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Gestion de risque relatif aux activités des institutions financières bancaires

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par Chamir SERUKIZA MUREMBE
Université libre de Kigali / Campus de Gisenyi -  2006
  

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CHAPITRE III. ANALYSE CRITIQUE DU SYSTEME DE GESTION

DES RISQUES DE LA BANQUE POPULAIRE DE

RUBAVU

III. 1. Introduction

La gestion des rôles et des responsabilités est facilitée par une  définition claire des responsabilités, des acteurs, des processus et des décisions impliquées. Dans ce chapitre, nous allons rappeler les défis que les institutions financières doivent aujourd'hui relever. A premier titre, elles doivent respecter les réglementations et gérer le risque. Une contrainte qui implique aussi un meilleur contrôle et un classement des actions et des décisions engagées par l'institution.

Par conséquent, les règles de bonne gouvernance des institutions financières passent par des méthodes et des procédures. « Il faut savoir cartographier les processus et les contrôles stratégiques. Au niveau des applications métiers cibles, il faut également mettre au point une cartographie précise »37(*).

III.2. Points forts et faibles du système de gestion des risques de BPR

III.2.1. Points forts du système

La banque populaire de Rubavu constitue une expérience originale et récente d'une institution de crédit, en principe destinée à bénéficier aux petits paysans et elle a essentiellement pour fonction de mobiliser l'épargne dans les zones rurales afin de l'investir localement.

La banque populaire de Rubavu a mis en place un système d'octroi de crédit qui permet de répondre aux demandes se faisant jour dans les milieux ruraux mais qui pour des raisons tenant surtout à l'insuffisante dans la surface financière de l'emprunteur (paysans mais aussi pêcheur, artisan,...) n'était pas satisfait par les banques commerciales.

Le développement de ce système est basé aussi sur l'adaptation aux zones rurales et il passe principalement par la mobilisation de l'épargne locale et son investissement dans les projets locaux évitant son transfert effectué habituellement par les banques commerciales vers les villes. Comment expliquer le récent et brusque développement de la BPR ? Sans doute, en partie parce qu'elle a réussi à se faire connaître mieux que par le passé mais on peut l'expliquer aussi par la nature des services qu'elle rend. Le tableau qui suit nous montre l'évolution de dépôts et des sociétaires dans la période de 2003-2005.

Tableau 9 : Evolution en valeur absolue et en pourcentage des dépôts et sociétaires (2003-2005)

Date

Montant cumulé

des dépôts en Frw.

Evolution en %

Nombre de

sociétaires

Evolution en %

31/12/2003

411 275 874

33

6484

30

31/12/2004

406 535 004

32,5

7152

33

31/12/2005

431 234 215

34.5

8023

37

Source: Elaboré par l'auteur à partir des données de l'UBPR« Bilan et compte d'exploitation: 2003-2005.»

Comme ce tableau le montre, le montant des dépôts a connu une augmentation. Sur une période de trois ans (2003-2005), nous constatons que l'augmentation des dépôts n'est pas continuelle. La diminution de 2004 est due à l'arriver des plusieurs coopératives dans la région.

Mais nous constatons une augmentation considérable pour l'année 2005 ; ceci est justifié par l'abandon de plusieurs sociétaires dans d'autres coopératives causé par la déception d'un pasteur, responsable du COOPEC Igisubizo qui n'a pas pu garder les patrimoines de la population. Ces dépôts donnent le pouvoir à la banque d'accorder le crédit à ceux qui en ont besoin. Sur cette même période, le nombre de sociétaires a connu en moyenne un taux de croissance de 33,3%. Ce fait serait justifié par la qualité des services rendus aux membres de la Banque.

Une telle adhésion soutenue est d'autant plus intéressante que la Banque Populaire de Rubavu opère dans un environnement concurrentiel. En effet, celle-ci est entourée par plusieurs banques commerciales (la BK, la BCDI la BCR, BANCOR, COGEBANQUE,) et un autre grand nombre des coopératives d'épargne et de crédit (UCT, CLECAM,...). Avec tous ces concurrents, l'on pourrait penser que la Banque Populaire de Rubavu ne résistait sur le marché. Néanmoins, force est de reconnaître que les conditions d'adhésion plus favorables et les services adéquats rendus aux adhérents sont à la base de cette importante adhésion.

De ce qui concerne la gestion des risques, la banque populaire de Rubavu essaie toujours à se conformer aux statuts et aux règlements qui régissent les institutions financières au Rwanda et suit de près les politiques et les procédures de l'UBPR. La gestion de la banque populaire de Rubavu comme toute autre banque populaire est contrôlée par l' UBPR. En général, d'ailleurs un des administrateurs de l' UBPR est membre du conseil d'administration de la banque locale. Ceci donne une pression de renforcer le suivi des activités menées par ladite banque.

En effet, le fait de réserver la copie de rapport mensuel auprès de la BNR pousse cette banque à mettre à jour la situation financière et économique à temps ; ce qui facilitera le contrôle.

Nous pouvons aussi classer le programme d'assistance technique du WOCCU dans les points forts que présente la BPR. Avec l'aide financière de l' USAID, le World Council of Crédit Unions (WOCCU) réalise un programme d'assistance technique aux Banques Populaires. Ce programme a débuté en octobre 2000. Ses objectifs principaux sont l'amélioration de la discipline financière dans les Banques Populaires et une expansion de leurs activités pour atteindre une plus grande partie de la population rwandaise. En plus, les Banques Populaires bénéficient d'une subvention de recapitalisation du gouvernement rwandais d'une valeur de 5 millions d'US$. Ces fonds proviennent d'un crédit de la Banque Mondiale au gouvernement du Rwanda.

* 37 www. Afges.com consulté le 22/6/2006

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault