WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Entreprises et zones d'activités du Haut Forez à l'Ouest lyonnais : état des lieux et perspectives avant la mise en service du barreau A89 Balbigny / La-Tour-de-Salvagny

( Télécharger le fichier original )
par Vincent VANDAELE
Université Jean Monnet - Saint-Etienne - Master 1 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.1.3 Dynamique de créations d'entreprises

Faute d'avoir des données concernant le nombre d'entreprises par commune, antérieures à l'année 2005, ce qui aurait permis d'appréhender l'évolution numéraire des entreprises, il est apparu intéressant de se pencher sur des données relatives aux créations d'entreprises. L'INSEE met à disposition un tableau qui indique par commune le nombre de créations d'entreprises, qu'il s'agisse de créations pures, de réactivations ou encore de reprises, selon les secteurs de la NES4 (industrie, construction, commerce et réparation, autres services). Le concept de « création d'établissement » englobe tous les mouvements qui conduisent à la prise d'activité économique. L'entreprise peut être créée, et donc réellement nouvelle, réactivée, c'est-à-dire remise en exploitation après une cessation temporaire d'activité ou encore reprise par un autre exploitant. Afin de ne pas confondre les différents types de prise d'activité économique, nous parlerons d'entreprises « nouvellement actives » pour évoquer ensemble les différents types de créations d'entreprises.

La carte 2.5, qui concerne les entreprises nouvellement actives des secteurs industriel et tertiaire montre bien la différence numéraire des nouvelles activations dans ces deux secteurs. En effet, les entreprises industrielles nouvellement actives ne concernent que des communes dans lesquelles les activités industrielles sont traditionnelles, et qui accueillent déjà plusieurs établissements de ce secteur. On observe ainsi dans et autour de l'agglomération roannaise de une à quinze créations, reprises ou réactivations en 2005. La commune de Boën et plusieurs autres contigües à cette première ont aussi connu entre une et cinq nouvelles activations, ce qui est très similaire de ce qui a été observé dans la plaine du Forez, entre Saint-Laurent-la-Conche et Balbigny. Puis, des monts du Tararois à l'agglomération lyonnaise, de nouvelles activations d'entreprises industrielles se disséminent sur plusieurs communes, sans toutefois dépasser cinq créations, reprises ou réactivations. Enfin, une plus forte concentration de nouvelles activations est constatée dans les communes de l'Ouest mais aussi située au Nord de l'agglomération lyonnaise. Les créations d'entreprises industrielles, au sens de l'INSEE, étaient modestes en 2005. Ceci s'explique par un net déclin des activités industrielles depuis plus de 20 ans au niveau national, ce secteur est en effet soumis à une forte concurrence internationale.

Les créations, réactivation ou reprises d'entreprises tertiaires étaient quant à elles beaucoup plus nombreuses en 2005. Sur la majorité des communes de l'espace d'étude, au moins un établissement du secteur tertiaire recensé en 2005 était nouvellement actif. Toutefois, les plus fortes concentrations se trouvent dans les pôles urbains de l'espace d'étude, c'est-à-dire par ordre décroissant et l'Ouest lyonnais mis à part, Roanne (plus de 200), Feurs (prés de 100) et Tarare (environs 80). Les petites villes comme Boën, Balbigny, Amplepuis, Thizy et Cours-la-Ville ont également connu entre 20 et 40 nouvelles activations d'entreprises tertiaires. Les créations d'entreprises tertiaires, au sens de l'INSEE, sont les plus nombreuses dans l'Ouest lyonnais.

Carte 2.5 : Reprise, réactivation et création pure d'entreprises du secteur tertiaire et industriel sur l'espace d'étude, en 2005

Logiquement, les entreprises nouvellement actives sont beaucoup plus nombreuses et davantage reparties sur l'ensemble des communes de l'espace d'étude pour celles du secteur tertiaire. On peut également constater que les créations, réactivations et reprises d'entreprises du secteur industriel se localisent surtout dans les communes étant traditionnellement spécialisées dans ce secteur. Pour les établissements tertiaires, les nouvelles activations sont plus importantes aux abords et dans l'agglomération lyonnaise puis dans les villes petites et moyennes. Mais ces données ne renseignent pas sur l'évolution temporelle du nombre d'établissements par commune, elles permettent juste d'appréhender la localisation des créations d'entreprises, sans pour autant indiquer les communes dans lesquelles le nombre d'entreprises est en baisse. Toutefois, après avoir analysé les dynamiques de créations d'entreprises sur l'espace d'étude, se pose la question des facteurs de localisation de ces entreprises nouvelles, reprises ou réactivées. L'enquête adressée aux entreprises qui a été réalisée dans le cadre de ce mémoire peut nous permettre d'y répondre

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo