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Effet des écartements de semis sur le rendement et les maladies de haricot commun ( pheseolus vulgaris) dans les conditions agroecologique de Masako en République Démocratique du Congo


par Junior Motopele
Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi  - Licence 2024
  

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ABSTRACT


This study investigated the effects of planting spacings on the yield and diseases of common bean (Phaseolus vulgaris Var IFA P014) under the forest conditions of Masako in the Democratic Republic of Congo. To achieve this, a Latin square experiment with three treatments repeated three times was conducted in the field. The following observation parameters were considered:
- Germination rates, plant height, collar diameter, and leaf area;
- Disease incidence and severity.

The experimental variety under different spacings recorded interesting leaf areas as a leafy vegetable, especially when planted at 40 x 40 cm spacing, with a leaf area of 70.6 cm². At this spacing, the plants also showed good collar vigor (4.0 mm). The most significant diseases affecting the three different spacings tested during the experiment were web blight, common mosaic, and bacterial blight.

All three spacings were highly susceptible to web blight during the A growing season, with an incidence rate of 100% and a severity level of 9, which resulted in a yield loss of 100%.

Keywords: Effect, Spacing, Disease, Yield, Planting, Masako

INTRODUTION

Problématique

Dans de nombreuses régions tropicales, l'agriculture n'atteint toujours pas des niveaux de productivités suffisants pour résoudre les problèmes de la malnutrition ou de sous-alimentations (Baudouin et al, 2001 ;Likiti, 2019). Pour remédier à ce problème, des efforts importants doivent être conjugués pour accroître le rendement des cultures et diversifier les ressources alimentaires de la population.

En Afrique sub-saharienne, le haricot est reconnu comme la seconde source d'aliment protéique et la troisième source calorifique pour les populations (Broughton et al, 2003;Casingaet al, 2016).

Le haricot commun est principalement utilisé à cause de sa richesse en protéines (20 à 25%), en fer et en fibres. Il est une culture essentielle dans l'alimentation de la population de l'Afrique centrale et orientale, où les populations sont généralement pauvres (Baudouin et al. 2001;Nyabyenda, 2014).

En effet dans les pays sous-développés en général et en République Démocratique du Congo en particulier, il se pose un problème alimentaire relatif à la malnutrition protéique étant donné que la viande est considérée comme un produit de luxe (SENASEM, 2008).

Le haricot commun est aussi consommé par plus de 500 millions d'êtres humains dans le monde, surtout pour ses graines sèches comme complément nutritionnel, indispensable pour les régimes alimentaires à base de céréales ou de tubercules amylacés (Nzungize, 2012;Pujolàet al, 2007)

L'importance alimentaire de haricot en République Démocratique du Congo se traduit par le fait qu'il est consommé partout dans le pays mais avec des variations très grandes liées notamment à une production entre les provinces .Cependant en basses altitudes, on sait que la production de haricot est sujette à des nombreuses contraintes dont les maladies, les attaques des ravageurs, les conditions agro- écologiques et cette situation justifie l'approvisionnement de la ville de Kisangani à partir de la partie Est de la République (Kihuhuta, 2018).

Jadis, culture déconseillée à Kisangani, région de base altitude, jouissant des conditions écologiques défavorables, la culture de haricot intéresse de plus en plus les producteurs de la région soucieux de rompre avec la dépendance de l'approvisionnement à partir de l'Est de la République. Les travaux antérieurs d'adaptation ont montré des fortes chances de succès en saison B à condition de choisir une bonne date de semis qui permet un bon remplissage de gousses en bonnes conditions de pluie et d'une maturation de gousses en saison sèche (Monde et Songbo, 2005).

Parmi les facteurs déterminants dans la gestion des pratiques culturales, le choix des écartements ou de densités de semi est un élément capital, qui détermine le niveau de production des cultures (Diko 2019). C'est ce qui justifie le choix de thème de ce travail consacré aux effets des écartements de semis sur le rendement et les maladies de haricot commundans les conditions de Kisangani en République Démocratique du Congo.

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