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Effet des écartements de semis sur le rendement et les maladies de haricot commun ( pheseolus vulgaris) dans les conditions agroecologique de Masako en République Démocratique du Congo


par Junior Motopele
Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi  - Licence 2024
  

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Extinction Rebellion

Questions de recherche

La question principale de cette étude est celle de savoir si la production de haricot est augmentée en utilisant quels écartements de semis en conditions de Kisangani ? Ainsi, ce travail cherche à répondre aux questions secondaires suivantes :

ü Quels sont les écartements de haricot qui peuvent réduire la compétition entre les plantes mises en cultures et favoriser une amélioration de leurs rendements ?

ü Quels seraient les effets de ces écartements sur le développement des maladies et des insectes ravageurs de haricot commun ?

Les hypothèses

La culture de haricot donnerait une production excellente aux écartements 30 x 30 cm. Pour le démontrer, nous pensons spécifiquement que :

ü Ces écartements vont réduire la compétition entre les plantes mises en cultures et favoriseraient une amélioration de leurs rendements ;

Les attaques parasitaires seraient modérées sur ces écartements qui induiraient un bon développement favorisant ainsi un bon niveau de production.

Objectif général

L'objectif général poursuivi dans ce travail est d'augmenter la production de haricot dans les conditions agro écologiques de Masako.

Objectifs spécifiques

De manière spécifique, il s'agit :

· De déterminerles écartements optimaux qui conviennent le mieux pour le meilleur rendement de haricot ;

· Evaluer les principales maladies et ravageurs qui constituent des contraintes majeures àla croissance, au développement et pour le rendement global de la culture.

Intérêt du travail

Ce travail contribue à l'amélioration de lagestion des écartements des cultures. Il consoliderait les efforts pour la sécurité alimentaire et à l'accroissement de revenus de la population.

SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction, le présent travail comporte trois chapitres dont le premier aborde les généralités sur le haricot ; le deuxièmedécrit le milieu d'étude, les matériels et l'approche méthodologique utilisées ; le troisièmeprésente et discute les résultats obtenus. En fin, une conclusion et quelques suggestions mettront un terme à ce travail.

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

1.1. LE HARICOT (Phaseolus vulgarisL.)

I.1. Origine et diffusion

Le haricot commun comprend trois centres de diversité : le centre méso-américain, le centre nord andin et le centre sud andin. Par la suite, le haricot commun a été diffusé dès le 16éme siècle vers d'autres régions principalement, vers les USA, l'Europe et l'Afrique tropicale (BAUDOIN et al., 2001).

Bien que cultivé dans des régions tropicales, subtropicales et tempérées, le haricot commun est considéré surtout comme la légumineuse alimentaire principale des régions d'altitude moyenne de l'Amérique latine et de l'Afrique centrale et orientale (Raemaerkers,2001)

En République Démocratique du Congo (RD Congo), le haricot commun est cultivé au Kongo-centrale, au Bandundu, et surtout dans les régions orientales du pays et au sud-est (MONZENGA,2017).

I.2. DESCRIPTION BOTANIQUE

Le haricot commun Phaseolus vulgaris appartient à la sous-tribu de Phaseolinae, tribu de Phaseoleae, famille de Fabaceae, dans l'ordre de Leguminosales ou Fabales (MESSIAEN,1989). Le nombre chromosomique est de 2n=22(DHEDA,2004).

Phaseolus vulgaris est une plante herbacée annuelle avec un système radiculaire pivotant, caractérisé par de nombreuses racines secondaires, le plus souvent localisées en surface. La germination est épigée, les feuilles primaires des plantules sont simples, opposés, pétiolées, stipulées et souvent stipelles. Les feuilles adultes sont également alternes et trifoliolées (Rae markers, 2001)

La structure florale favorise l'autogamie, le taux d'allogamie naturelle est inférieur à 5%. Les gousses sont linéaires, rectiligne ou plus fréquemment recourbées et terminées par un bec les gousses changent de couleurs d'après le degré de mûrissement. Le fruit contient un nombre très variable de graines (4 à 12) de forme ovoïde, de couleur noire, brune, jaune, rouge, blanche, ou marron avec des marbrures des couleurs et des dessins également très variés. Les réserves nutritives sont essentiellement emmagasinées dans le cotylédon qui représente 90% de la graine (CIRAD-GRET,2001).

Le haricot commun est capable de fixer l'azote atmosphérique grâce à la symbiose avec les bactéries telluriques appartenant principalement à l'espèce Rhizobium leguminosarum, ce qui contribue à la richesse en protéine feuillage mais surtout des graines.

La classification de haricot tient compte de plusieurs critères dont les plus courants sont : Le port de plante, le nombre de noeuds, la couleur et la grosseur de graine. Le haricot commun peut être aussi classé selon la qualité d'azote fixé car celle-ci varie d'un habitus à l'autre (Raemaerkers,2001).

