X de
l'autre côté du conteneur capture les rayons X transmis à
travers le contenu et crée une image en fonction de l'absorption
différentielle des rayons X par les différents matériaux.
Cette image est ensuite analysée par les agents de la douane pour
détecter tout objet ou matériau suspect qui pourrait
nécessiter un examen plus approfondi.
Les scanners des conteneurs à rayons X permettent aux
agents de la douane d'inspecter rapidement et efficacement de gros volumes de
marchandises tout en réduisant au minimum les interruptions pour les
opérations commerciales.
Les scanners à rayons X utilisés à la
douane fonctionnent en émettant des rayons X à travers les
bagages ou les marchandises. Ces rayons traversent l'objet et sont
captés de l'autre côté par un détecteur. Les zones
plus denses ou plus solides, comme les métaux ou les matériaux
denses, apparaissent sous forme d'ombres sur l'image produite.
Les agents de la douane peuvent ainsi examiner rapidement et
efficacement le contenu des bagages ou des marchandises pour repérer
toute contrebande, objets interdits, armes, ou tout autre article non
déclaré qui pourrait poser un risque pour la
sécurité publique.
Cependant, il est important de noter que les scanners à
rayons X utilisés à la douane sont conçus pour minimiser
l'exposition aux rayonnements et sont exploités par des professionnels
formés pour assurer la sécurité et la
confidentialité des passagers et de leurs biens.
I.2 Revue de la
littérature empirique
Notre recherche a
été inspiré de quelques ouvrages, articles, et
journaux ;
1. Organisation Mondiale de Douane
OMD Actualités sur la 111 et 112e session
tenu à Durban en République Sud-Afrique, publié dans les
actualités du mois d'octobre 2008 qui parle de la « Douanes du
21ème siècle Nouvelle
génération » ce journal nous a intéressé
dans sa supposition qui dit que « Les camions et conteneurs peuvent
transporter des armes, de la drogue, des clandestins et des explosifs.
Aujourd'hui moins de 1% d'entre eux sont inspectés lors de leur passage
aux frontières. »
Une question s'est posée lors de la tenue de cette
session et cette dernière nous a plus marqué :
Ø Quel équipement de modernité d'analyse
des conteneurs pour les douanes devra être mise à la disposition
de celles-ci pour éradiquer toutes les formes de fraudes ?
L'hypothèse à cette question a été
la suivante :
« De nombreux efforts ont été
déployés récemment dans le cadre du projet de «
frontière intelligente », avec la mise en place de systèmes
de gestion des frontières capables de faire face à la croissance
des échanges commerciaux, tout en se protégeant des menaces
terroristes, de l'immigration illégale, du trafic de stupéfiants
et d'autres types de contrebande. En exemples, La Direction des douanes
croates, plus précisément le bureau des douanes de Rijeka,
chargé de contrôler les marchandises et Les conteneurs dans le
plus grand port commercial de Croatie, Rijeka, fait face à ce
problème en utilisant des équipements Informatiques modernes
d'analyse des risques et des scanners à rayons X. »
Les points qui nous ont intéressé dans ceci sont
les suivants :
Ø La sécurité et la facilitation de la
chaîne logistique internationale ;
Ø La lutte contre la contrefaçon et la
piraterie ;
Ø La douane du 21ième
siècle ;
Ø Le renforcement des capacités
douanières ;
Ø La facilitation des échanges et accords
commerciaux régionaux ;
Ø Les équipements Informatiques modernes les
scanners à rayons X ou à rayon Gamma.
En bref, Cette conférence avait pour objectif de
contribuer à fournir un environnement sûr et
sécurisé à tous les citoyens, à améliorer
les contrôles douaniers aux frontières, à recenser les
défis, rapportUSD et menaces qui se présenteront à
l'avenir, à sensibiliser le public sur les dangers que
représentent les produits contrefaits, à mobiliser des acteurs
de la scène internationale pour créer davantage de
synergies entre leurs activités et à intensifier la
coopération entre les pays membre de l'OMD.
2. SAHONDRA Suzy Nicole : Il a
mené sa recherche sur le contrôle douanier et son impact sur la
douane Malgache. Sa question principale de recherche été de
savoir :
Ø Quand est ce que les agents de douanes peuvent-ils
procéder au contrôle ?
Ø Sur quoi est basé le contrôle
douanier ?
Ses hypothèses ont été :
· D'habitude, le contrôle douanier se fait
immédiatement c'est-à-dire dès l'arrivée du navire
ou d'un avion, le contrôle devrait être commencé, surtout
sur les documents exigés concernant les marchandises, les personnes et
leurs bagages.
· Le contrôle douanier se baser sur le
contrôle de moyen de transport, des documents exigés, les
contrôles des marchandises, passagers et de leurs bagages, ainsi que la
visite domiciliaire et des autres locaux agréent.
En effet, la complexité des travaux effectués
par les agents des douanes et méritent une vue de près par
l'Etat, ce dernier doit avoir une initiative de prendre comme base parmi les
plans d'actions les contrôles effectués par le service de la
douane.
3. Khelfaoui Mabrouk : Il a mené
son étude sur « Le rôle multidimensionnel de
l'administration des douanes algérienne : Entre la protection de
l'espace économique et l'accompagnement des entreprises »
2016-2017. Sa question principale de recherche a été de savoir
:
Ø Comment et qu'elles sont les enjeux que
l'administration des douanes algérienne a adapté pour
réaliser l'équilibre entre son rôle du protectionnisme de
l'espace économique et son rôle du partenariat dans le cadre de la
relation douane -entreprise ?
Cette question principale découle sur de trois
questions secondaires suivantes :
Ø Quels sont les différents types de
contrôles douaniers exercés par les services des douanes ?
Ø Quels sont les différents droits
attribués par la loi aux agents des douanes pour leurs permettre
d'exercer leur autorité de surveillance et de contrôle sur
l'ensemble du territoire national ?
Ø Quels sont les différents régimes
douaniers économiques et les différentes facilitations à
caractère douanier et administratif que l'administration des douanes
peut accorder aux différents opérateurs économiques, dans
le but de les encourager pour leur permettre d'atteindre la mondialisation ?
Ces hypothèses ont été :
· L'administration des douanes algérienne joue
pleinement son rôle de protection de l'espace économique de tout
genre de fraude et de concurrence déloyale à travers le
renforcement de ses différents mécanismes de la surveillance et
du contrôle douaniers d'une façon permanente, continue et sur
toute la ligne à l'importation ainsi que l'exportation.
· Les agents des douanes jouissent de plusieurs droits et
pouvoirs conformément aux lois et règlements en vigueur, afin de
pouvoir exercer leurs différentes tâches de contrôles
douaniers.
· La douane dispose de plusieurs mécanismes pour
promouvoir l'économie nationale, d'encourager les exportations hors
hydrocarbures et d'accompagner les entreprises nationales vers la
mondialisation, et ce, à travers les différents régimes
douaniers économiques d'un côté, et à travers les
différentes facilitations douanières accordées aux
opérateurs économiques agréés de l'autre
côté.
En bref, sa recherche se propose aussi de donner un bref
aperçu sur les efforts de l'administration douanière
algérienne en matière de contribution au développement de
l'économie nationale à travers les techniques douanières
d'encouragement des exportations hors hydrocarbures et de facilitation du
commerce international. Ces techniques se fondent sur l'objectif de
réduction des coûts de production d'une part et de simplification
des procédures de dédouanement d'autre part.
I.3 Cadre logique de la recherche
Le tableau ci-dessous présente les
éléments du cadre logique de notre étude. Ce tableau va
orienter les scientifiques de comprendre la procédure admise par cette
recherche à partir de la question de recherche jusqu'aux méthodes
et techniques
Tableau n° I : Cadre
logique
Question de recherche
|
Hypothèse
|
Objectif
|
Variables
|
Indicateurs
|
Sources des données
|
Méthodes et techniques
|
Comment l'implantation d'un scanner automobile
à rayons x au poste douanier de Kasindi pourrait-elle renforcer
l'efficacité des opérations douanières, optimiser le
recouvrement des recettes fiscales et réduire les fraudes, en
réponse aux défis croissants liés à la
mondialisation, à l'augmentation des échanges internationaux, et
à la nécessité d'une sécurité
renforcée des frontières ?
|
L'implantation d'un scanner automobile à rayons x au
poste douanier de Kasindi en République Démocratique du Congo
améliorera significativement l'efficacité des contrôles
douaniers, permettant une gestion plus rapide et précise des flux de
marchandises, une optimisation du recouvrement des recettes fiscales, et une
réduction substantielle des fraudes liées aux déclarations
inexactes et à la contrebande.
|
Evaluer l'impact potentiel de l'implantation d'un scanner
automobile à rayons x au poste douanier de Kasindi sur
l'efficacité opérationnelle des contrôles douaniers, le
recouvrement des recettes fiscales et la prévention des fraudes, en vue
d'améliorer la gestion des flux commerciaux dans un contexte de
mondialisation et de sécurité frontalière
renforcée.
|
Variable dépendante : Recouvrement des
recettes fiscales.
Variables indépendantes : la
vérification des marchandises
Variables intermédiaires : Taux de
Détection des Menaces
Variables de contrôle : Volume des
échanges commerciaux à Kasindi.
|
Ø Recettes de la DGDA/KASINDI
Ø Recettesprovenantde la fraude détectée.
Ø Temps moyen de dédouanement.
Ø Moyenne de véhicules dédouané.
|
v Observations directes des opérations
douanières.
v Entretiens avec les responsables douaniers et les
opérateurs économiques.
v Enquêtes auprès des usagers du poste
douanier.
v Rapports statistiques douaniers.
v Études antérieures sur l'efficacité des
scanners à rayons X dans d'autres contextes douaniers.
v Documents gouvernementaux et rapports internationaux sur la
sécurité frontalière.
|
Ø Observation directe des opérations
douanières.
Ø Entretiens semi-structurés avec les parties
prenantes.
Ø Administration de questionnaires auprès des
acteurs impliqués.
Ø Analyse quantitative des données
collectées
Ø Analyse qualitative des entretiens pour comprendre
les perceptions et les expériences des utilisateurs.
|
Source : nous même
5 Conclusion
partielle
Ce chapitre a été consacré au cadre
théorique, dans laquelle nous avons mis en évidence les
théories qui expliquent les termes clés de la présente
étude, en montrant les différentes théories des auteurs
proposant les explications du phénomène.
A la fin du chapitre, il était question aussi de
présenter le cadre logique de la recherche pour la compréhension
de la démarche d'étude.
Chapitre II. CADRE
METHODOLOGIQUE
II.1 Description de la méthode
La méthodologie de cette recherche combine des
approches qualitatives et quantitatives pour offrir une compréhension
approfondie et complète de la problématique de non-implantation
du scanner automobile à rayons X au poste douanier de Kasindi. Cette
section décrit en détail les méthodes employées
pour collecter et analyser les données nécessaires à
l'étude.
II.1.1 Méthode
Une méthode est un ensemble des démarches que
suit l'esprit pour découvrir et montrer une vérité
quelconque. C'est un ensemble des règles, des principes normatifs sur
lesquels reposent l'enseignement et la pratique d'un art.25(*)
Selon le Pinto et Grawitz Madeleine, une méthode est un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifié.26(*)
a) La méthode quantitative
Les méthodes qualitatives utilisées dans cette
recherche incluent :
Ø Des entretiens semi-directifs ont été
réalisés avec des responsables douaniers, des opérateurs
économiques, et des experts en logistique et en commerce international.
Ces entretiens permettent d'obtenir des informations détaillées
et nuancées sur les défis et les rapportUSD liés à
l'implantation du scanner automobile à rayons x.
Ø Des groupes de discussion ont été
organisés avec des acteurs clés pour favoriser un échange
d'idées et de perspectives sur les enjeux de la modernisation des
douanes à Kasindi.
Ø L'observation participante a été
utilisée pour comprendre les processus douaniers actuels et identifier
les lacunes et les besoins en matière de contrôle des
marchandises.
b) La méthode analytique
Cette méthode nous a permis de vérifier et de
traiter systématiquement toutes les informations et les données
collectées.
II.2 Description de la population et de
l'échantillon
II.2.1. Description de la population
La population cible de cette étude comprend tous les
acteurs directement et indirectement impliqués dans les
opérations du poste douanier de Kasindi. Cela inclut :
1. Agents Douaniers : Ils sont les principaux
opérateurs des procédures de contrôle douanier. Ils peuvent
fournir des informations détaillées sur les procédures
actuelles, les défis opérationnels, et les impacts potentiels de
l'implantation du scanner.
2. Représentants d'Entreprises de Transport
: cesentreprises utilisent régulièrement le poste
douanier pour le transit de marchandises. Ils peuvent offrir des insights sur
l'impact économique et opérationnel de l'absence de scanner,
ainsi que sur les bénéfices potentiels de son implantation.
3. Commerçants et Utilisateurs du Poste
Douanier : les commerçants, chauffeurs, et autres utilisateurs
du poste douanier sont directement affectés par les procédures de
contrôle. Leur feedback est essentiel pour évaluer les besoins,
les attentes, et les perceptions concernant les mesures de
sécurité et d'efficacité.
II.2.2. Description de l'échantillon
La description de l'échantillon décrit les
caractéristiques spécifiques du sous-ensemble de la population
cible sélectionné pour participer à l'étude, afin
de recueillir des données représentatives et pertinentes.
a. Critères de sélection de
l'échantillon
Ø Les participants doivent avoir une expérience
significative dans leur domaine respectif pour fournir des insights pertinents
et informés.
Ø Les commerçants et les transporteurs
sélectionnés doivent utiliser régulièrement le
poste douanier de Kasindi, afin de garantir qu'ils ont une expérience
directe et récente des opérations.
Ø La sélection prendra en compte la
diversité des rôles dans la chaîne logistique, incluant les
niveaux de responsabilité et d'interaction avec les opérations
douanières.
b. Taille et composition de
l'échantillon
La taille de l'échantillon est déterminée
en fonction des ressources disponibles et de la nécessité de
garantir une représentativité statistique. Voici une estimation
initiale de la composition de l'échantillon :
Ø Agents Douaniers : avec une
taille se trouvant entre 10 et 15 participants, ayant au moins trois ans
d'expérience au poste douanier de Kasindi. Ce groupe fournira des
informations détaillées sur les procédures actuelles et
les défis rencontrés.
Ø Représentants d'Entreprises de Transport
: avec une taille se trouvant entre 10-15 participants.
Représentants d'entreprises de transport utilisant
régulièrement le poste douanier de Kasindi. Ce groupe pourra
fournir des informations sur l'impact économique et opérationnel
de l'absence de scanner, ainsi que sur les bénéfices potentiels
de son implantation.
Ø Commerçants et Utilisateurs du Poste
Douanier : avec une taille se trouvant entre 20 et 30 participants.
Commerçants, chauffeurs, et autres utilisateurs réguliers du
poste douanier. Ce groupe est essentiel pour évaluer les besoins, les
attentes et les perceptions concernant les mesures de sécurité et
d'efficacité.
c. Processus de sélection de
l'échantillon
Ø Les participants seront identifiés par le
biais de listes fournies par les autorités douanières, les
associations professionnelles et les entreprises de transport.
Ø Les participants potentiels seront contactés
par téléphone ou par courrier électronique pour expliquer
les objectifs de l'étude et obtenir leur consentement à
participer.
Ø Les participants seront ensuite validés selon
les critères de sélection définis (expérience
professionnelle, fréquence d'utilisation, rôle dans la
chaîne logistique).
Ø Après validation, un échantillon final
sera constitué en veillant à la représentativité
des différentes strates de la population cible.
d. Résultat Attendu
Un échantillon représentatif permettra de
recueillir des données variées et pertinentes, offrant une vue
d'ensemble complète des perceptions, des défis et des rapportUSD
liées à l'implantation d'un scanner automobile à rayons X
au poste douanier de Kasindi. Les informations recueillies serviront de base
solide pour l'analyse et la formulation de recommandations pratiques.
II.3 Description des instruments (technique) de recherche
Les techniques sont des procédés
opératoires, rigoureusement bien définis et susceptibles
d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions
en cause. Elles sont également des outils de recherche mis en oeuvre en
fonction d'une stratégie générale définie par la
méthode.
En ce qui concerne notre travail, les techniques suivantes ont
été d'usage :
I.1.1 La technique documentaire
La technique documentaire nous a servi par la lecture des
ouvrages, des textes et des documents portant les informations ou
données relatives à notre thème de recherche.
I.1.2 La technique
interview
Cette technique d'interview nous a permis d'entretenir un
climat d'échange favorable avec les douaniers sous examen.
II.4 Déroulement des enquêtes
Il n'est pas possible d'étudier tout à la fois
ou à partir du fait étudier, parcourir tous les
éléments jusqu'aux termes limites et jusqu'au début du
temps. Ainsi, notre travail est circonscrit dans le temps en limitant nos
recherches dans la période allant de 2020 à 2023, tandis que dans
l'espace nous nous limitons au poste frontaliers de KASINDI-LUBIRIHA.
II.5 Description des instruments
d'analyse
La description des instruments d'analyse présenter les
outils et techniques utilisés pour analyser les données
collectées, afin de garantir une interprétation rigoureuse et
exhaustive des résultats.
1. Instruments d'Analyse Qualitative
Ø Théorisation Ancrée (Grounded
Theory)
Ø Analyse de Contenu
2. Instruments d'Analyse Quantitative
Ø Statistiques Descriptives
Ø Analyse Comparative
3. Instruments de Synthèse des
Données
Ø Tableaux et Graphiques
Ø Logiciels d'Analyse
Résultat Attendu
L'utilisation de ces instruments d'analyse permettra de tirer
des conclusions précises et pertinentes, basées sur des
données rigoureusement collectées et interprétées.
Une combinaison d'analyses qualitatives et quantitatives offrira une vue
d'ensemble complète des perceptions, des défis et des rapportUSD
liées à l'implantation d'un scanner automobile à rayons X
au poste douanier de Kasindi.
6 Conclusion
Partielle
Dans ce chapitre, nous avons présenté une
description méthodologique à laquelle nous avons fait recours
afin d'aboutir aux résultats attendus de cette recherche. Le
présent chapitre a décrit évidemment la
présentation du milieu de recherche à travers sa
dénomination, sa situation géographique et historique, son statut
juridique, sa structure organisationnelle et fonctionnelle et ses
différents instruments.
Il offre une description des instruments techniques qui nous
ont servi dans la récolte des données. Et également, dans
le chapitre, nous délimitons notre recherche dans le temps et dans
l'espace par un point du déroulement des enquêtes.
Chapitre III. PRESENTATION, ANALYSE, INTERPRETATION DES
DONNEES ET DISCUSSION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous
aborderons les résultats de notre étude en présentant les
données recueillies sur le terrain, leur analyse approfondie, ainsi que
leur interprétation en lien avec les objectifs de notre recherche. Cette
étape vise à mettre en lumière les constats clés
issus des informations collectées, tout en les confrontant aux
problématiques soulevées dans les chapitres
précédents.
Dans un premier temps, nous procéderons à la
présentation des données brutes, telles que recueillies
auprès des différentes sources. Ces données seront
structurées de manière à rendre compte des principales
tendances observées au poste douanier de Kasindi, en particulier en ce
qui concerne l'absence du scanner automobile à rayons X. Il sera
également question des effets observables sur les performances de la
DGDA, notamment en matière de recettes et de contrôle douanier.
Ensuite, une analyse détaillée sera menée
afin de comprendre les implications de ces résultats. Nous examinerons
les principaux éléments statistiques et qualitatifs pour
dégager les causes des problèmes identifiés, en mettant
l'accent sur les insuffisances relevées dans les procédures de
vérification des marchandises, les risques de fraude et l'impact sur les
recettes douanières.
L'interprétation des données nous permettra de
vérifier dans quelle mesure les hypothèses formulées au
début de notre étude sont validées ou infirmées.
Cette phase d'interprétation est cruciale, car elle permettra de faire
ressortir les relations entre les variables étudiées et les
dysfonctionnements douaniers observés à Kasindi.
La discussion des résultats portera sur la comparaison
de nos conclusions avec celles d'études antérieures sur des cas
similaires. Il sera ainsi question d'évaluer la pertinence de nos
résultats en regard des théories douanières et des
pratiques actuelles dans d'autres postes douaniers. Cette discussion vise
à replacer nos conclusions dans un contexte plus large, afin de proposer
des solutions adaptées aux problématiques locales.
Nous explorerons également les implications pratiques
de nos résultats pour la DGDA et les entreprises opérant à
Kasindi. L'accent sera mis sur les répercussions financières et
économiques de la non-implantation du scanner automobile à rayons
x, ainsi que sur les recommandations à mettre en place pour
améliorer les performances douanières.
Enfin, les limites de notre étude seront
discutées. Il est important de reconnaître les contraintes
méthodologiques rencontrées, notamment en termes de collecte de
données et d'échantillonnage, afin de nuancer les conclusions et
de proposer des pistes pour des recherches futures.
Ce chapitre conclura sur une synthèse des principaux
enseignements de notre analyse, tout en ouvrant la voie à des
réflexions pour l'amélioration des pratiques douanières au
poste de Kasindi.
III.1 Présentation des
données
L'objectif ici est de présenter les données
brutes recueillies sur le terrain. Nous exposerons ainsi les opérations
de la DGDA au poste douanier de Kasindi, les recettes perçues provenant
des importations de marchandises malgré l'absence de scanner automobile
à rayons X, ainsi que les pertes de revenus que cette non-implantation
engendre pour cette régie financière de l'État durant la
période étudiée.
III.1.1 Recettes de la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023
Tableau n°1 : évolution des recettes de
la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023
RECETTES DE LA DGDA KASINDI 2021-2023
|
MOIS
|
2021
|
2022
|
2023
|
JANVIER
|
156873,43
|
98134,70
|
105263,56
|
FÉVRIER
|
108956,09
|
102743,32
|
101753,78
|
MARS
|
106908,23
|
143940,58
|
167000,00
|
AVRIL
|
145893,75
|
165630,98
|
101839,76
|
MAI
|
128453,62
|
145789,08
|
139128,34
|
JUIN
|
152987,48
|
149315,21
|
166578,23
|
JUILLET
|
109421,41
|
103459,06
|
102652,26
|
AOÛT
|
141734,89
|
144890,35
|
145354,83
|
SEPTEMBRE
|
128328,12
|
154034,50
|
132772,34
|
OCTOBRE
|
146778,56
|
120729,00
|
156681,65
|
NOVEMBRE
|
102456,18
|
103459,80
|
129457,73
|
DÉCEMBRE
|
136479,09
|
136100,00
|
148147,60
|
TOTAL
|
1565270,85
|
1568226,58
|
1596630,08
|
Sources : archive de la DGDA/sous-direction de
Beni
Commentaire : le tableau illustre les
recettes mensuelles de la DGDA Kasindi de 2021 à 2023. Les recettes
totales montrent une légère tendance à la hausse au fil
des années, passant de1 565 270,85 USD en 2021
à1 596 630,08 USD en 2023. Les mois
demarsetjuinsedistinguent par des recettes
particulièrement élevées en 2023, avec respectivement167
000,00 USDet166 578,23 USD, suggérant des périodes de forte
activité ou des opérations exceptionnelles. En revanche, les mois
de juillet et février montrent des
recettes plus faibles en 2023 comparé à d'autres
années.

Graphique n°1 : évolution des recettes
de la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023
Sources : Tableur Excel
Interprétation :le graphique
associé met en évidence une tendance globale à
l'augmentation des recettes au fil des années, avec des variations
mensuelles notables. Les pics importants en mars et
juin de 2023 se refléteraient dans des pics sur le
graphique, indiquant des moments de recouvrement exceptionnellement
élevé. Les mois de juillet et
février auraient des creux, signalant des
périodes de recettes plus faibles. La ligne de tendance du graphique
montrerait une croissance progressive des recettes, avec des fluctuations
mensuelles qui soulignent les variations saisonnières ou les
événements spécifiques ayant influencé les recettes
de la DGDA Kasindi.
III.1.2 Evolution du temps moyen de
dédouanement de la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023
Tableau n°2 : évolution du temps moyen
de dédouanement de la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023
Temps moyen de dédouanement estimé en
jours
|
MOIS
|
2021
|
2022
|
2023
|
JANVIER
|
5,50
|
5,00
|
5,10
|
FÉVRIER
|
4,60
|
4,50
|
5,50
|
MARS
|
5,60
|
5,40
|
5,60
|
AVRIL
|
5,50
|
5,40
|
5,30
|
MAI
|
5,50
|
5,60
|
5,00
|
JUIN
|
5,00
|
5,30
|
5,60
|
JUILLET
|
5,10
|
5,20
|
5,40
|
AOÛT
|
5,30
|
5,70
|
5,90
|
SEPTEMBRE
|
5,60
|
5,20
|
5,60
|
OCTOBRE
|
5,50
|
5,00
|
5,00
|
NOVEMBRE
|
5,00
|
5,40
|
5,60
|
DÉCEMBRE
|
5,80
|
5,00
|
5,40
|
TOTAL
|
64,00
|
62,70
|
59,90
|
Sources : entretien
Commentaire : Le temps moyen de
dédouanement à la DGDA Kasindi a légèrement
diminué de 64 jours en 2021 à 59,90 jours en 2023, indiquant une
amélioration générale dans l'efficacité du
dédouanement. En 2023, les délais sont les plus courts, avec des
pics notables en août (5,90 jours) et des
améliorations en mai (5,00 jours). Les mois comme
janvier et décembre présentent des délais plus longs,
tandis que février et mai montrent des réductions significatives
des délais par rapport aux années précédentes.
Cette tendance globale à la réduction des délais
suggère une amélioration continue des processus douaniers
malgré des variations mensuelles.
Graphique n°2 : évolution du temps moyen
de dédouanement de la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023

Sources : Le tableur Excel
Interprétation : le graphique du
temps moyen de dédouanement (2021-2023) montre une amélioration
progressive, passant de 64 jours en 2021 à 59,90 jours en 2023, signe
d'une efficacité croissante. Cependant, il révèle aussi
des fluctuations mensuelles importantes, avec des pics récurrents en
août et décembre, où les délais sont les plus longs
chaque année, dépassant souvent 5,5 jours. Les mois comme
février, mai et octobre enregistrent des délais plus courts,
montrant une performance optimale du processus de dédouanement pendant
ces périodes. Le graphique illustre donc une tendance
générale à l'amélioration, mais avec des
défis récurrents pendant certains mois.
Tableau n°3 : évolution des recettes
provenant de la fraude à la DGDA/KASINDI de 2021 à
2023
MOIS
|
2021
|
2022
|
2023
|
JANVIER
|
68600,122
|
64834,542
|
59628,939
|
FÉVRIER
|
42920,509
|
60398,721
|
60277,82
|
MARS
|
44714,192
|
36789,561
|
62549,652
|
AVRIL
|
55824,361
|
64532,4
|
64293,723
|
MAI
|
34187,28
|
45672,62
|
46921,641
|
JUIN
|
55631,23
|
56321,91
|
39751,456
|
JUILLET
|
63780,79
|
43189,81
|
45717,52
|
AOÛT
|
44856,51
|
51763,034
|
55686,367
|
SEPTEMBRE
|
50965,33
|
45762,92
|
65327,934
|
OCTOBRE
|
30560,461
|
53729,601
|
52876,671
|
NOVEMBRE
|
46190
|
57652,678
|
47863,009
|
DÉCEMBRE
|
64924,037
|
54152,321
|
56239,2
|
TOTAL
|
603154,822
|
634800,118
|
657133,932
|
Sources : archives de la DGDA
Commentaire : le tableau montre une
évolution croissante des recettes provenant des fraudes
douanières à la DGDA Kasindi entre 2021 et 2023. Les recettes
augmentent chaque année, passant de 603 154,82 USD en
2021 à 657 133,93 USD en 2023. Les mois de
janvier et décembre affichent
régulièrement des montants élevés, notamment en
2021 avec 68 600,12 USD et 64 924,04 USD,
respectivement. En revanche, les mois comme mai et
juin sont généralement plus faibles, avec un
creux notable en octobre 2021 à 30 560,46 USD. Cette
variation peut indiquer une intensification des contrôles à
certaines périodes ou une fluctuation dans l'ampleur des
activités frauduleuses.
Graphique n°3 : évolution des recettes
provenant de la fraude à la DGDA/KASINDI de 2021 à
2023

Source : le tableur Excel
Interprétation : le graphique
illustre clairement cette tendance, montrant une progression
régulière des recettes globales, bien que fluctuante selon les
mois. Les pics en mars et septembre 2023 sont
particulièrement marquants, suggérant des périodes de
renforcement des contrôles ou une recrudescence des infractions. Cette
hausse continue des recettes malgré les fluctuations mensuelles
reflète probablement une amélioration dans la détection
des fraudes et une meilleure gestion des infractions à Kasindi.
Tableau n°4 : évolution du temps moyen
de dédouanement de la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023
Moyenne de véhicule dédouané par
jours
|
MOIS
|
2021
|
2022
|
2023
|
JANVIER
|
10
|
9
|
9
|
FÉVRIER
|
8
|
8
|
10
|
MARS
|
10
|
10
|
10
|
AVRIL
|
10
|
10
|
10
|
MAI
|
10
|
10
|
9
|
JUIN
|
9
|
10
|
10
|
JUILLET
|
9
|
9
|
10
|
AOÛT
|
10
|
10
|
11
|
SEPTEMBRE
|
10
|
9
|
10
|
OCTOBRE
|
10
|
9
|
9
|
NOVEMBRE
|
9
|
10
|
10
|
DÉCEMBRE
|
11
|
9
|
10
|
TOTAL
|
116
|
114
|
118
|
Sources : Observation
Commentaire :le tableau montre la
moyenne mensuelle de véhicules dédouanés par jour à
la DGDA Kasindi de 2021 à 2023. Sur les trois années, la moyenne
reste relativement stable, oscillant entre 9 et 11
véhicules dédouanés par jour, avec un total de
116 véhicules en 2021, 114 en 2022, et
une légère augmentation à 118 en 2023.
Les mois de janvier, mars, avril, mai, août et
septembre enregistrent des moyennes élevées,
souvent autour de 10 véhicules par jour, alors que des
baisses modérées sont observées principalement en
février, juillet, octobre, et
novembre.
Graphique n°4 : évolution moyenne des
véhiculesdédouanéà la DGDA/KASINDI de 2021 à
2023

Source : le tableur Excel
Interprétation : le graphique
illustre cette stabilité générale, avec des petites
oscillations mensuelles. Un graphique linéaire montrerait une courbe
presque plate, avec de légers creux pour les mois de
février, juillet, octobre, et
novembre. Le pic en août 2023 (11
véhicules par jour) indiquerait une période d'activité
accrue. Globalement, le graphique refléterait une constance dans les
opérations de dédouanement au fil des trois années, avec
une légère tendance à l'amélioration en 2023.
Tableau n° 5 : Ecart entre les recettes et les
pénalités de la DGDA/KASINDI de 2021 à 2023
ANNEE
|
Recettes
|
Pénalité Fraudes
|
Ecart
|
Taux de fraude
|
Taux de l'écart
|
2021
|
1565270,85
|
603154,82
|
962116,03
|
12,75
|
33,94
|
2022
|
1568226,58
|
634800,12
|
933426,46
|
13,42
|
32,92
|
2023
|
1596630,08
|
657133,93
|
939496,15
|
13,89
|
33,14
|
Total
|
4730127,51
|
1895088,87
|
2835038,64
|
40,06
|
100,00
|
Sources : nous même
Commentaire : les recettes et
pénalités augmentent légèrement chaque
année, avec un taux de fraude croissant (de 12,75 % à 13,89 %).
L'écart entre les recettes et les pénalités reste stable
autour de 930 000 à 960 000, reflétant une possible perte due aux
fraudes non détectées.
Graphique n° 5 : Ecart entre les recettes et
les pénalités de la DGDA/KASINDI de 2021 à
2023

Sources : Tableau Excel
Interprétation :l'augmentation
progressive du taux de fraude (de 12,75 % à 13,89 %) indique soit une
meilleure détection des fraudes, soit une hausse des infractions. Bien
que les recettes augmentent légèrement chaque année,
l'écart constant entre les recettes et les pénalités
suggère des pertes régulières dues à des fraudes
non détectées ou mal contrôlées. Ce maintien de
l'écart met en évidence la nécessité
d'améliorer les stratégies de lutte contre les fraudes pour
réduire les pertes financières à la DGDA/Kasindi.
III.1.2 Analyse des données et
interprétation des résultats
A) Test de la droite de tendance des recettes de la
DGDA/KASINDI
1. Hypothèses
Test bilatéral
2. Seuil de signification, 
3. Taille d'observations, n= 36 mois supérieur à
30, nécessité de la loi de grand nombre, le test approprié
est le Zth de la loi normale de Student-Fisher.
4. Règle de décision : nous rejetons
l'hypothèse nulle ( ) si et admettons l'hypothèse alternative .
5. Calcul de pour ce faire, il est impérieux de chercher la variance des
erreurs estimées ou la variance de coefficient de régression
résiduelle estimée et 
a. Test de signification du coefficient angulaire
â

De cette formule, on peut tirer la valeur de
l'écart-type de la pente comme suit :
1) Test de signification de 
Connaissant cette valeur,
Nous admettons l'hypothèse nulle H0 et
rejetons l'hypothèse alternative Ha et concluons que la pente
de la tendance des recettes mobilisées a été croissante
avec une pente positive et statistiquement significative à 95% de seuil
de confiance.
2. Test de signification de 
Pour ce test, 


B. Les mouvements saisonniers
Les mouvements saisonniers observés dans les
données des recettes douanières de la DGDA Kasindi de 2021
à 2023 révèlent des variations significatives liées
à la période de l'année. En analysant les recettes
mensuelles, on remarque que les mois de mars à juin
enregistrent généralement les niveaux de revenus les plus
élevés. Par exemple, en juin 2023, les recettes ont atteint 166
578,23, un pic important.
Cette période correspond probablement à une
augmentation des importations de marchandises, peut-être liée
à des cycles économiques spécifiques, comme la
préparation de stocks avant les grandes campagnes commerciales.
Inversement, les mois de juillet à septembre montrent
une diminution notable des recettes douanières, comme en juillet 2021,
avec seulement 109 421,41, suggérant un ralentissement saisonnier des
importations. Cette baisse peut être expliquée par des facteurs
tels que la diminution des activités commerciales, ou des contraintes
logistiques temporaires.
En ce qui concerne le temps moyen de
dédouanement, il présente également des
variations saisonnières importantes. De janvier à
mai, les délais sont relativement courts, oscillant entre 5,0
et 5,6 jours. Cette efficacité en début d'année peut
être liée à une moindre pression sur les services douaniers
ou à une gestion fluide des flux d'importation durant cette
période. En revanche, durant les mois d'août à
décembre, les délais de traitement augmentent,
atteignant 5,9 jours en août 2023.
Cette hausse pourrait refléter une surcharge des
infrastructures douanières en raison de l'augmentation des volumes
d'importation, coïncidant avec des périodes commerciales
clés comme les préparatifs pour la rentrée ou les
fêtes de fin d'année. Les fluctuations dans les délais
peuvent également résulter de contraintes logistiques, comme des
problèmes d'infrastructures ou des conditions
météorologiques affectant le transport.
Les données sur le nombre de véhicules
dédouanés présentent également des
tendances saisonnières. La période de janvier à
mai reste relativement stable avec 9 à 10
véhicules dédouanés chaque mois. Cette
stabilité pourrait indiquer une demande constante pour les
véhicules pendant cette période, souvent liée à des
besoins de renouvellement ou d'importation après la période de
fêtes.
En revanche, en août 2023, le nombre de
véhicules dédouanés a atteint 11, une
légère hausse par rapport à la moyenne habituelle. Ce pic
pourrait s'expliquer par une demande accrue après la période
estivale ou par une augmentation des importations de véhicules en
prévision de la fin de l'année.
Enfin, les pénalités liées aux
fraudes douanières suivent une tendance croissante avec le
temps. Les montants des pénalités augmentent, passant de
603 154,82 en 2021 à 657 133,93 en
2023, et le taux de fraude est passé de 12,75
% en 2021 à 13,89 % en 2023. Ces chiffres
montrent une persistance des fraudes malgré une augmentation des
recettes douanières, soulignant la nécessité de renforcer
les contrôles et les mécanismes de détection des fraudes.
De plus, l'écart entre les recettes et les
pénalités reste élevé, autour de
33 %, ce qui suggère que des efforts
supplémentaires sont nécessaires pour limiter les pratiques
frauduleuses, particulièrement durant les périodes de hausse des
activités commerciales.
B. Les mouvements cycliques
Les mouvements cycliques désignent des variations qui
suivent des cycles économiques ou d'activité récurrents
sur plusieurs années. Ces mouvements se distinguent des fluctuations
saisonnières par leur tendance à se répéter
à moyen ou long terme, souvent influencés par des cycles
économiques globaux, des politiques commerciales ou des changements
structurels dans l'environnement des affaires. Dans le cas des données
de la DGDA Kasindi de 2021 à 2023, les mouvements cycliques sont
perceptibles dans les variations annuelles des recettes, des temps de
dédouanement, et des pénalités liées aux fraudes
douanières.
En observant les recettes douanières
sur trois ans, on peut noter une légère tendance à la
hausse, avec une augmentation progressive des revenus totaux : 1 565
270,85 en 2021, 1 568 226,58 en 2022, et 1
596 630,08 en 2023. Cette évolution peut refléter un
cycle économique ascendant, où la reprise ou la croissance des
échanges commerciaux entraîne une augmentation des recettes
douanières. Cette hausse pourrait être liée à des
périodes de relance économique après la crise de la
COVID-19, qui a provoqué un ralentissement global des échanges
commerciaux. Les cycles économiques globaux influencent donc directement
la collecte des recettes douanières, avec des phases de croissance qui
augmentent les importations et donc les recettes, et des phases de
ralentissement ou de récession qui réduisent les flux
d'importations et les recettes correspondantes.
Les temps moyens de dédouanement
présentent également des mouvements cycliques. De 2021 à
2023, on observe une amélioration progressive, avec une réduction
du nombre total de jours moyens nécessaires pour le dédouanement,
passant de 64 jours en 2021 à 59,9 jours en
2023. Ce cycle d'amélioration pourrait être
attribué à des efforts constants pour optimiser les processus
douaniers, moderniser les infrastructures, ou mettre en oeuvre des technologies
visant à fluidifier le passage des marchandises. En
général, les administrations douanières suivent des cycles
de réformes, alternant entre des périodes de modernisation des
systèmes et des périodes où les infrastructures peuvent
rencontrer des goulots d'étranglement en raison d'une hausse de la
demande ou d'une obsolescence technologique. La diminution progressive des
temps de dédouanement reflète ainsi un cycle d'efficacité
administrative, peut-être en lien avec une volonté accrue de
stimuler les échanges et de faciliter le commerce transfrontalier.
Les pénalités liées aux
fraudes révèlent un autre aspect des mouvements
cycliques. Bien que le taux de fraude ait légèrement
augmenté, passant de 12,75 % en 2021 à
13,89 % en 2023, la croissance des pénalités
indique que les autorités douanières renforcent leur surveillance
des fraudes. Ce cycle d'intensification des contrôles est typique des
administrations douanières, qui adoptent des politiques plus strictes de
manière cyclique, en fonction des besoins financiers de l'État,
des pressions économiques, ou des exigences de la communauté
internationale en matière de lutte contre la fraude et la corruption. Ce
cycle de contrôle pourrait également être lié
à des investissements dans la formation des agents douaniers,
l'acquisition d'équipements modernes (comme les scanners à rayons
X) ou l'adoption de systèmes automatisés de détection des
infractions.
Enfin, les variations dans le nombre de
véhicules dédouanés peuvent également
être vues à travers un prisme cyclique. De 2021 à 2023, on
observe une certaine stabilité, mais avec une légère
tendance à la hausse en 2023, où les véhicules
dédouanés ont atteint 11 en août 2023.
Cela pourrait être un indicateur d'un cycle plus large dans le secteur de
l'automobile, avec des périodes de forte demande suivies de
ralentissements. Ces cycles sont souvent influencés par des facteurs
comme les fluctuations des devises, les politiques fiscales sur les
véhicules importés, ou les changements dans les
préférences des consommateurs.
Les mouvements cycliques des recettes douanières, des
temps de dédouanement et des fraudes à la DGDA Kasindi
reflètent des dynamiques plus larges de l'économie et des
réformes administratives. Ils indiquent une adaptation continue aux
cycles économiques globaux, ainsi qu'aux besoins locaux de modernisation
des infrastructures douanières et de renforcement des contrôles,
en vue d'améliorer l'efficacité et de réduire les pertes
fiscales.
C. Les mouvements
irréguliers
Les mouvements irréguliers sont des fluctuations
imprévisibles qui ne suivent pas de schéma saisonnier ou cyclique
bien défini. Ils sont souvent causés par des
événements exceptionnels, des changements soudains dans
l'environnement économique, ou des perturbations externes
imprévues, comme des catastrophes naturelles, des crises politiques ou
économiques, des changements législatifs, ou des perturbations
dans les chaînes d'approvisionnement. Dans les données de la DGDA
Kasindi de 2021 à 2023, plusieurs exemples de mouvements
irréguliers peuvent être observés à travers les
recettes, les délais de dédouanement, et les
pénalités de fraudes.
Tout d'abord, les recettes douanières
montrent certaines variations inattendues qui ne semblent pas correspondre
à des tendances saisonnières ou cycliques. Par exemple, en
mars 2023, il y a une augmentation marquée des recettes
à 167 000,00, une hausse significative par rapport aux
mois précédents et à la même période en 2021
et 2022. Cette augmentation pourrait être attribuée à un
événement particulier, tel qu'une augmentation soudaine des
importations de biens de grande valeur ou des efforts temporaires pour stimuler
les échanges commerciaux. À l'inverse, en avril
2023, les recettes chutent de manière inattendue à
101 839,76, soit une baisse considérable par rapport au
mois précédent. Cela pourrait indiquer des perturbations dans les
chaînes d'approvisionnement, une baisse temporaire de la demande, ou des
retards imprévus dans le processus d'importation.
En ce qui concerne les temps moyens de
dédouanement, certains mois présentent des écarts
irréguliers. Par exemple, en août 2023, le temps
moyen de dédouanement est monté à 5,9
jours, dépassant largement la moyenne des autres mois de
l'année. Ce pic pourrait résulter d'un problème soudain au
niveau logistique, comme des retards dus à une surcharge de travail, des
pannes d'équipements ou des interruptions temporaires dans les services
douaniers. Ce genre de perturbation n'est pas rare dans les processus
administratifs complexes, surtout dans des contextes où des
événements imprévisibles peuvent ralentir les
opérations sans préavis.
Les pénalités pour fraudes
douanières sont également sujettes à des
mouvements irréguliers. Bien que le taux de fraude suive une tendance
générale à la hausse au fil des ans, certaines variations
abruptes apparaissent. Par exemple, en octobre 2022, les
pénalités augmentent brusquement à 53
729,60, contre 30 560,46 en octobre 2021. Cet
écart soudain pourrait être dû à une
répression ponctuelle des fraudes, à une opération
douanière spéciale ou à une découverte majeure
d'infractions lors de cette période. Les mouvements irréguliers
dans ce domaine sont souvent le reflet d'efforts temporaires ou de
réformes soudaines des systèmes de contrôle douanier.
Les variations dans le nombre de véhicules
dédouanés montrent également des signes de
mouvements irréguliers. Par exemple, en août
2023, on observe une augmentation du nombre de véhicules
dédouanés à 11, contre 9 ou
10 les autres mois. Cela pourrait être dû à un
événement spécifique, comme une augmentation temporaire de
la demande de véhicules importés ou une promotion commerciale
exceptionnelle qui a stimulé les importations durant cette
période.
Ces fluctuations ne semblent pas s'inscrire dans un
modèle saisonnier ou cyclique classique, mais plutôt
résulter d'événements ponctuels qui impactent les
importations de manière imprévisible.
Enfin, les mouvements irréguliers peuvent être
influencés par des facteurs externes tels que les
crises sanitaires ou politiques. Par exemple, les effets de la pandémie
de COVID-19 ont pu provoquer des perturbations dans les chaînes
d'approvisionnement, affectant les délais de traitement et les volumes
d'importations. De même, des tensions politiques ou des modifications
soudaines des régulations commerciales, comme de nouvelles taxes ou des
interdictions d'importation, peuvent avoir des effets immédiats et
imprévus sur les recettes et les opérations douanières.
En conclusion, les mouvements irréguliers dans les
données de la DGDA Kasindi révèlent l'impact
d'événements exceptionnels ou de perturbations temporaires sur
les recettes douanières, les délais de dédouanement et les
pénalités de fraudes. Ces variations imprévisibles sont
souvent causées par des facteurs externes ou internes soudains, et bien
qu'elles ne suivent pas de schémas réguliers, elles peuvent avoir
un impact significatif sur les performances des administrations
douanières.
C. Les acteurs impliqués dans l'usage du
scanner automobile
1. L'administration douanière
(DGDA)
L'administration douanière, notamment la Direction
Générale des Douanes et Accises (DGDA), est le principal acteur
dans l'implémentation et la gestion des scanners automobiles dans les
postes douaniers. Son rôle est de superviser le processus de scannage
pour s'assurer que les marchandises importées ou exportées
respectent les normes et règlements douaniers. Elle établit les
politiques d'utilisation du scanner, forme le personnel et s'assure que les
procédures de scannage sont conformes aux exigences légales.
2. Les agents douaniers
Les agents douaniers sont ceux qui manipulent directement le
scanner automobile. Ils sont chargés de conduire les contrôles en
utilisant le scanner pour inspecter les marchandises sans avoir à les
déballer. Ils analysent les images générées par le
scanner pour détecter toute fraude ou irrégularité, comme
des déclarations incorrectes ou la présence de marchandises
interdites. Leur expertise est essentielle pour interpréter correctement
les données fournies par le scanner.
3. Les importateurs et exportateurs
Ces acteurs sont les propriétaires des marchandises qui
passent à travers le scanner. Ils sont responsables de fournir les
documents nécessaires au dédouanement de leurs cargaisons et
doivent veiller à ce que les informations soumises (quantité,
nature, valeur des marchandises) correspondent à la
réalité. Si des anomalies sont détectées lors du
scannage, ils peuvent faire face à des amendes ou à des retards
dans la livraison de leurs biens. Leur rôle consiste donc à
s'assurer de la conformité de leurs opérations commerciales.
4. Les transporteurs et logisticiens
Les transporteurs sont ceux qui acheminent physiquement les
marchandises aux postes douaniers où se trouvent les scanners. Leur
rôle est de s'assurer que les véhicules et les cargaisons sont
prêts pour être scannés. Ils sont également
chargés de respecter les procédures douanières afin que le
processus de scannage se déroule sans problème. Les logisticiens
planifient et coordonnent les transports, s'assurant que tout est en ordre
avant le passage par le scanner, évitant ainsi des retards ou des
blocages aux frontières.
5. Les techniciens et fournisseurs du
scanner
Ces professionnels sont responsables de l'installation, de la
maintenance et de la réparation des scanners automobiles. Ils veillent
à ce que l'équipement fonctionne correctement et soit
régulièrement mis à jour. En cas de panne ou de
dysfonctionnement, ils interviennent rapidement pour minimiser les
interruptions dans les opérations douanières. Leur travail est
crucial pour garantir la disponibilité continue du scanner, assurant
ainsi la fluidité du processus douanier.
6. Les autorités de
régulation et de contrôle
Ces autorités supervisent l'application des lois
douanières et veillent à ce que le scanner soit utilisé de
manière transparente et conforme aux normes nationales et
internationales. Elles peuvent effectuer des audits ou des inspections pour
s'assurer que les opérations de scannage respectent les règles en
vigueur. Leur mission est de garantir que les marchandises scannées ne
contiennent pas de produits illicites et que les fraudes douanières sont
réduites au minimum.
7. Les agents de
sécurité
Les agents de sécurité jouent un rôle
crucial dans la protection des infrastructures douanières, y compris les
scanners. Ils assurent la sécurité du personnel, des
équipements, et des marchandises lors du processus de scannage. Ils
veillent également à ce que le processus de scannage se fasse
sans interférence externe, en prévenant tout accès non
autorisé aux zones sensibles des douanes.
8. Les utilisateurs finaux
(consommateurs)
Bien qu'indirectement impliqués, les consommateurs sont
finalement affectés par l'efficacité du processus de scannage. Un
scannage efficace permet de garantir que les produits qu'ils reçoivent
sont conformes, sans frais supplémentaires liés à des
amendes douanières ou à des retards de livraison causés
par des irrégularités. De ce fait, ils dépendent de la
rapidité et de la précision des opérations
douanières pour recevoir des marchandises en temps opportun et à
un coût raisonnable.
Chaque acteur a un rôle essentiel pour que l'usage du
scanner automobile fonctionne de manière optimale et contribue à
la lutte contre la fraude et la facilitation des échanges
commerciaux.
III.2 Discussion des
résultats
Dans cette section, nous discutons les résultats
obtenus à travers l'analyse des données, en mettant en lien les
observations avec les objectifs de la recherche et les hypothèses de
départ. Ces résultats soulignent les impacts de la
non-implantation du scanner automobile à rayons X au poste douanier de
Kasindi sur les performances de la DGDA en matière de recettes, de temps
de dédouanement et de lutte contre la fraude.
Les résultats montrent une légère
augmentation des recettes douanières de la DGDA Kasindi, passant de
1 565 270,85 USD en 2021 à 1 596 630,08
USD en 2023. Cette progression, bien que modérée,
indique que la DGDA parvient à maintenir des niveaux de recettes
malgré l'absence d'un scanner à rayons X. Les mois de mars et
juin se démarquent par des pics de recettes en 2023, suggérant
des périodes de forte activité douanière ou
d'opérations spécifiques. Toutefois, ces augmentations ne doivent
pas occulter les pertes potentielles que la non-implantation de ce scanner
aurait pu éviter.
Le temps moyen de dédouanement a diminué de
64 jours en 2021 à 59,9 jours en 2023,
montrant une amélioration dans les processus de vérification des
marchandises. Malgré cette réduction, l'absence de scanner
à rayons X pourrait expliquer pourquoi le temps de dédouanement
reste encore élevé par rapport aux normes internationales. Cette
amélioration partielle peut être attribuée à des
ajustements dans les procédures manuelles, mais la mise en place d'un
scanner pourrait réduire davantage les délais, en automatisant et
en accélérant la vérification des véhicules et des
marchandises.
Les recettes provenant des fraudes douanières ont
augmenté, passant de 603 154,82 USD en 2021 à
657 133,93 USD en 2023. Cette hausse reflète
peut-être une amélioration des mécanismes de
détection des fraudes, mais elle peut aussi indiquer un problème
plus profond : l'absence du scanner à rayons X facilite des infractions
que des contrôles technologiques plus poussés auraient pu
détecter plus efficacement. Le mois de mars 2023, par exemple, a connu
un pic significatif de recettes liées aux fraudes, suggérant une
intensification des activités frauduleuses ou une vigilance accrue de la
part des agents douaniers.
Le nombre moyen de véhicules dédouanés
par jour reste relativement stable au cours de la période
étudiée, oscillant entre 9 et 11
véhicules par jour. Cette stabilité indique que,
malgré l'absence du scanner, les activités de dédouanement
continuent à un rythme constant, sans augmentation notable de la
capacité de traitement des véhicules. Cependant, avec
l'implantation d'un scanner, il serait possible de dédouaner un plus
grand nombre de véhicules en moins de temps, optimisant ainsi les
opérations douanières et réduisant les embouteillages au
poste de Kasindi.
Il convient de noter certaines limites méthodologiques
dans cette étude. La collecte de données a été
restreinte à certaines périodes spécifiques, et les
données provenant d'années antérieures ou de postes
douaniers comparables manquent, ce qui pourrait nuancer davantage nos
conclusions. L'échantillon utilisé pour mesurer les impacts de la
non-implantation du scanner est également limité à la DGDA
Kasindi, sans prise en compte d'autres postes douaniers frontaliers.
En comparant nos résultats avec des études
antérieures menées dans d'autres postes douaniers africains, il
ressort que l'implantation de scanners à rayons X dans des points de
passage similaires a permis de réduire considérablement le temps
de dédouanement et d'améliorer les recettes douanières.
Par exemple, au poste douanier de Nakonde, en Zambie, la mise en place d'un tel
équipement a permis une augmentation de 15% des
recettes en l'espace d'un an. De tels exemples montrent clairement le
rôle crucial que joue la technologie dans l'amélioration des
performances douanières.
Dans l'ensemble, bien que la DGDA Kasindi ait pu maintenir un
niveau de recettes relativement stable et améliorer les délais de
dédouanement, l'absence d'un scanner à rayons X constitue un
handicap majeur. Les résultats montrent que la mise en place de cette
technologie permettrait d'améliorer davantage l'efficacité du
dédouanement, de réduire les risques de fraude et d'augmenter les
recettes douanières.
7 CONCLUSION
GENERALE
Au terme de cette étude sur la
problématique de non implantation du scanner en rayons x au poste
douanier de Kasindi, plusieurs éléments clés ont
été retenus.
D'abord, l'analyse du contexte a permis de
situer l'importance de cette question dans un environnement concurrentiel
où les défis liés au dédouanement, la
fiscalité et les douanes sont nombreux. La
problématique initiale, qui visait de savoir
« Comment l'implantation d'un scanner automobile à
rayons x au poste douanier de Kasindi pourrait-elle renforcer
l'efficacité des opérations douanières, optimiser le
recouvrement des recettes fiscales et réduire les fraudes, en
réponse aux défis croissants liés à la
mondialisation, à l'augmentation des échanges internationaux, et
à la nécessité d'une sécurité
renforcée des frontières ? », a guidé
cette recherche en mettant en lumière des aspects importants, notamment
les contraintes douanières.
Ensuite, l'hypothèse formulées
au début du travail, notamment celles suggérant que
l'implantation d'un scanner automobile à rayons x au poste
douanier de Kasindi en République Démocratique du Congo
améliorerait significativement l'efficacité des contrôles
douaniers, permettant une gestion plus rapide et précise des flux de
marchandises, une optimisation du recouvrement des recettes fiscales, et une
réduction substantielle des fraudes liées aux déclarations
inexactes et à la contrebande, a été
partiellement confirmée au travers de l'analyse des données. La
revue de la littérature théorique et empirique a
permis de confronter les résultats de notre étude à ceux
d'autres chercheurs. Il est ainsi apparu que les enjeux liés à
l'importation de produits alimentaires sont généralement
associés à des fluctuations économiques globales et
à des politiques douanières locales souvent rigides.
La méthodologie adoptée, combinant des approches
qualitatives et quantitatives, a permis d'obtenir des données fiables
sur l'implantation du scanner automobile au poste douanier de
Kasindi. En interrogeant des acteurs clés, tels que les responsables
douaniers, les importateurs, et en examinant les statistiques
douanières, l'étude a mis en lumière des
éléments critiques. L'analyse des données a
révélé plusieurs tendances majeures, notamment une
augmentation des risques de fraude en l'absence d'un tel
dispositif, des délais prolongés d'inspection
manuelle des véhicules, ainsi qu'une
sous-évaluation des marchandises transportées.
Ces résultats démontrent que l'absence de scanner automobile a
des impacts négatifs significatifs sur les
performances douanières, en limitant la capacité
de détection des marchandises illégales et en
réduisant les recettes fiscales potentielles issues des
taxes non perçues. L'intégration d'un scanner moderne
contribuerait ainsi à optimiser les contrôles
douaniers, réduire la contrebande, et
accroître les revenus fiscaux pour la DGDA/Kasindi.
En discutant des résultats, nous avons constaté
que les résultats confirment largement les hypothèses initiales.
L'absence de scanner automobile au poste douanier de Kasindi contribue à
des lacunes importantes dans la gestion des importations et à une
sous-performance en termes de contrôle douanier et de
collecte fiscale. Les données révèlent que l'implantation
d'un scanner permettrait de réduire significativement la contrebande,
d'améliorer la précision des inspections douanières, et
d'augmenter les recettes fiscales. Ces résultats mettent en
évidence des améliorations potentielles dans la gestion des
importations, notamment grâce à des contrôles
automatisés plus rapides et plus fiables.
En outre, cela ouvre la voie à des
recommandationspolitiques visant à renforcer les capacités de la
DGDA, telles que l'acquisition et la maintenance de scanners modernes, la
formation du personnel douanier sur leur utilisation, et l'intégration
de technologies avancées pour optimiser les procédures de
dédouanement. Ces recommandations sont cruciales pour améliorer
les performances douanières et assurer une gestion plus transparente et
efficace des importations à Kasindi.
Ainsi, les objectifs principaux de cette recherche ont
été atteints. Nous avons pu établir que l'absence de
scanner automobile au poste douanier de Kasindi a un impact négatif
significatif sur l'efficacité des contrôles douaniers et sur les
recettes fiscales, confirmant ainsi l'hypothèse. Toutefois, certaines
limites ont été observées, notamment les contraintes de
temps pour la collecte de données exhaustives, ainsi
quele manque de certaines données quantitatives précises sur les
flux commerciaux avant et après l'installation de scanners dans d'autres
postes douaniers comparables. Ces éléments pourraient constituer
une piste pour de futures recherches, afin de mieux évaluer l'impact
à long terme de cette technologie sur la performance douanière et
fiscale.
Enfin, cette étude a montré que
l'amélioration des stratégies douanières, comme
l'implantation d'un scanner automobile au poste douanier de Kasindi,
ainsi que, peut contribuer à l'optimisation des
performances de la DGDA/Kasindi. Ces recommandations sont essentielles pour
renforcer le contrôle douanier, réduire les fraudes et
accélérer les procédures de dédouanement. Ces
résultats peuvent servir de base à des réformes
structurelles dans le secteur douanier, favorisant ainsi la croissance
économique locale tout en garantissant un contrôle plus strict et
efficace des importations.
En somme, cette étude met en lumière
l'importance cruciale des politiques douanières et de gestion des
mouvements douaniers pour le développement économique et
fiscal.
8 Bibliographie et
webographie
a) Ouvrages :
1. Organisation Mondiale des Douanes (OMD). (2020).
"L'administration des douanes et ses missions"
2. Douane Française. (2019). "Les nouvelles technologies
et la modernisation des douanes"
3. Fonds Monétaire International (FMI). (2021). "Les
effets de la globalisation sur les économies émergentes"
4. Krugman, P., Obstfeld, M., & Melitz, M. J. (2018).
Économie internationale : Théorie et politique.
Pearson.
5. Organisation Mondiale des Douanes (OMD). (2017).
Rapport Annuel de l'OMD. OMD.
6. Ministère du Commerce Extérieur de la
République Démocratique du Congo. (2021). Stratégie
Nationale d'Exportation. Kinshasa : Ministère du Commerce
Extérieur.
7. Organisation Mondiale des Douanes (OMD). (2020). Guide
des Opérateurs Économiques Agréés (OEA).
Bruxelles : OMD.
8. Observatoire de la Compétitivité en Afrique
Centrale (OCAC). (2019). Étude sur la Simplification des
Procédures aux Frontières en Afrique Centrale. Brazzaville :
OCAC.
9. Organisation Mondiale des Douanes (OMD). (2019).
L'évolution des Douanes : Modernisation et Réformes.
Bruxelles : OMD.
10. M.GRAWITZ, (1984), méthode de recherche en science
sociales, 6e éd. DOLLOZ p.189.
11. Office Burundais des Recettes « UNE INNOVATION
POUR L'OBR : LE SCANNER »
12. http://www.inextremis.com/système d'inspection des
conteneurs, 2004 consulté le 13 février 2024 à 17h47'
13. KSOURI, (2006) ; Le contrôle du commerce
extérieur et des changes, Grand-Alger Livres, Edition, Mai.
14. Mémoire de SAHONDRA Suzy Nicole, le contrôle
douanier 2009 p.23.
15. Arnaud Partie, (2013), Modernisation des
Douanes Facilitation du Commerce Expert en Inspection Non Intrusive, pg 45
16. Source : Système d'inspection des conteneurs, 2004,
Rue du marché. Directives des tinées aux membres sur les
considérations administratives d'acquisitions et d'utilisations. 1.2004
Organisation mondiale des Douanes page 8-9 Volume N°1, 30-B.1210
Bruxelles
17. Législation douanière 1949 disposition
préliminaires, Article 1e, Décret du 29 janvier 1949
18. Dictionnaire Nouveau Larousse universelle 2006 Paris P
568
19. COLLI, YVES BERNARD et J-C (1998) dictionnaire
économique et finances, Paris p 575
20. Dictionnaire Nouveau Larousse universelle 2006), Paris p
568
21. Pinto et Grawitz (2010), méthodes des recherches
scientifiques, Dalloz Paris
b) Webographie
1. http://www.wcoomd.fr/la
douane_au_21eme_siecle
2.
https://www.journaldunet.fr/la_douane_moderne/définition_calcul_traduction
3.
https://www.larousse.fr/définition/implantation
4. https://www.larousse.fr/définition/implantation
(page consultée le 15 décembre 2023 à 17h 45
5. http://www.wcoomd.fr/la
douane_au_21eme_siecle « Favoriser la croissance et le
développement par la facilitation des échanges et le renforcement
de la sécurité aux frontières » Juin 2008
c) Monographie
1. SAHONDRA Suzy Nicole, le contrôle
douanier et son impact sur la douane Malgache, Mémoire de Fin
d'études inédit, Université de Toliara/Toliara,
2008-2009.
2. Organisation de la douane, l'équipement de
modernité d'analyse des conteneurs pour les douanes devra être
mise à la disposition de celles-ci pour éradiquer toutes les
formes de fraudes, session de l'OMD/Durban, octobre 2008.
3. Khelfaoui Mabrouk, le rôle
multidimensionnel de l'administration des douanes algérienne : Entre la
protection de l'espace économique et l'accompagnement des entreprises,
TFC inédit, Université Abderrahmane mira/Bejaïa,
2016-2017
1 Table des matières
EPIGRAPHES
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE DES ABREVIATIONS
iv
INTRODUCTION GENERALE
1
1.Contexte
1
2.Problématique et état de la
question
2
3.Formulation de
l'hypothèse
6
4.Justification du choix du sujet et
intérêt du travail
7
5.But et objectif de la
recherche
7
6.Structure du travail
8
Chapitre I.CADRE THEORIQUE
9
I.1Revue de la
littérature
9
I.1.1Notion sur l'implantation
9
I.1.2Notion sur le scanner et
rayon
9
I.1.3Aperçu générale
de la douane
14
I.1.4.Le scanner automobile à rayon
x
16
I.2Revue de la littérature
empirique
18
I.3Cadre logique de la
recherche
20
Conclusion partielle
22
Chapitre II.CADRE
METHODOLOGIQUE
23
II.1Description de la
méthode
23
II.1.1Méthode
23
II.2Description de la population et de
l'échantillon
23
II.2.1.Description de la
population
23
II.2.2.Description de
l'échantillon
24
II.3Description des instruments (technique)
de recherche
25
I.1.1La technique documentaire
25
I.1.2La technique interview
25
II.4Déroulement des
enquêtes
25
II.5Description des instruments
d'analyse
26
Conclusion Partielle
26
Chapitre III.
PRESENTATION, ANALYSE, INTERPRETATION DES DONNEES ET DISCUSSION DES
RESULTATS
27
III.1Présentation des
données
28
III.2Discussion des
résultats
42
CONCLUSION GENERALE
43
Bibliographie et webographie
46
* 1 Organisation Mondiale des
Douanes (OMD). (2020). "L'administration des douanes et ses missions"
* 2 Douane Française.
(2019). "Les nouvelles technologies et la modernisation des douanes"
* 3 Fonds Monétaire
International (FMI). (2021). "Les effets de la globalisation sur les
économies émergentes"
* 4 Krugman, P., Obstfeld,
M., & Melitz, M. J. (2018). Économie internationale :
Théorie et politique. Pearson.
* 5 Idem
* 6 Organisation Mondiale des
Douanes (OMD). (2017). Rapport Annuel de l'OMD. OMD.
* 7 Ministère du
Commerce Extérieur de la République Démocratique du Congo.
(2021). Stratégie Nationale d'Exportation. Kinshasa :
Ministère du Commerce Extérieur.
* 8 Organisation Mondiale des
Douanes (OMD). (2020). Guide des Opérateurs Économiques
Agréés (OEA). Bruxelles : OMD.
* 9 Observatoire de la
Compétitivité en Afrique Centrale (OCAC). (2019).
Étude sur la Simplification des Procédures aux
Frontières en Afrique Centrale. Brazzaville : OCAC.
* 10 Organisation Mondiale des
Douanes (OMD). (2019). L'évolution des Douanes : Modernisation et
Réformes. Bruxelles : OMD.
* 11 M.GRAWITZ, (1984),
méthode de recherche en science sociales, 6e éd.
DOLLOZ p.189.
* 12
https://www.larousse.fr/définition/implantation (page consultée
le 15 décembre 2023 à 17h 45)
* 13 Office Burundais des
Recettes « UNE INNOVATION POUR L'OBR : LE SCANNER »
* 14
http://www.inextremis.com/système d'inspection des conteneurs, 2004
consulté le 13 février 2024 à 17h47'
* 15 KSOURI, (2006) ;
Le contrôle du commerce extérieur et des changes, Grand-Alger
Livres, Edition, Mai.
* 16 Mémoire de
SAHONDRA Suzy Nicole, le contrôle douanier 2009 p.23.
* 17Arnaud
Partie, (2013), Modernisation des Douanes Facilitation du Commerce
Expert en Inspection Non Intrusive, pg 45
* 18 Source : Système
d'inspection des conteneurs, 2004, Rue du marché. Directives des
tinées aux membres sur les considérations administratives
d'acquisitions et d'utilisations. 1.2004 Organisation mondiale des Douanes page
8-9 Volume N°1, 30-B.1210 Bruxelles
* 19 Législation
douanière 1949 disposition préliminaires, Article 1e,
Décret du 29 janvier 1949
* 20 Dictionnaire Nouveau
Larousse universelle 2006 Paris P 568
* 21 COLLI, YVES BERNARD et J-C
(1998) dictionnaire économique et finances, Paris p 575
* 22
http://www.wcoomd.fr/LA
DOUANE_AU_21EME_SIECLE « Favoriser la croissance et le
développement par la facilitation des échanges et le renforcement
de la sécurité aux frontières » Juin 2008
* 23 http://www.wcoomd.fr/LA
DOUANE_AU_21EME_SIECLE « Favoriser la croissance et le
développement par la facilitation des échanges et le renforcement
de la sécurité aux frontières » Juin 2008
* 24 Idem
* 25Dictionnaire Nouveau
Larousse universelle 2006), Paris p 568
* 26Pinto et Grawitz (2010),
méthodes des recherches scientifiques, Dalloz Paris
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