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Gestion de risque relatif aux activités des institutions financières bancaires

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par Chamir SERUKIZA MUREMBE
Université libre de Kigali / Campus de Gisenyi -  2006
  

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II.3.3. Risque opérationnel

 La métamorphose dans la production et dans la livraison des services financiers est plus évident dans les milieux de la technologie, de la robotique et de la télécommunication. Celles-ci redonnent une nouvelle forme aux institutions de dépôt qui sont spécialement plus exposées au risque de l'obsolescence.

L'exécution de transactions financières expose la BPR à divers types de risques dits d'opération. Ces risques sont des erreurs que peuvent commettre des membres du personnel, des erreurs de programmation, des pannes d'équipement et des fraudes. Ces risques sont susceptibles d'engendrer des pertes importantes. Mais les gestionnaires de la BPR ne leur accordent pas beaucoup d'attention pour assurer la fiabilité et la sécurité de leurs opérations par rapport aux autres banques.

La BPR comme toute autre banque populaire et voir même des micros finances ne sont pas en mesure d'offrir à leurs clients des services financiers compétitifs. Pour se faire, les gestionnaires de la BPR commencent à mettre en place une infrastructure humaine et matérielle complexe. De plus, ils ouvrent des horizons pour réévaluer régulièrement leur situation à la lumière des nouvelles opportunités que présente le progrès technologique.

L'auditeur de la BPR se préoccupe de contrôler les risques qui peuvent être présents dans leurs opérations. Ces risques sont en effet multiples, qu'il s'agisse de défaillance d'équipement, d'erreur de programmation dans les systèmes informatisés, d'erreur d'exécution de la part d'employés ou de fraude interne ou externe. Le problème en est que l'auditeur se trouve devant des situations médiocres sans toutefois savoir la genèse car la banque ne consacre pas de ressources suffisantes pour assurer un haut niveau de sécurité et de fiabilité à leurs opérations. De plus, le système de la BPR ouvre aussi de brèches pour les erreurs intentionnelles qu'aux fraudes suite aux documents q'il utilise qui ne sont pas faciles à contrôler.

En effet, le cas de la banque populaire de Rubavu relève une faiblesse, car la technologie (informatisation) est encore sur la phase embryonnaire. Ce qui fait que cette banque s'expose (avec un taux élevé) aux risques opérationnels. Les résultats obtenus lors des interviews menés auprès des agents de la BPR nous affirment que les risques opérationnels sont fréquents et c'est presque chaque année qu'on met à la porte plus ou moins un agent à cause des fautes lourdes et les autres sont sanctionnés suivant les règlements d'ordre intérieur.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius