Conclusions
générales.
Partie
quantitative:
En terme de réalisation:
- Nous avons atteint l'objectif que nous nous étions
fixé.
- Les utilisateurs sont satisfaits et le prototype correspond
aux besoins exprimés.
- Le prototype a été implanté sur cinq
sites de test en Angola.
Toutefois, certains travaux restent à faire:
- Valider les données du prototype sur plusieurs
mois.
- Finaliser la version du programme afin de la faire
correspondre aux normes de développement et d'installation du groupe.
Compléter la documentation du programme. A l'issue de cette
étape, créer la version de production initiale 1.0.
- Créer les documentations pour inclure ce rapport dans
les manuels de Maximo.
- Même si les utilisateurs sont satisfaits, rien
n'indique pourtant que les données fournies puissent être
utilisées avec bénéfice pour le suivi de la maintenance.
Il nous faudra suivre les comptes rendus des utilisateurs dans les mois
à suivre pour avoir une idée plus précise de la
situation.
- Le fichier source du programme et sa documentation ont
été envoyées au siège de Houston, mais le produit
n'a pas encore eu d'approbation définitive à l'écriture de
ce document.
Ce produit reste une création locale et ne pourra
être utilisé officiellement qu'après réception de
l'accord officiel du siège social.
Partie
qualitative:
Nous avons examiné plusieurs méthodes d'analyse
qualitative des rapports de maintenance.
Aucune de ces méthodes n'a donné de
résultats utilisables d'une façon sure pour les raisons
suivantes:
- La saisie des données de maintenance n'est pas assez
contraignante pour donner des informations fiables.
- Il n'existe pas de catégorisation des
équipements.
- Il n'existe pas de catégorisation des
défaillances. Les données de défaillance sont
stockées sous forme de texte libre inutilisable pour une analyse
automatique.
Tant que ces problèmes ne seront pas résolus, il
serait illusoire de vouloir obtenir d'autres informations que quantitatives
à partir des données de Maximo sans retraitement manuel.
Les méthodes statistiques examinées ne sauraient
dans tous les cas être mises en place sans une formation adéquate
aux problèmes de la fiabilité des équipements. Leur
interprétation reste complexe et ne pourra être faite que par un
nombre restreint de personnes au siège social ou sur les bases
importantes. Les conséquences des décisions prises avec ce type
d'outils devront être examinées sur des sélections
d'équipements bien maîtrisés avant d'être
généralisées.
Dans notre environnement, il serait préférable
d'utiliser des outils de type Powerplay permettant aux utilisateurs d'extraire
des données sous différents formats sans recours au service
informatique du siège. Nous recommandons les analyses de type Pareto qui
paraissent les plus accessibles et les plus faciles à
interpréter.
Amélioration du
retour d'expérience:
Tout d'abord, une mise au point avant de commencer ce
chapitre. Il ne s'agit pas ici de remettre en cause les techniques de
maintenance telles qu'elles sont utilisées dans notre organisation. Les
maintenances préventives ont fait leurs preuves pour ce qui est
d'améliorer la fiabilité des équipements sur nos
chantiers. Toutefois, l'utilisation des historiques comme source d'information
pour le retour d'expérience pourrait être
améliorée.
Nous avons proposé un certain nombre de règles
d'usage destinées à améliorer la qualité de saisie
des rapports de Maximo. Il ne s'agit que des règles minimales qui
permettraient d'améliorer le produit existant, mais pas de le
transformer notablement.
Nous proposons en revanche l'implémentation de la norme
ISO-14224:1999 qui permettra d'améliorer le circuit de retour
d'expérience. Nous avons donné les éléments
nécessaires pour décider du bien fondé d'une telle
migration.
L'implantation de la norme nous permettrait de normaliser la
hiérarchie des équipements, mais aussi les rapports de
défaillances. Les objectifs de la collecte d'informations
normalisées seraient les suivants:
- Analyse des problèmes d'un chantier et
possibilité de comparaison avec d'autres.
- Optimisation des maintenances préventives:
Elimination des maintenances redondantes ou inutiles.
Ajout des maintenances manquantes.
Changement des "Job Plan" des maintenances
inadéquates, présentant des risques ou accroissant les risques de
pannes.
Adaptation de périodicités trop courtes ou trop
longues.
Utilisation de maintenances conditionnelles.
- Plus lointains, mais possibles: Construction des FMEA, des
arbres de causes, Ishikawa...
Aucun d'eux ne peut être atteint à partir des
informations extraites de la base actuelle autrement que par un retraitement
manuel important.
Malgré les avantages d'une telle normalisation,
l'implantation complète d'une telle norme ne sera pas simple et devra
dans un premier temps faire l'objet d'une étude de faisabilité et
d'opportunité. Elle ne constitue qu'une première étape
permettant de construire une base de donnée fiable et
réutilisable. Il restera à sélectionner les outils
d'analyse parmi ceux que nous avons explorés, mais aussi et surtout
à interpréter les résultats et à en tirer des
enseignements utiles pour la gestion de la maintenance.
Comme nous l'avons dit en introduction, quel que soit l'outil
informatique choisi, seule l'interprétation humaine des résultats
conduira à une prise de décision. C'est là ou se jouera
tout le talent des professionnels de nos chantiers.
Si nous avons atteint nos objectifs quand à la partie
quantitative, les autres domaines ne restent que dans le domaine de la
prospective. Ils ne dépendent que des améliorations de Maximo que
nous voudrons implémenter.
Nous avons exploré un certain nombres de domaines et
donné des solutions pour atteindre nos objectifs. Ce document devra
servir de base pour les prises de décisions qui s'imposent si nous
voulons améliorer le retour d'expérience de notre outil de
gestion de la maintenance.
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