I.4. USAGE

Les gousses et les graines de haricot comportent plusieurs éléments à des proportions différentes.La valeur nutritive de haricot est reprise dans le tableau 1 ci-dessous.

Tableau 1: composition de gousses et graines de haricot commun

N° Éléments

Proportion (%)

 

Graines

Gousses

1. Eau

85,0

11,0

2. Protéines

6,0

22,0

3. Matière grasses

0,2

1,6

4. Glucide

6,5

57,8

5. Cellulose

1,5

4,0

TOTAL

101,5

96,4

(KAYISU, 2019)

L'usage alimentaire du haricot est diversifié. Il est consommé en feuilles, en graines vertes, en graines fraîche et en graines sèches récoltées à maturité complète. Ce sont surtout les graines sèches qui constituent sous les tropiques le principal produit récolté. Les graines de haricot sont considérées comme un complément nutritionnel indispensable pour le régime alimentaire à base de céréales ou des tubercules amylacés. Les graines sèches de haricot constituent un palliatif aux carences des protéines animales recommandées pour l'alimentation normale de l'homme. Elles constituent pour les agriculteurs, une source financière non négligeable (VANDERBORGHT,2001).

I.5.EXIGENCES ECOLOGIQUES

I.5.1. Climat

La plante s'adapte préférentiellement à un climat saisonnier et se développe bien si la température moyenne se situe 16 et 25°C (Baudouin et al,2001). En dessus de 13°C, la croissance est fortement ralentie, tandis que des températures supérieures à 30°C affectent défavorablementla formation des gousseset des graines. L'insolation optimale est comprise entre 50 et 60% pendant le développementvégétatif mais à 70% l'or de la maturation de fruits (Monzenga,2019). Les précipitations moyennes se situent entre 400 et 1200 mm dans les régions de culture, la bonne production est fonction des précipitations modérées et bien réparties. Les besoins hydriques restent importants durant la période de remplissage des gousses (Raemarkers,2001).

I.5.2. Sols

Comme des nombreuses légumineuses, le haricot commun préfère des sols bien aérés, suffisamment drainés de pH 6,0 à 7,5.Le haricot commun reste la plante relativement exigeante en azote et c'est essentiellement la fixation symbiotique qui permet de satisfaire ce besoin. Le sol de haricot ne peut être ni trop léger ni trop lourd, mais pourvu des matières organiques et d'éléments nutritifs. Le haricot est essentiellement une culture pluviale mais en saison sèche, il peut être cultivé sur les sols hydromorphes des marais (MORTENSEN et BULLARD, 1986).

I.6. TECHNIQUES CULTURALES

I.6.1. Systèmes culturaux

Pour faire face aux nombreuses contraintes du milieu tropical, l'agriculteur africain sème très souvent non pas une seule variété, mais un mélange variétal où peuvent dominer quelques génotypes. La culture pure est également pratiquée pour la production intensive du haricot vert. Ce type de culture concerne principalement des variétés naines. Cependant dans de nombreuses régions c'est l'association qui prévaut, avec ses différentes variétés (ALTERAGRI,2013).

I.6.2. Semis et entretien

Les graines de haricot sont placées à une profondeur entre 2,5 et 5 cm. En culture pure et sous les conditions édaphiques normales, les densités de culture sont comprises entre 150000 et 200000 plantes par hectare. Les écartements sont de 30 à 45 cm entre les lignes et de 10 à 30 cm dans les lignes pour les formes naines. On sème 2 à 3 graines par poquet. La culture se fait le plus souvent à plat parfois sur buttes ou billons, si les sols sont lourds ou si la nappe phréatique est proche de la surface du sol. La fertilisation est constituée de la fumure de redressement en cas des carences, surtout pour les cultures modernes. Toutefois, le coefficient d'utilisation des engrais minéraux est généralement très bas chez le haricot, particulièrement dans les régions tropicales (Raemarkers,2001).

I.6.3. RECOLTE ET RENDEMENT

Les graines de haricot sèches doivent être récoltées avant la déhiscence complète des gousses. Le rendement de haricot varie selon les variétés et selon les diverses contraintes. En général, les variétés naines produisent 3000 kg/ ha contre 6000 kg/ ha produits par les variétés volubiles (ANONYME, 1993).

En RD Congo, le rendement moyen en graines sèches de haricot est de 300 à 500 Kg/ha en culture traditionnelle (Raemarkers, 2001)

I.7. LES MALADIES ET RAVAGEURS

I.7.1. Maladies

Le haricot commun est particulièrement sensible aux maladies. Celles-ci sont extrêmement variées et sont aussi à l'origine de faibles rendements de la culture du haricot. Les principales maladies de haricot sont mentionnées dans les paragraphes qui suivent.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault