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La problématique de non implantation du scanner automobile en rayon x dans le poste douanier de kadindi


par Aristote KAMBALE KAWA
ISC-Beni - Licence 2024
  

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Extinction Rebellion

III.1.2 Analyse des données et interprétation des résultats

A) Test de la droite de tendance des recettes de la DGDA/KASINDI

1. Hypothèses

Test bilatéral

2. Seuil de signification,

3. Taille d'observations, n= 36 mois supérieur à 30, nécessité de la loi de grand nombre, le test approprié est le Zth de la loi normale de Student-Fisher.

4. Règle de décision : nous rejetons l'hypothèse nulle ( ) si et admettons l'hypothèse alternative .

5. Calcul de pour ce faire, il est impérieux de chercher la variance des erreurs estimées ou la variance de coefficient de régression résiduelle estimée et

a. Test de signification du coefficient angulaire â

De cette formule, on peut tirer la valeur de l'écart-type de la pente comme suit :

1) Test de signification de

Connaissant cette valeur,

Nous admettons l'hypothèse nulle H0 et rejetons l'hypothèse alternative Ha et concluons que la pente de la tendance des recettes mobilisées a été croissante avec une pente positive et statistiquement significative à 95% de seuil de confiance.

2. Test de signification de

Pour ce test,

B. Les mouvements saisonniers

Les mouvements saisonniers observés dans les données des recettes douanières de la DGDA Kasindi de 2021 à 2023 révèlent des variations significatives liées à la période de l'année. En analysant les recettes mensuelles, on remarque que les mois de mars à juin enregistrent généralement les niveaux de revenus les plus élevés. Par exemple, en juin 2023, les recettes ont atteint 166 578,23, un pic important.

Cette période correspond probablement à une augmentation des importations de marchandises, peut-être liée à des cycles économiques spécifiques, comme la préparation de stocks avant les grandes campagnes commerciales. Inversement, les mois de juillet à septembre montrent une diminution notable des recettes douanières, comme en juillet 2021, avec seulement 109 421,41, suggérant un ralentissement saisonnier des importations. Cette baisse peut être expliquée par des facteurs tels que la diminution des activités commerciales, ou des contraintes logistiques temporaires.

En ce qui concerne le temps moyen de dédouanement, il présente également des variations saisonnières importantes. De janvier à mai, les délais sont relativement courts, oscillant entre 5,0 et 5,6 jours. Cette efficacité en début d'année peut être liée à une moindre pression sur les services douaniers ou à une gestion fluide des flux d'importation durant cette période. En revanche, durant les mois d'août à décembre, les délais de traitement augmentent, atteignant 5,9 jours en août 2023.

Cette hausse pourrait refléter une surcharge des infrastructures douanières en raison de l'augmentation des volumes d'importation, coïncidant avec des périodes commerciales clés comme les préparatifs pour la rentrée ou les fêtes de fin d'année. Les fluctuations dans les délais peuvent également résulter de contraintes logistiques, comme des problèmes d'infrastructures ou des conditions météorologiques affectant le transport.

Les données sur le nombre de véhicules dédouanés présentent également des tendances saisonnières. La période de janvier à mai reste relativement stable avec 9 à 10 véhicules dédouanés chaque mois. Cette stabilité pourrait indiquer une demande constante pour les véhicules pendant cette période, souvent liée à des besoins de renouvellement ou d'importation après la période de fêtes.

En revanche, en août 2023, le nombre de véhicules dédouanés a atteint 11, une légère hausse par rapport à la moyenne habituelle. Ce pic pourrait s'expliquer par une demande accrue après la période estivale ou par une augmentation des importations de véhicules en prévision de la fin de l'année.

Enfin, les pénalités liées aux fraudes douanières suivent une tendance croissante avec le temps. Les montants des pénalités augmentent, passant de 603 154,82 en 2021 à 657 133,93 en 2023, et le taux de fraude est passé de 12,75 % en 2021 à 13,89 % en 2023. Ces chiffres montrent une persistance des fraudes malgré une augmentation des recettes douanières, soulignant la nécessité de renforcer les contrôles et les mécanismes de détection des fraudes. De plus, l'écart entre les recettes et les pénalités reste élevé, autour de 33 %, ce qui suggère que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour limiter les pratiques frauduleuses, particulièrement durant les périodes de hausse des activités commerciales.

B. Les mouvements cycliques

Les mouvements cycliques désignent des variations qui suivent des cycles économiques ou d'activité récurrents sur plusieurs années. Ces mouvements se distinguent des fluctuations saisonnières par leur tendance à se répéter à moyen ou long terme, souvent influencés par des cycles économiques globaux, des politiques commerciales ou des changements structurels dans l'environnement des affaires. Dans le cas des données de la DGDA Kasindi de 2021 à 2023, les mouvements cycliques sont perceptibles dans les variations annuelles des recettes, des temps de dédouanement, et des pénalités liées aux fraudes douanières.

En observant les recettes douanières sur trois ans, on peut noter une légère tendance à la hausse, avec une augmentation progressive des revenus totaux : 1 565 270,85 en 2021, 1 568 226,58 en 2022, et 1 596 630,08 en 2023. Cette évolution peut refléter un cycle économique ascendant, où la reprise ou la croissance des échanges commerciaux entraîne une augmentation des recettes douanières. Cette hausse pourrait être liée à des périodes de relance économique après la crise de la COVID-19, qui a provoqué un ralentissement global des échanges commerciaux. Les cycles économiques globaux influencent donc directement la collecte des recettes douanières, avec des phases de croissance qui augmentent les importations et donc les recettes, et des phases de ralentissement ou de récession qui réduisent les flux d'importations et les recettes correspondantes.

Les temps moyens de dédouanement présentent également des mouvements cycliques. De 2021 à 2023, on observe une amélioration progressive, avec une réduction du nombre total de jours moyens nécessaires pour le dédouanement, passant de 64 jours en 2021 à 59,9 jours en 2023. Ce cycle d'amélioration pourrait être attribué à des efforts constants pour optimiser les processus douaniers, moderniser les infrastructures, ou mettre en oeuvre des technologies visant à fluidifier le passage des marchandises. En général, les administrations douanières suivent des cycles de réformes, alternant entre des périodes de modernisation des systèmes et des périodes où les infrastructures peuvent rencontrer des goulots d'étranglement en raison d'une hausse de la demande ou d'une obsolescence technologique. La diminution progressive des temps de dédouanement reflète ainsi un cycle d'efficacité administrative, peut-être en lien avec une volonté accrue de stimuler les échanges et de faciliter le commerce transfrontalier.

Les pénalités liées aux fraudes révèlent un autre aspect des mouvements cycliques. Bien que le taux de fraude ait légèrement augmenté, passant de 12,75 % en 2021 à 13,89 % en 2023, la croissance des pénalités indique que les autorités douanières renforcent leur surveillance des fraudes. Ce cycle d'intensification des contrôles est typique des administrations douanières, qui adoptent des politiques plus strictes de manière cyclique, en fonction des besoins financiers de l'État, des pressions économiques, ou des exigences de la communauté internationale en matière de lutte contre la fraude et la corruption. Ce cycle de contrôle pourrait également être lié à des investissements dans la formation des agents douaniers, l'acquisition d'équipements modernes (comme les scanners à rayons X) ou l'adoption de systèmes automatisés de détection des infractions.

Enfin, les variations dans le nombre de véhicules dédouanés peuvent également être vues à travers un prisme cyclique. De 2021 à 2023, on observe une certaine stabilité, mais avec une légère tendance à la hausse en 2023, où les véhicules dédouanés ont atteint 11 en août 2023. Cela pourrait être un indicateur d'un cycle plus large dans le secteur de l'automobile, avec des périodes de forte demande suivies de ralentissements. Ces cycles sont souvent influencés par des facteurs comme les fluctuations des devises, les politiques fiscales sur les véhicules importés, ou les changements dans les préférences des consommateurs.

Les mouvements cycliques des recettes douanières, des temps de dédouanement et des fraudes à la DGDA Kasindi reflètent des dynamiques plus larges de l'économie et des réformes administratives. Ils indiquent une adaptation continue aux cycles économiques globaux, ainsi qu'aux besoins locaux de modernisation des infrastructures douanières et de renforcement des contrôles, en vue d'améliorer l'efficacité et de réduire les pertes fiscales.

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