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Gestion de risque relatif aux activités des institutions financières bancaires

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par Chamir SERUKIZA MUREMBE
Université libre de Kigali / Campus de Gisenyi -  2006
  

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I.1.4. Raison d'être de l'intermédiation financière

Revenons un instant sur le fait que, dans un marché parfait, les fournisseurs et les utilisateurs de capitaux négociaient directement entre eux et la présence d'un intermédiaire serait superflue. Cette constatation nous amène à la conclusion que les intermédiaires financiers, que sont les institutions financières, doivent leur existence à la présence d'imperfections de marché. Transiger Historiquement, le premier type d'imperfection qui a été invoqué pour justifier l'existence des intermédiaires financiers a été la présence de coûts de transaction. Les institutions financières permettent, via le système de paiement et par leur volume de transactions, de réaliser des économies d'échelle et de réduire les coûts de transaction. Transigerez

Le second motif apporté pour comprendre l'existence des intermédiaires financiers touche les coûts d'information et l'asymétrie d'information. Le petit épargnant est mal équipé pour analyser la solvabilité d'une grande entreprise. L'intermédiaire financier, par le biais de ses professionnels, réduit ce désavantage informationnel.

Avec les récents progrès de la technologie, les deux motifs ci-dessus perdent leurs poids. Néanmoins, les intermédiaires financiers continuent de croître. Ce fait est paradoxal et pousse à chercher encore d'autres explications à la présence des intermédiaires financiers.

Récemment, Allen et Santomero, dans leur ouvrage, The place of risk Management in Financial Institutions (1996) ont proposé la notion de coûts de participation. Un épargnant qui désire investir directement dans les marchés financiers doit encourir des coûts de participation de deux types. Premièrement, il doit acquérir des connaissances de base sur le fonctionnement des marchés. Puis, il doit régulièrement suivre les titres qu'il possède et les réévaluer8(*).

Une telle participation aux marchés demande du temps que bien des gens trouvent trop onéreux. En ayant recours à une institution financière, ils délèguent la sélection et le suivi des titres à des professionnels et réduisent leur coût de participation aux marchés. Au-delà, de ces trois grands types de justification que sont les coûts de transaction, l'asymétrie d'information et les coûts de participation, on peut énumérer un certain nombre d'autres bénéfices intéressants engendrés par les intermédiaires financiers. En effet, ceux-ci agrègent plusieurs petites quantités d'épargne pour généralement faire des prêts industriels importants. Ils effectuent donc une transformation de quantité. Puis, ils transforment aussi jusqu'à un certain point les échéances.

En effet, ils offrent d'une part des instruments d'épargne à demande ou à court terme aux particuliers et prêtent à plus longue échéance aux entreprises qui veulent stabiliser leur coût de financement. Enfin, ils permettent aux épargnants de regrouper leur épargne et de participer implicitement à des portefeuilles de crédit largement diversifiés. De cette façon, ils aident les petits épargnants à réduire leur niveau de risque.

En somme, les intermédiaires financiers existent parce qu'ils servent à réduire le coût de certaines imperfections de marché pour leurs clients. Aussi, ils transforment l'épargne en termes de quantité, d'échéance et de risque pour mieux répondre aux besoins des particuliers et des entreprises.

* 8 SANTOMERO M. et GEORGE S., the place of risk management in financial Institutions, Whorton Financial Institutions Center, 1996, 39p.

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