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Gestion de risque relatif aux activités des institutions financières bancaires

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par Chamir SERUKIZA MUREMBE
Université libre de Kigali / Campus de Gisenyi -  2006
  

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3. Problématique

La production des marchandises et de services exige des capitaux. Les entreprises peuvent se les procurer par des apports de leurs Associés (sociétés des personnes) ou par voie de souscriptions à leur capital de la part de leurs actionnaires (Sociétés anonymes ou S.A.R.L).

Cependant, le capital réuni de cette façon ne suffit généralement pas pour la constitution de l'entreprise. Celle-ci doit pouvoir disposer, en outre, d'un fonds de roulement pour assurer l'exploitation (achat de matières premières, paiements de salaires, constitution de stocks, etc.).

Ce fonds de roulement peut sans doute être formé en partie par l'autofinancement (c'est à dire le réinvestissement des bénéfices réalisés dans l'entreprise même), mais en général il est nécessaire d'avoir recours dans une large mesure à des moyens extérieurs, c'est- à- dire aux crédits. Dans ce but, les entreprises peuvent s'adresser à la banque (crédits bancaires), soit émettre des emprunts (emprunts- obligations) dans le placement desquels la banque joue un rôle important. De ce qui précède, il résulte que la fonction économique des institutions financières bancaires consistent principalement à procurer à l'économie les fonds ou capitaux dont elle a besoin, dans la mesure et aux endroits où ce besoin se justifie économiquement.

Pour pouvoir exercer cette fonction, les institutions bancaires rassemblent les capitaux disséminés et sans emplois détenus par les particuliers. Après les avoir collectés, les institutions bancaires en assurent la distribution parmi ceux qui en ont besoin. En fait, les institutions bancaires deviennent donc « négociantes en crédits ». Elles acceptent des prêts (dépôts des tiers) et octroient des crédits. De par sa solvabilité, l'institution bancaire a, dans une certaine mesure, la possibilité de créer du crédit. En outre, c'est par les institutions bancaires que l'épargne se transforme en fonds de roulement. L'épargne et l'investissement sont souvent les faits de personnes différentes. Il s'agit de deux fonctions économiques complémentaires, dont la soudure est assurée par les institutions bancaires.

Dans la vie économique, le rôle des institutions bancaires revêt une grande importance. Tout d'abord, c'est grâce aux institutions bancaires que de petits capitaux isolés et stériles peuvent être réunis pour former des gros capitaux propres qui peuvent jouer un rôle productif dans l'économie.

Compte tenu de la multiplicité de relations financières liant les institutions bancaires entre elles et les institutions bancaires avec les particuliers, celles-ci sont confrontées à de nombreux risques. Certains sont communs à l'ensemble des entreprises (risque juridique, risque d'accident et de vol, incendie, malversation financière, etc.) alors que d'autres sont spécifiques au métier du banquier. Ces risques peuvent, lorsqu'ils se réalisent, avoir des lourdes conséquences. Les risques qui sont spécifiques aux institutions bancaires sont groupés dans deux sortes: les risques stratégiques (qui naissent des choix fondamentaux de l'institution) et les risques Opérationnels (qui résultent de la mise en oeuvre des activités de l'institution).

La manifestation de l'un ou l'autre type des risques bancaires précités, peut entraîner des conséquences importantes pour une banque. Ceci peut mettre en difficultés même les banques les plus grandes. En effet, la matérialisation d'un risque bancaire peut engendrer des difficultés significatives pour une banque individuelle mais par contagion pour l'ensemble du système bancaire. A titre individuel, la matérialisation de risques bancaires affecte directement les comptes de résultats de l'institution bancaire. Ceci pourrait conduire à un résultat déficitaire qui viendrait influencer sur les finances privées d'institution.

Lorsque l'on débute les activités financières, surtout si le marché est en période haussière, on perçoit très bien les possibilités de gain, mais plutôt mal les risques. On comprend qu'il faut s'intéresser au couple rendement/risque plutôt qu'au rendement seul.

Selon Pierre CONSO et ses collaborateurs, «  On a pu constater que le risque est omniprésent, multiforme, qu'il concerne tous les collaborateurs de l'entreprise, et bien sûr la direction générale, mais aussi les actionnaires au niveau du risque global d'entreprise. Le combattre concerne donc tous les acteurs »1(*).

Pour combattre le risque, il faut au préalable l'identifier et l'évaluer. On dit encore qu'il faut mesurer le degré d'exposition au risque dans chacun des domaines inventoriés. L'inventaire doit être permanent, mais l'inventaire est une tâche plus délicate, car elle ne peut être dissociée du degré de probabilité de la réalisation du risque.

Dans le contexte rwandais, le système financier du Rwanda n'est pas encore suffisamment apte à répondre aux impératifs économiques nationaux1(*). Mais toutes les études faites dans ce domaine convergent vers la conclusion que ce sous secteur a connu un développement spectaculaire. Le risque est un concept vague qui prend différentes formes et dont la manifestation n'est jamais permanente. C'est ainsi que le gérer, c'est vivre dans l'éventualité qu'un événement futur provoque un préjudice.

Le besoin d'une gestion des risques chez les institutions a fortement augmenté au cours des dernières années. L'une des raisons principales est la complexité croissante des institutions financières, comme les produits dérivés par exemple, les contrats à terme et les options.

Malgré les progrès considérables des techniques de gestion des risques, le risque ne peut être, par nature, totalement éliminé, mais la bonne nouvelle, c'est que les directeurs des entreprises ne sont pas chargés de supprimer les risques. Au contraire, on les paie pour en prendre.

De cette situation ci-haut décrite, nous pouvons nous poser les questions suivantes :

· la gestion des risques dans la banque populaire de Rubavu est-elle Efficace ?

· dans quelles conditions administratives, la banque populaire de Rubavu peut-elle être plus efficace dans la prévention et la gestion des risques?

* 1 CONSO P. et al, l'entreprise en 20 leçons, Ed. DUNOD, Paris, 2001, p.260

* 1 BM, les indicateurs du développement du Rwana, Kigali, 2000

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