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Gestion de risque relatif aux activités des institutions financières bancaires

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par Chamir SERUKIZA MUREMBE
Université libre de Kigali / Campus de Gisenyi -  2006
  

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I.1.5. L'objectif de la gestion des institutions financières

Sur le plan financier, l'objectif des dirigeants d'une institution financière doit être la maximisation de la valeur marchande du capital des actionnaires. Cet objectif découle du contrat, à tout le moins implicite sinon explicite, entre les dirigeants et les actionnaires. Les dirigeants doivent donc bien comprendre l'ensemble des facteurs qui déterminent la valeur de leur entreprise.

Idéalement, les dirigeants souhaiteraient une rentabilité forte, un faible niveau de risque et une grande croissance. Malheureusement, ces trois sous-objectifs ont tendance à être en conflit. Ainsi, pour augmenter la rentabilité on peut tenter soit d'augmenter la marge bénéficiaire, ce qui diminuera la croissance ou augmentera le niveau de risque. De la même manière, si l'on veut réduire les risques, on réduira souvent la marge bénéficiaire et l'on freinera la croissance. Les dirigeants doivent donc trouver l'équilibre entre les trois variables clés qui sont la rentabilité, le risque et la croissance.

Il faut noter que cet équilibre n'est pas statique mais varie selon la conjoncture. Ainsi, en période d'expansion économique, les dirigeants mettront davantage l'accent sur la rentabilité et la croissance et accepteront un plus haut niveau de risque. Au contraire, en période de ralentissement économique ils insisteront davantage sur le contrôle du risque.

Au-delà de la difficulté d'identifier le niveau optimal des trois variables selon la conjoncture, il faut noter que les dirigeants peuvent avoir des intérêts personnels qui ne coïncident pas parfaitement avec ceux des actionnaires.

Ils auront alors à doser leurs décisions en fonctions de leurs intérêts et de ceux des actionnaires qui subiront un coût d'agence dû au fait que les décisions prises ne seront pas parfaitement dans leur intérêt. Par exemple, on sait que les dirigeants, n'ayant qu'un seul emploi, ont un capital humain non diversifié contrairement à la majorité des actionnaires qui détiennent des portefeuilles diversifiés de valeurs.

Pour cette raison, les dirigeants sont moins bien placés pour supporter le risque et seront naturellement plus averses au risque que les actionnaires. Il est clair aussi qu'ils peuvent tirer un intérêt personnel de certains types de dépenses, tels que les frais de représentation. Aussi, ils peuvent obtenir des avantages spéciaux pour quitter lors d'une acquisition. C'est pour cette raison que les actionnaires offrent une rémunération incitative aux dirigeants afin de minimiser les divergences d'intérêt.

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