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Le réalisme dans Mission Terminée

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par Andry RANDRIAMANGA
Université de Tuléar, MADAGASCAR - Maîtrise 2007
  

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PREMIERE PARTIE

LA VIE SOCIALE

Chaque pays a son propre peuple avec ses propres régions, ses diverses tribus et ethnies. La population, l'individu occupent une place très importante dans la société, car c'est d'eux que proviennent toutes les sources vitales de la société. Une société forme un tout, dont les personnes sont les premiers éléments qui la font développer. Chacun a ses propres places et rôles afin d'assurer un bon fonctionnement du système car dans un système tout se tient, d'où l'importance d'évoquer les personnages qui jouent de grands rôles dans le déroulement du récit à cause de leurs spécificités.

Dans cette première partie de notre devoir, l'étude sera centrée sur les personnages du roman et leurs attributions afin de savoir comment est constituée, structurée et hiérarchisée cette tribu camerounaise. Ainsi, dans le premier chapitre nous parlerons des spécificités des personnages, et dans le second, des pouvoirs en activités.

I - Les spécificités des personnages

Chez les Camerounais comme chez les Malgaches, le nom n'est pas seulement un moyen d'appeler ou de dénommer un individu. Ces noms ont des significations qui agissent sur la personne et forgent leur personnalité. Chaque nom n'est pas donné n'importe comment par les parents mais est attribué à partir des caractères que l'on désire ; et c'est ce qu'a fait l'auteur pour dénommer ses person nages dans le roman.

Ainsi, dans cette partie de notre devoir, nous allons parler en premier lieu des hommes, puis des femmes, et enfin des jeunes.

1- Les hommes

Dans cette section, nous allons parler de trois hommes qui jouent un rôle primordial dans le roman, et qui sont Bikokolo, Niam et l'oncle Mama. Comme toute société traditionnelle, il y a toujours une grande personne, en général un homme, qui dirige le groupe tout entier. C'est cet individu qui tient le rôle de chef ou gouverneur dans le village et que tout le monde respecte, que ce soit lui en tant que grande personne, ou ses décisions. Dans le roman, Bikokolo, lui, est le chef du village natal de Medza. C'est à la fois un vieil

homme au ventre bombé et découvert ; il est toujours muni d'une chassemouche. C'est le sage du village que l'on consulte lorsqu'il y a des problèmes, mais aussi patriarche (p. 23) qui remplace la place de père dans les décisions à prendre quand ce dernier est absent. Il est le dirigeant et maître de parole dans le village : tout ce qu'il dit devient indiscutable car sa prise de parole signifie directement une décision. Il est tellement habile à manier la langue qu'elle est devenue un outil de persuasion parfaite et efficace. Par la parole, Bikokolo convainc tout en imposant ses décisions sans donner le temps aux autres de réagir et de contester. Pour convaincre quelqu'un, Bikokolo use de la sagesse africaine ; mais transformé par le progrès il sait marier dans ses paroles le passé de ses ancêtres et ses propres expériences avec le présent qui est composé de nouvelles choses apportées par les colonisateurs comme l'école.

Mongo Béti n'a pas choisi au hasard le mot bikokolo comme nom du patriarche dans son oeuvre ; ce n'est pas non plus un mot qu'il avait inventé pour la circonstance car c'est un nom qui existe vraiment dans la réalité, plus précisément dans les tribus pahouins au Cameroun. Etymologiquement, bikokolo vient des mots pahouins, kólo qui signifie parler, et kokólo qui veut dire géant, monstre et ogre1. Ces caractéristiques correspondent parfaitement aux caractéristiques du personnage que Mongo Béti a décrit dans le roman. En effet, Bikokolo est à la fois un géant dans son village étant donné qu'il est le patriarche et un monstre de la parole car il sait bien parler et sait manier la langue pour convaincre et manipuler les autres. Et c'est à partir des paroles que Bikokolo a pu convaincre Medza de faire une mission à Kala.

A part le patriarche, nous avons aussi dans Mission Terminée un individu nommé Niam et qui occupe une grande place dans le déroulement de l'histoire. Il est un personnage secondaire dans le roman et il a le plus mauvais caractère parmi tous les personnages. Toutefois, c'est à partir de la présence de ce personnage obscène qu'a pu naître l'aventure de Medza à Kala dont le but est de ramener l'épouse de Niam chez lui. Sans les mauvais caractères de Niam, sa femme ne l'aurait jamais abandonné tout seul, donc il n'y aura pas de mission à Kala pour Medza et le roman serait terminé brièvement.

D'après les éléments contenus dans le roman, Niam lui, est un garçon de trente-cinq ans qui néglige et méprise complètement sa femme. C'est un cousin éloigné de Medza qui est irresponsable et orgueilleux. Fainéant, têtu, il ne fait rien et ne fait qu'à sa tête. Et c'est sa femme qui doit s'occuper de tout, que ce soit du foyer conjugal que des travaux des champs. Il suit rarement les conseils des autres, même ceux du patriarche Bikokolo qu'il a minimisé ; il peut jouer la comédie jusqu'à la fin afin d'obtenir ce qu'il veut et pour faciliter les choses. Par les mauvais comportements que l'auteur a attribués à ce personnage, Niam n'est plus considéré dans le village, il est devenu un être insignifiant aux yeux de tous, même aux yeux de sa femme qu'il a tant malmenée et qui a décidé par la suite de le quitter pour un autre homme dans un autre village voisin de Kala. Toutes ces attitudes du personnage Niam ne sont pas un fruit du pur hasard car le mot niam est l'anagramme du nom Mani qui nous renvoi à un terme pahouin, man, qui signifie petit , donc sans importance, insignifiant comme le personnage Niam2.

Si Niam est un protagoniste ayant un mauvais rôle dans le roman, sa présence dans le roman est quand même essentielle, car il est l'élément perturbateur qui a engendré un problème nécessitant une solution. Et c'est le chemin de résolution du problème qui sera l'origine du déroulement de tout le récit dans le roman.

A part Niam, nous avons un dernier personnage à étudier, un élément clé du roman, « dont l'hospitalité ne se compare à aucune autre » et qui sait tirer profit de tous les évènements qui peuvent se dérouler. Il s'agit de l'oncle Mama. Mama est un paysan de Kala, le cousin du père de Medza, donc son oncle ; il est le père de Zambo, le cousin de Medza. Réputé par son hospitalité, Medza sera hébergé gratuitement chez lui et « seras choyé comme un prince » durant tout son séjour à Kala. Toutefois, après les séances de conférence successives faites par Medza à Kala où il fut toujours récompensé en nature comme en bétails et en volailles, nous remarquons une autre face de l'oncle Mama. S'apercevant très tôt, juste après la première séance, que Medza et ses

2 NDONGO FAME Jacques, L'esthétique romanesque de Mongo Béti, Présence Africaine, 386 p.

conférences intéressaient beaucoup les villageois de Kala, il décida de prendre en main, sans tarder l'affaire en planifiant lui-même, sans consulter Medza à l'avance, l'organisation des futures conférences car pour lui, Medza est une source de richesse à portée de main ; « Fils, [...], c'est ce soir que nous irons voir cette femme qui t'a invité. Il faut que nous allions, elle serait désolée autrement... » (p. 89) déclare l'oncle Mama à Medza pour l'informer du programme qu'il avait décidé. Et après chaque visite, c'est-à-dire après chaque séance chez quelqu'un, on apportait des présents pour Medza chez l'oncle Mama car c'est là où il habite. C'est surtout à cause du faite que c'est l'oncle Mama qui est son tuteur et qu'il a tout planifié à l'avance. Peu à peu, la nouvelle fortune de Medza s'agrandissait de jour en jour qu'il a fallu construire un véritable enclos pour parquer les bêtes données en cadeau. Mais se considérant comme étant le premier investisseur dans cette nouvelle entreprise qui n'apporte que des bénéfices, l'oncle Mama décide d'avoir sa part en consultant Medza en disant : « Ainsi, ce troupeau, ta nouvelle fortune, qu'en feras-tu, neveu ?[...] » (p. 128). Bien entendu, Medza, ne s'intéressant guère à cette fortune, lègue le tout à son oncle. Mais voulant être un modeste affairiste malgré lui, il décida de ne prendre que la moitié du troupeau en ne choisissant tout de même les bonnes têtes en disant : « Ben non, voyons, cher petit neveu. C'est déjà suffisant que tu m'en laisses seulement la moitié. » (p. 128). Nous constatons à travers tout ce qui a été dit sur l'oncle Mama qu'il fait une bonne affaire insidieuse avec l'arrivée de Medza chez lui. Il est à la fois un bon paysan mais aussi un affairiste. C'est normal car chez les tribus pahouins, le mot mama signifie affaires3 ; c'est pourquoi Mongo Béti a associé à ce personnage affairiste qui est l'oncle de Medza le nom Mama.

Toutefois, sans l'initiative de l'oncle Mama à organiser ces séances de conférence, Medza n'aurait pas eu la chance d'évaluer son niveau intellectuel, d'exposer et de mettre en pratique ses connaissances modernes à un public à la fois très intéressé et ignorant, mais surtout il n'aura pas eu l'occasion de connaître les autres et se connaître lui-même.

2- Les femmes

Dans les tribus pahouins, les femmes ne sont que des êtres sommaires qui n'ont aucun droit et sont seulement destinées à la procréation successive, aux durs travaux des champs et travaux ménagers. Tout de même, les femmes que nous allons étudier, telles que tante Amou, la femme Niam, Eliza et Edima ont des significations qu'il ne faut pas négliger dans Mission Terminée.

D'après les éléments apportés par la lecture du roman, Amou est la plus jeune tante de Medza. Ce qui la différencie des autres personnages féminins du roman c'est qu'elle est la seule à être veuve. Son mari étant mort trop tôt, elle n'a pas eu la chance d'avoir un enfant ; et trop touchée par cette mort prématurée, elle n'envisage plus de se remarier avec un autre. C'est peut-être à cause de ces malheureuses circonstances que les autres, plus précisément les hommes, la respectent ; c'est aussi dû à cette exception qu'elle ose défier les hommes car la mort est un sujet sensible pour tous dans le monde.

Etre en âge d'enfanter mais ne pouvant pas en avoir malgré les circonstances, tante Amou est semblable à toutes les personnes étant dans ce cas. Elle est très attentive aux enfants et n'agit que pour leur bien. Nous apercevons cela par le service qu'elle a rendu à Medza (qu'elle considère comme un/son enfant)4 lors de leur rencontre à Vimili où elle amena la valise de Medza sur la porte-bagage de son vélo afin de lui faciliter le trajet. A part cela, on retrouve encore l'intervention de tante Amou lors de la décision prise par le patriarche Bikokolo d'envoyer Medza à Kala afin de ramener la femme de Niam auprès de lui. Face à cette décision, elle n'est pas d'accord et réplique aussitôt en prenant la parole avec une telle violence (ce qui est chose inadmissible pour les hommes : une femme qui prend la parole) pour s'opposer à la décision du patriarche qu'elle juge exagérée et ignoble. Elle attaque aussi Niam, la personne qui est la cause de tout cela. Mais les interventions de tante Amou ne s'arrête pas seulement là. Vers la fin du roman quand Medza, ivre, est de retour chez lui afin d'affronter son terrible père, elle fait savoir, et/ou tente de prévenir ce dernier que son état, l'attitude qu'il adopte ne sont pas trop

conseillés s'il veut voir son père car ce dernier est très furieux contre lui. Elle

dit : « C'est drôle comme tu peux avoir changé, ma petite carpe. Ça c'est drôle, tu n'es plus le même du tout. [...] tu ne te ressembles plus, on dirait un autre

garçon [...] » (pp. 238-239); Et dans deux cas sur trois des interventions de tante Amou, elle ne se fait pas écouter puisque elle, une femme, ne fera jamais le poids face aux hommes même si elle a un peu ce privilège de contrer les hommes et que les autres femmes n'en ont pas. Tout cela pour dire qu'à partir des agissements de tante Amou, on peut affirmer que dans ce roman elle occupe une fonction de régulateur car toujours, elle essaie de régler les problèmes liés aux enfants, surtout Medza, à sa façon. Elle agit par amour pour Medza d'où son nom, Amou, qui est tiré du mot amour dont on a supprimé la lettre [r].

Si tante Amou, elle, essaie de régulariser tout, par contre le deuxième personnage féminin que nous allons étudier est la source même de tous ces problèmes. Il s'agit de la femme Niam.

La première remarque que nous voyons sur ce personnage est que l'auteur ne lui a pas attribué de nom. C'est pour dire, soit elle est une femme mariée donc appartient à son mari, c'est-à-dire qu'elle est la propriété de cet homme, qui n'est rien d'autre que Niam, soit qu'elle ne mérite pas d'avoir un nom, car elle a commis une faute grave et inacceptable, la polyandrie, envers la société. Mais dans cette partie du devoir, nous n'allons pas voir ce personnage sous cet angle car nous allons l'analyser autrement.

La femme Niam est en premier lieu l'objet de mission de Medza. Sans ces incidents, c'est-à-dire l'abandon de sa maison conjugale et sa fuite vers un autre homme à Kala, l'aventure de Medza à Kala n'aurait jamais eu lieu. Elle a donc une fonction de générateur dans le roman ; c'est elle qui a changé le cours de l'histoire d'une société traditionnelle qui vivait tranquillement pour y mettre le désordre. Grâce à elle, le récit a pu continuer et Medza a pu connaître ses propres racines à Kala. Elle est donc à la fois générateur de problème et générateur de reculturation5 du héros dans Mission Terminée.

4 Sur le fait d'appeler Medza fiston et « ma petite carpe ». Voir pp.19 20

5 C'est le retour vers une culture originelle

A part cela, la femme Niam est le symbole de la révolte des femmes face à l'inégalité des droits entre la femme et l'homme dans la société traditionnelle. Dans le roman, la femme Niam se révolte surtout contre le statut traditionnel de la femme qui n'a plus droit à aucune liberté dès le mariage accordé et doit servir et accepter tous les désirs et ordres de son mari. Après le mariage donc, la femme devient en quelque sorte l'esclave de l'homme, et fait ce qu'il veut car elle lui appartient. Son mari peut même chercher une autre femme car le mariage traditionnel camerounais accepte la polygamie (non pas la polyandrie). Pour nous, son acte sera qualifié de revendication des droits, mais aussi de vengeance car elle réclame l'égalité des droits tout en se vengeant des maux que son mari lui a fait subir. Et c'est à partir de tout cela qu'on peut dire qu'elle est l'élément perturbateur de l'histoire. La femme Niam est alors le symbole de la révolte féminine et représente toutes les femmes paysannes subissant cette inégalité de droit. Le troisième personnage que nous allons étudier est par contre la représentante des femmes modernes, c'est-à-dire les femmes de la ville. Il s'agit d'Eliza.

Eliza est une fille venant de la ville et qui est de retour à Kala. Elle n'est pas paysanne comme toutes les femmes du village ; elle et se distingue par sa beauté. De ce fait, tous les jeunes garçons la désirent mais en vain. Elle a posé son dévolu sur Medza; mais elle est trop dominante tant sur le plan psychologique que sur le plan physique. Par conséquent, la timidité prendra le dessus pour notre héros puisqu'il ne se sent pas à la hauteur. Contraire aux paysannes, la personne qu'incarne Eliza nous donne un ref let de ce qu'est une femme de la ville ou plus précisément ce qu'est devenue une paysanne après son passage en ville. Si les autres, c'est-à-dire les paysannes encore rattachées à la tradition, sont qualifiées par l'auteur de filles pures qui « attendent sans savoir exactement quoi », étant donné qu'elles n'ont pas été souillées par les éléments de la modernité, donc encore pures, Eliza, elle, est

parmi « les filles qui savent ce qu'elles veulent et qui se souviennent de ce

qu'elles ont connu ». Effectivement, on ne voyait plus en elle les traits caractéristiques qui font d'elle une fille de la forêt telles que l'innocence et la soumission puisqu'elle a été déjà en contact avec la ville, facteur de

changement, qu'elle est devenue arrogante et hautaine envers ses proches. Même enviée de tous les jeunes garçons de Kala par sa beauté, Eliza restera pour eux une fille inaccessible, car si ses apparences extérieures les attire, l'intérieur, c'est-à-dire sa mentalité, les feront fuir car même Medza, le meilleur parmi eux et un gars de la ville par-dessus tout, a déclaré forfait. Toutefois, la présence d'Eliza dans le roman nous a permis d'avoir un avant goût de ce que peut bien être une fille africaine contaminée par les expériences vécues en ville et de faire la comparaison avec celles qui ne sont jamais sorties de la tradition et de la forêt.

Si telle est la description d'Eliza, la dernière femme que nous allons voir dans cette partie sera Edima, tout l'opposée d'Eliza.

Edima est une jeune fillette âgée d'une quinzaine d'années. Belle comme Eliza, « son corps était un vrai chef-d'oeuvre de la nature », mais ce qui les différencie c'est qu'elle est une petite paysanne qui n'a jamais été en contact avec la ville et qui souhaite quand même y aller. Nombreuses sont les fillettes du même âge qu'Edima mais elle est unique car c'est la fille du chef de village de Kala. Elle est aussi la seule avec qui Medza s'est vraiment sentie à l'aise. Elle incarne les femmes traditionnelles, c'est-à-dire celles qui sont restées dans la brousse. Si on analyse son parcours dans le roman, on peut dire qu'elle est en train de suivre le même destin que les mères de famille. Bien qu'elle et Medza sont unis par l'amour, elle est tout de même « offerte » très jeune à Medza. Comme toutes les femmes, elle aussi n'a pas eu droit à demander son avis si elle voulait épouser Medza ; même leur mariage était inattendu et très brusque que tout le monde était surpris de l'évènement (pp.210-211). Il n'y avait même pas eu besoin de payer la dot pour que Medza devienne son époux puisqu'elle fut offerte gratuitement par son père. Le geste du père est tout de même justifié car pour lui, sa petite fille est « la meilleure de la nichée » (p.215). En plus, son union avec Medza va lui apporter beaucoup de profit ; et sur ce sujet, Zambo déclare « quil est certain d'avoir désormais quelqu'un à la ville pour l'aider plus efficacement dans ses sales combines. Et quelqu'un d'instruit, s'il te plaît. » (p.215). C'est donc une merveille pour la famille car elle va rapporter gros dans les affaires, et pour Medza, Edima est aussi une merveille qu'il n'oubliera

jamais de sa vie puisqu'il déclare lui-même qu'elle est son premier et peut-être son seul amour. Tellement la présence d'Edima a marqué la vie de Medza que tout l'épilogue du roman a été consacré à elle. Ce n'est donc pas par hasard que ce personnage est important aux yeux de tous puisque Edima est un patronyme qui signifie merveille et est le symbole de l'amour et de la pureté.

Si tel est la partie concernant les femmes, que se passe t-il donc au niveau des jeunes ?

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote