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L'homosexualité et sa mise en scène: la construction sociale d'une culture


par Estelle Couture
Université de Provence - Maà®trise Sociologie 2003
  

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2. La notion de genre

La notion de genre émerge à la fin des années 60 dans les travaux féministes et se distingue de la notion de sexe. A la notion de genre, s'associent les attributs psychologiques, les activités, et les rôles et statuts sociaux culturellement assignés à chacune des catégorie de sexe et constituant un système de croyances, dont le principe d'une détermination biologique est le pivot. Le genre est censé traduire le sexe, il est une construction sociale du masculin et du féminin. La définition des rôles masculins et féminins est une des structures les plus fondamentales de toutes les sociétés. La bipartition du genre doit se calquer sur la bipartition du sexe qui elle-même se réalise sous forme normale et normée dans l'hétérosexualité. L'homosexualité aurait, selon cette hypothèse, un mauvais genre57(*). Le sexe et donc le genre servirait de premier organisateur de notre perception d'autrui58(*).

Les hommes et les femmes sont constitués comme des groupes « naturels », leur attraction réciproque est donc une loi « naturelle ». Or les homosexuels, a priori, dérogent à cette loi. Mais si on leur applique les mécanismes de l'inversion, possédants des traits qui sont l'apanage de l'autre sexe, ils réintègrent l'ordre régulier. M.Hirschfeld invente le terme de « troisième sexe » qui regrouperait les individus qui se reconnaissent dans un mélange des deux sexes, et les homosexuels en feraient partis.

Bien avant que puissent se développer l'orientation et l'identités sexuelles, il y a d'abord la conscience du genre. En effet, l'enfant sait, depuis sa deuxième année, qu'il est d'un sexe et pas de l'autre, et que cela implique une série de conduites. Ainsi, l'enfant va peu à peu s'identifier comme un garçon, soit comme une fille, et va apprendre à se conduire en tant que tel. Or, ce processus n'est pas aussi évident. Il y a des garçons, qui, depuis leur plus petite enfance se sentent plus identifiés avec les filles. Ces garçons peuvent développer des conduites, des attitudes et des goûts qui sont généralement associés à l'autre sexe, selon l'ordre normatif des choses. Cette confusion des genres, n'est pas, en elle-même, un signe précurseur de l'homosexualité.

Après avoir évoqué les différentes facettes de la socialisation sexuelle chez les garçons et chez les filles ainsi qu'être revenue sur la hiérarchie sociale des sexes, les discriminations contre l'homosexualité étant un combat commun, aussi bien pour les gays que pour les lesbiennes, nous avons souhaité interroger la notion de mixité au en son sein.

II ) L'homosexualité comme facteur d'égalité homme / femme ?

1. La partie visible de l'homosexualité

Ce thème est apparu dans tous les entretiens que nous avons réalisés avec les filles. Toutes nous ont montré qu'il y avait bien une dichotomie entre eux les gays et nous les lesbiennes. Les entretiens de garçons que nous avons effectués ne soulèvent pas ce genre de problème. Le courrier des lecteurs de Têtu publie quelques lettres qui dénoncent ce manque de visibilité lesbienne dans les sujets :

« C'est magazine gay et lesbien paraît-il... » (n°53)

« Quand vous parlez mode, c'est mode pour hommes, quand vous parlez cul, c'est baise entre hommes, quand vous parlez stars, c'est boystars, quand vous parlez bouquins, c'est presque exclusivement des bouquins de mecs... » (n°53)

« Les lesbiennes ne sont citées que dans les nouvelles et les pages politiques » (n°53)

« Votre esthétique, vos photos, votre ton s'adressent directement aux garçons » (n°53)

« Jamais je ne tombe sur une belle nana dans vos pages » (n°53)

« Têtu est un journal pédé à part entière » (n°53)

« On ne peut pas dire que vous respectez votre engagement de magazine des gays et des lesbiennes ! » (n°53)

On retrouve bien sûr des sujets touchant à la fois l'homosexualité masculine et l'homosexualité féminine comme par exemple :

« Les droits des gays et des lesbiennes dans le monde » (n°52)

« Le FHAR59(*), 30 ans après » (n°54)

« Mitterand et les homos » (n°56)

Mais très peu d'articles directement destinés aux femmes, mis à part dans les brèves d'informations, les rubriques livres et cinéma et les billets d'humeur mensuels de deux chroniqueuses issues du milieu lesbien. Sur l'ensemble du corpus, on dénombre seulement trois sujets, que l'on pourrait qualifier comme étant d'actualité :

«Faut-il brûler le gode ou changer la gouine ? » (n°58, spécial sexe)

« Les G-Girls attaquent » (n°60)

« Ciné filles » (n°61, un récapitulatif de tous les films lesbiens)

Notons à ce propos que les sujets que l'on pourraient qualifier de graves, comme par exemple, le suicide des jeunes homosexuels (n°53) ou l'homosexualité en prison (n°55), n'évoquent pas les lesbiennes.

Bien sûr, le fait que l'on parle plus souvent de l'homosexualité masculine également engendre un surplus de problèmes liés à l'homophobie. Ce qui va expliquer le fait que peut-être, il va être plus compréhensible d'accorder plus de place à cette homosexualité masculine qui se trouve plus confrontée que les lesbiennes à de telles situations. Cela peut se constater également par le courrier des 15-20 ans auquel Têtu consacre une rubrique. En effet, cette rubrique est faite pour permettre aux jeunes gays et lesbiennes de parler des difficultés qu'ils rencontrent sur différents plans. Ici, on va compter sur un total de 76 courriers, seulement 8 écrits par des jeunes lesbiennes. L'association SOS Homophobie60(*) nous donne des chiffres qui vont dans ce sens : en 2001 sur les 458 appels reçus, 353 étaient des témoignages d'hommes. L'homophobie signifie peur ou rejet de l'homosexualité. Elle constitue un phénomène culturel. En ce qui concerne le fait qu'elle touche plus les gays que les lesbiennes, nous pourrions penser que, comme on l'a vu, pour une femme, avoir des relations avec une autre femme, est une chose passagère et qui n'inquiète pas l'opinion publique. Il en est autrement de l'homosexualité masculine qui vient gêner l'ordre établi. On le voit la peur de l'homosexualité en recouvre une autre, celle de la confusion des genres, qui fait que lorsqu'un homme est homosexuel et qui de plus est passif dans ses relations sexuelles, il va être assimilé à une femme.

2. La domination masculine toujours à l'oeuvre

Les conséquences de ce manque de représentation pour les lesbiennes seraient donc que très peu de modèles d'identification leur sont présentés, pourtant très importants lorsque l'on se sent faire partie d'une minorité et que l'on ressent le besoin de se reconnaître. Comme nous l'avons vu dans le premier chapitre, le processus de construction de l'identité et de la personnalité nécessite un certain nombre de modèles. Or, les images qu'offrent les médias homosexuels, on l'a vu, ne concernent pas directement voire pas du tout, l'homosexualité féminine. Les seules représentations auxquelles l'adolescente attirée par le même sexe peut avoir accès ne sont pas spécifiquement lesbiennes. Il n'est pas rare de voir dans un film dit lesbien, une femme prise entre l'amour pour un homme et le désir pour une autre femme, comme si les lesbiennes étaient plutôt des bisexuelles. La figure de la bisexualité est moins représentée chez les hommes, l'homosexualité masculine est bien définie et considérée comme exclusive. De plus, les lesbiennes peuvent être perçues comme n'ayant pas de sexualité véritable et n'alimentant que les fantasmes hétérosexuels dans les films pornographiques. L'inverse est, au contraire, tout à fait improbable étant donné que les films à caractère pornographique sont principalement destinés aux hommes.

Ces remarques peuvent expliquer l'engouement plus fort que nous avons trouvé lors des entretiens chez les lesbiennes que chez les gays pour les films, les livres...qui évoquent des histoires entre femmes. La recherche de modèles positifs est l'une des expériences les mieux partagées par les homosexuels de tous les âges et de tous les pays, qui, à l'adolescence, se trouvent tous confrontés à la peur d'être seuls au monde. En effet, les médias ne renvoient que très peu d'images de lesbiennes (sauf dans le cinéma récent que nous évoquerons dans le paragraphe suivant) ; il suffit pour cela de comptabiliser le nombre de personnalités féminines ayant fait leur coming-out en rapport avec ce même nombre au masculin. En France, à notre connaissance, il n'y en a eu seulement deux : Amélie Mauresmo, la joueuse de tennis et Anne-Laure, participante à l'émission Star Academy (2ème saison). Il est évident que leur choix de rendre visible leur homosexualité a suscité une identification de la part des jeunes, et peut-être des moins jeunes, filles lesbiennes, même si elles évoquent une image plutôt commerciale de la lesbienne. Les filles que nous avons interviewées, à l'acception d'une seule, disent aimer Mauresmo d'un point de vue sportif et Anne-Laure parce qu'elle chante bien. Une seule nous a clairement dit que le déclencheur de sa fascination pour la championne de tennis et la staracadémicienne était avant tout leur homosexualité et le fait qu'elle puisse s'y identifier :

« Moi quand j'ai su qu'il y avait une lesbienne dans Star Academy et qu'en plus elle chantait pas trop mal et qu'elle était mignonne...et ben...euh...je me suis mise à le regarder [...] » (Sophie, 23 ans, étudiante)

Le fait de chercher des repères quels qu'ils soient dans un premier temps, puis des repères positifs dans un deuxième temps, va être plus le fait des lesbiennes du fait de leur manque de visibilité dans la société actuelle. Ce constat n'est biensûr pas homogéisable du fait du peu d'entretiens que nous avons réalisé.

Nous avons pu voir, à travers les quelques entretiens que nous avons réalisés que la variable qui dichotomise les positions et les attitudes est pour une large part, celle du sexe. Que ce soit, comme nous venons de le voir pour le besoin de reconnaissance dont les garçons vont avoir tendance à se détacher en avançant dans le temps et dans leur homosexualité, c'est-à-dire lorsqu'ils l'assument pleinement, une des explications que l'on peut donner est que l'homosexualité masculine a acquis un certaine autonomie et un certain réseau de visibilité auxquels ils vont adhérer consciemment ou non. Nous voulons dire par là qu'il existe pour eux une multitude de possibilités pour accéder plus rapidement à une légitimité sociale. La société aura plus tendance à légitimer l'homosexualité masculine, à lui donner un statut. Nous pouvons alors parler d'un « phénomène de normalisation du modèle masculin dans le mouvement gay qui a réussi à institutionnaliser le couple homosexuel sans avoir à prendre position sur l'égalité entre les sexes » 61(*).

La dichotomie s'observe également mais de façon compréhensive, au niveau de l'image générale de l'homosexualité. Alors que les garçons vont évoquer l'idée d'une communauté soudée dans la marginalisation par des goûts et des habitudes communes, les filles vont employer des termes tels que milieu malsain, stéréotypes, de sexe rapide...qu'elles considèrent comme les attributs du milieu gay. D'une façon générale, les garçons ont le sentiment de partager quelque chose de commun avec les autres gays et d'appartenir à une communauté que les filles , qui dénigrent un peu leur appartenance car cette communauté ne leur correspond pas, pour la simple raison que les filles y sont très peu, voire pas du tout, représentées :

« Oui quand on appartient à la même communauté...gay...y'a tout un tas de choses...c'est vrai qu'il y a une histoire du mouvement homosexuel...euh...dans le temps. Et puis la mode, la culture, le fait de lire Têtu...et puis il y a le sida aussi...les homo sont été les premiers touchés...ils sont très actifs dans la lutte contre le sida. Quand je dis culture...euh...je veux dire fraternité entre gays...entre nous...la communauté fait que je vais agir de telle manière...en fonction de mon adhésion à ce groupe... » (Eric, 26 ans, employé libre service)

« Avec les autres homos, on a des façons de voir communes, des histoires vécues semblables, des façons de s'habiller, de faire l'amour, d'être sensible plus à certaines stars de la musique, du cinéma... » (Benoît, 28 ans, ingénieur)

« [la communauté]...euh...disons qu'elle est utile, qu'elle permet de s'identifier, un certain temps, mais après...les gens sont tellement différents...oui biensûr il y a des choses en commun, mais à mon avis c'est plus symbolique qu'autre chose ! » (Sophie, 23 ans, étudiante)

« [la communauté]...moi en tout cas je ne m'y identifie pas du tout...j'agis en mon âme et conscience...euh...pas forcément en tant que lesbiennes...Aujourd'hui, je trouve que le Marais ressemble à un ghetto homo où il est de bon ton d'afficher les dernières tenues à la mode et de dépenser de l'argent » (Pascale, 39 ans , enseignante)

« [le milieu] je l'ai vécu...euh...j'ai trouvé ça, hyper malsain [...] les boîtes de nuit, je les appelais les boîtes à sida...Moi je suis en dehors de ça ! » (A., 27 ans, artiste)

« Je n'ai pas le sentiment d'appartenir à qui ce soit, à quoi que ce soit. » (E., 23 ans, cadre)

L'emploi des termes forts comme boîtes à sida ou ghetto montre une certaine mise à distance des filles avec ce que tout le mode appelle la communauté homosexuelle.

Nous constatons ainsi que l'homosexualité n'abolit pas la domination masculine dont parlait P.Bourdieu62(*). Cette domination n'est pas visible au sein du couple mais dans l'espace public, les gays sont plus visibles que les lesbiennes. Au niveau de la représentation des genres, nous voyons que les gays se sont appropriés le masculin et le féminin, que les différences des genres tend à s'estomper, mais seulement au sein du groupe des homosexuels. Les défilés annuels de la Lesbian & Gay Pride nous le montrent bien. Il sont le lieu d'une masculinisation à outrance63(*)où les hommes arborent une « efféminisation » plus visible que l'éventuelle masculinisation de certaines lesbiennes qui est considérée comme neutre, à la différence de l'homme que l'on remarque, qui s'approprient à la fois le féminin et le masculin.

De même, les recherches se sont essentiellement centrées sur l'homosexualité masculine et rarement sur l'homosexualité féminine. En effet, lorsque nous regardons les premières études réalisées, notamment, en terme de mesure de l'homosexualité : en 1903, pour le première fois, Magnus Hirschfeld, médecin allemand, cofondateur en 1886 du premier mouvement homosexuel64(*), commence une enquête quantitative qui vise à connaître le pourcentages d'hommes homosexuels en Allemagne. Pour M.Hirschfeld, il existe, quel que soit le pays, la culture et l'époque, un nombre constant d'homosexuels ; cette position est liée à sa définition de l'homosexualité comme catégorie naturelle que nous avons déjà cité. Un autre facteur rend nécessaire, pour lui, de « donner un chiffre » : la lutte pour l `abrogation du paragraphe 175 qui criminalise, en Allemagne, les relations sexuelles entre hommes. Mais comme la loi allemande, ces enquêtes de s'intéressent pas aux femmes homosexuelles. Alors que la théorie de M.Hirschfeld des types intermédiaires s'applique aux deux sexes, alors que le WHK est un mouvement mixte, les chiffres sont donnés pour les seuls hommes. Pression des conditions légales qui ne criminalisent que l'homosexualité masculine, désintérêt scientifique et politique pour un groupe peu visible et peu puissant, effet de la domination des hommes sur les femmes, toutes ces explications peuvent être avancées et ne s'excluent pas65(*).

3. Tentatives d'explication

Nous pouvons légitimement nous demander pourquoi l'immense majorité des études sur l'homosexualité se réfère presque exclusivement aux hommes. Il peut y avoir plusieurs possibilités d'explications66(*).

Tout d'abord, il faut noter que tous les textes qui mentionnent la sodomie ou l'homosexualité, qu'ils soient littéraires, historiques, philosophiques ou scientifiques, depuis le Moyen-Age ont été écrits par des hommes, la parole écrite étant le domaine exclusif des hommes.

En deuxième lieu, presque toutes les prohibitions ecclésiastiques et les lois pénales contre l'homosexualité ont eu pour objet les hommes, étant donné que jusqu'à une certaine époque, les femmes n'étaient pas censées avoir une sexualité propre, c'est-à-dire indépendante des hommes. Ce n'est que vers la fin des années 60, que l'on a reconnu la réalité du plaisir féminin dégagé de la tutelle masculine. Cela a permis d'ouvrir un champ de recherche sur la sexualité spécifiquement féminine, et donc sur le lesbianisme en tant que catégorie à part entière. Bien entendu, beaucoup dans l'opinion publique, voient toujours le lesbianisme comme quelque chose que les femmes font quand elles n'ont pas d'autre alternative, ou lorsqu'elles n'ont pas encore trouvé un vrai homme. Donc, si l'homosexualité a toujours été plus condamnée chez les hommes que chez les femmes, c'est en bonne partie parce que l'on considérait que la sexualité dans son ensemble était une affaire d'hommes.

En troisième lieu, pendant tout le XIXème siècle, l'amitié entre femmes a été vue comme une forme de relation normale entre des êtres fragiles et innocents possédant une grande sensibilité, mais dépourvus de sexualité67(*). Ainsi, personne ne s'étonnait des relations amoureuses entre femmes, car personne n'imaginait qu'elles puissent être sexuelles. Ces relations n'étaient donc perçues comme charnelles et elles ne l'étaient peut-être pas, dans la mesure où les femmes n'avaient pas forcément conscience de leur sexualité propre.

En quatrième lieu, le féminisme a gardé ses distances avec le lesbianisme pendant très longtemps. Certaines figures du féminismes considéraient que leurs revendications seraient disqualifiées si on les associait au lesbianisme. Cela peut expliquer que peu d'auteurs féministes ont écrit sur l'homosexualité féminine.

Enfin, la crise du sida a conduit beaucoup de chercheurs en matière d'homosexualité, comme par exemple Michael Pollack, à donner la priorité aux hommes et à la dynamique du couple masculin, au détriment de la femme et de la relation lesbienne. La nécessité de mieux comprendre et connaître les comportements des homosexuels masculins à des fins épidémiologiques a relégué au second plan les études sur le lesbianisme (rappelons que les lesbiennes constituent la population la moins affectée par le sida du fait que la nature de leur relation physique rend plus difficile, mais pas impossible, la transmission du virus par voie sexuelle).

Tout cela peut expliquer pourquoi il existe une énorme disproportion entre les recherches sur l'homosexualité masculine et féminine.

III ) La relative croissance de la visibilité lesbienne

* 57 LHOMOND B. « `Mélange des genres et troisième sexe » in « Sexe et genre. De la hiérarchie entre les sexes » de HURTIG MC, KAIL M. & ROUCH H. , éditions du CNRS, Paris, 1991

* 58 HURTIG M.C.& PICHEVIN M.F. « Catégorisation de sexe et perception d'autrui » in HURTIG MC, KAIL M.& ROUCH H. « Sexe et genre. De la hiérarchie entre les sexes », éditions du CNRS, Paris, 1991

* 59 Front Homosexuel d'Actions Révolutionnaires

* 60 SOS Homophobie est ligne d'écoute téléphonique pour les victimes d'homophobie quelle qu'elle soit, elle publie chaque année un rapport statistique.

* 61 BONNET M. J. « La relation entre femmes: un lien impensable? » in Esprit, Mars-Avril 2001, pp 237-253

* 62 BOURDIEU P. « La domination masculine », Seuil, Paris, 1998

* 63 NANOUM-GRAPPE V. « Le cortège des sexualités » in Esprit, Mars-Avril 2001, pp 254-260

* 64 Le Wissenschaftlich Humanitares Komitee (WHK)

* 65 LHOMOND B. « Le sens de la mesure: le nombre d'homosexuel/les dans les enquêtes sur les comportements sexuels et le statut de groupe minoritaires » in Sociologie et Sociétés, Vol. XXIX, n°1, printemps 1997

* 66 CASTANEDA M. op.cit.

* 67 in CASTANEDA M. op.cit.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote