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Gestion de risque relatif aux activités des institutions financières bancaires

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par Chamir SERUKIZA MUREMBE
Université libre de Kigali / Campus de Gisenyi -  2006
  

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II.3.6. Le risque-pays 

On l'appelle également risque souverain, le risque-pays s'est considérablement développé depuis les années quatre-vingts et il concerne les pays en voie de développement à dette extérieure élevée.

La banque populaire de Rubavu n'a pas été épargnée par la crise politique ou économique, l'insolvabilité propre des emprunteurs qu'ont connus toutes les banques du Rwanda en 1994. Ceux qui ont été à la base de plusieurs résultats déficitaires réalisés par ces dernières. La BPR a connu aussi le risque lié à la situation monétaire du pays au moment où il était en état de faille monétaire dû aux conséquences de la guerre et du génocide de 1994. Certains emprunteurs étaient solvables, mais le pays était en état de faille monétaire.

II.3.7. Le risque juridique

Une situation juridique risquée existe à partir du moment où les contrats ou les obligations réglementaires ne sont pas applicables ou pas totalement remplies. La BPR a été victime du risque juridique au moment où les normes de rédaction et de documentation des contrats, ainsi que les risques de non-conformité aux réglementations et aux reporting réglementaires n'étaient pas bien définis. En plus, plusieurs sociétaires insolvables n'étaient pas poursuivis car il y avait des dérapages au niveau de règlements de poursuite de ces gants. Pour le moment nous assistons à une amélioration des lois qui protégent les IF(s).

II.3.8. Le risque d'audit

La BPR, comme toutes les autres banques populaires du Rwanda, n'avait pas dans son sein le système de contrôle interne permanent. Ce qui a causé plusieurs pertes suite aux erreurs, fraudes, vols, pour ne citer que ceux- là. Pour faire face à ce problème l'UBPR a décidé d'instaurer dans chaque banque populaire un auditeur interne qui doit superviser les activités et diminuer les dégâts qui s'opéraient au moment de la mise en oeuvre de leurs activités.

La présence de l'auditeur ne signifie pas la fin des risques mais plutôt la protection de biens de la banque. La BPR a déjà connu les cas de prendre des décisions sur base des données erronées suite à une évaluation mal faite par l'auditeur. Donc lui aussi c'est un sujet qui peut causer des risques.

La situation ci- haut décrite nous montre que la gestion de risque dans la banque populaire de Rubavu n'est pas efficace ce qui nous permet de confirmer notre première hypothèse.

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