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Transmission des variations du taux de change sur les prix à la consommation: le cas de la tunisi

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par Refk Selmi
Jendouba - DEA 2007
  

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Section VI. La primordialité du contrôle d'inflation35(*) :

Au cours des dix dernières années, de nombreux pays en voie de développement ont réduit leur taux d'inflation et sont entrés dans une ère de stabilité relative des prix. Bien que de nombreux facteurs puissent avoir concouru à cette évolution, il est généralement admis que l'adoption de régimes de politique monétaire plus crédibles a joué un rôle important. Le fait que l'avènement d'un climat de bas taux d'inflation ait coïncidé avec la baisse observée du degré de transmission des variations des taux de change a popularisé l'idée selon laquelle ces deux phénomènes pourraient être liés.

Taylor (2000) a été l'un des premiers à formuler explicitement l'hypothèse que le passage à une faible inflation dans de nombreux pays industrialisés peut réduire le degré de transmission des variations du taux de change aux prix intérieurs. Selon lui, ce degré de transmission est essentiellement fonction de la persistance des chocs de prix et de taux de change, laquelle tend à diminuer dans une économie où le taux d'inflation est bas et où les politiques monétaire et de change sont davantage crédibles d'où la primordialité d'assouplir le taux de change et de s'orienter vers un cadre de ciblage d'inflation.

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

Pour la Tunisie, le fonds monétaire international (FMI) et la banque mondiale (BM) et dans le cadre d'une instauration d'un régime flexible de flottement libre, ils la demandent de redéfinir un cadre de politiques monétaire et de change qui la permettent de contrôler l'inflation.

D'où, la banque centrale (BCT) a pour premier objectif de contrôler l'inflation, et ceci se voit clairement par le chemin vers un assouplissement complet du taux de change et l'orientation de plus en plus accentuée vers un cadre de ciblage d'inflation.

VI.1. Assouplissement du taux de change

Le contrôle d'inflation implique le ciblage du taux de change réel. C'est une politique économique compatible avec le maintien de la compétitivité.

Au cours des années 1990, la Tunisie a adopté une politique de ciblage du taux de change effectif réel (TCER) visant à contrôler l'inflation et préserver la compétitivité de l'économie. Cette politique qui consistait à ajuster périodiquement le taux de change nominal de façon à maintenir le taux de change effectif réel constant, a donné des résultats bons dans la mesure où le pays a évité les écueils du ciblage du TCER, c'est à dire la persistance d'une inflation élevée et un désalignement du taux de change. L'absence des chocs significatifs, une politique macroéconomique prudente et la rigidité des prix ont été les principaux facteurs sous-jacents à un niveau d'inflation relativement faible36(*).

Notons que le régime de change choisi par la Tunisie permet une telle flexibilité, puisque le ciblage porte sur le taux de change réel qui est un indicateur de compétitivité et non nominal, par rapport à deux monnaies, ce qui permet de compenser certains des mouvements de l'une ou l'autre de ces monnaies.

En revanche, c'est un ciblage peu contraignant dans la mesure où cette politique rattrape en quel que sorte tout impact de la politique interne sur la compétitivité externe.

En outre, les pressions à la hausse qui se sont exercées sur la monnaie nationale ces dernières années s'expliquent par l'augmentation des entrées de capitaux, qui semblent avoir dominé la tendance à l'appréciation réelle de la monnaie découlant des écarts de croissance de la productivité.

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

Dans ce cas, si le taux de change nominal ne peut pas s'apprécier en réponse à l'afflux de capitaux parce que les autorités interviennent pour maintenir une parité, les tensions inflationnistes vont s'accumuler et le taux de change réel tendra à s'apprécier par le biais d'une accélération de l'inflation intérieure.

Pour éviter d'arriver à cette situation, les banques centrales ont souvent cherché à stériliser les entrées de capitaux qui sont venues gonfler leurs réserves.

Mais, dans le meilleur des cas, ces opérations ne sont efficaces qu'à court terme. Autrement, étant donné la taille relativement faible des marchés financiers intérieurs par rapport au volume des flux de capitaux internationaux, les efforts de stérilisation tendent à perdre leur efficacité avec le temps. Ainsi, les objectifs de maîtrise de l'inflation et de stabilité du taux de change poursuivis par les autorités deviennent de plus en plus manifestes.

D'où, la BCT a privilégié le ciblage du taux de change réel dans le cadre des objectifs affichés de stabilité, de réaction à la forte volatilité des termes de l'échange et surtout de contrôle d'inflation.

Plusieurs facteurs expliquent cette tendance à un assouplissement du taux de change37(*) tels que :

§ La stabilisation du taux de change réel du dinar par la maîtrise des coûts inflationnistes.

§ La couverture contre les risques de change occasionnés notamment par les fluctuations de devises majeures du panier de dinar notamment entre l'euro et le dollar.

§ Une volonté affichée par les autorités de laisser jouer les mécanismes du marché dans un contexte d'intégration financière internationale.

Donc et dans un contexte d'augmenter la libéralisation du compte de capital, la banque centrale peut intervenir sur le marché de change pour défendre sa devise.

Il devient aussi adéquat de s'orienter vers une politique de ciblage d'inflation pour atteindre une situation durable de faible inflation.

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

En revanche, à mesure que l'économie tunisienne poursuit son intégration dans l'économie mondiale par la libéralisation de son compte de capital, l'assouplissement du taux de change pourrait aider la Tunisie à stabiliser l'inflation.

Ainsi, s'agissant du taux de change, les autorités monétaires ont cherché, jusqu'à la fin de la dernière décennie, à cibler le taux de change effectif réel (TCER). Cependant et selon le rapport de la BCT (Janvier 2003), depuis l'an 2000, la BCT a limité ses interventions sur le marché des changes. Cette plus grande flexibilité s'est traduite par une dépréciation tendancielle du taux de change et le renforcement de la compétitivité des exportations.

Toutefois, les autorités considèrent que cette phase actuelle de flottement dirigé est une étape intermédiaire, qui devrait déboucher normalement sur un régime de change flottant associé à une convertibilité totale de dinar. Cependant la phase de libéralisation totale des investissements de portefeuille et des entreprises tunisiennes à l'étranger devrait être retardée, jusqu'à ce que le système monétaire et financier soit renforcé, modernisé et restructuré par des fusions et des privatisations.

 Le desserrement de la contrainte de change et l'achèvement de la convertibilité totale du dinar restent des objectifs prioritaires comme finalités pour une plus grande intégration de l'économie tunisienne dans l'économie mondiale  (Voir Mouley.S (2000)). A mesure que l'économie tunisienne poursuit son intégration dans l'économie mondiale par la libéralisation de son compte de capital, l'assouplissement du taux de change pourrait aider la Tunisie à stabiliser l'inflation38(*).

Plus important, l'assouplissement du taux de change constitue une stratégie primordiale puisque les mesures prises pour influencer le taux de change peuvent de toute évidence avoir des effets immédiats sur la politique monétaire interne.

Par conséquent, l'intensification des mouvements des capitaux doit être accordée par une tendance globale vers des arrangements plus flexibles vu la transition de la Tunisie vers un régime de flottement libre, surtout que ce pays doit s'orienter peu à peu vers un assouplissement complet de son taux de change et un cadre de ciblage de l'inflation.

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

VI.2. L'orientation de la Tunisie vers un cadre de ciblage d'inflation :

Le ciblage d'inflation est un cadre de politique monétaire qui astreint la banque centrale à assurer une faible inflation, de telle sorte que celle-ci ne dépasse pas deux pour cent à moyen terme, a contribué dans une large mesure au maintien de la stabilité des prix. Les pays en voie de développement pourraient eux aussi bénéficier de cette approche qui accroît la transparence et pousse les responsables à approfondir les réformes.

Cette stratégie assure une réelle autonomie de la politique monétaire en réponse aux chocs réels et nominaux, d'offre ou de demande, domestiques ou étrangers qui pourraient perturber la trajectoire des prix.

Le ciblage d'inflation est le choix d'un objectif unique en rapport, avec une politique monétaire active, c'est un gage de crédibilité puisque toute forme de tension à dévier de la part de la banque centrale est éliminée du fait de cette unicité d'objectif.

Cette dernière est aussi gage d'efficacité puisque l'objectif unique final est directement en rapport avec des objectifs intermédiaires, autrement dit, cet objectif entre parfaitement dans les compétences institutionnelles et fonctionnelles de la banque centrale.

Par ailleurs, l'avantage majeur de la politique de ciblage d'inflation réside dans sa composante discrétionnaire qui est synonyme d'une capacité de réponse à la majorité des chocs potentiels sur l'économie quels que soient leur nature et leur origine et qui assure la régulation des équilibres internes et externes en minimisant les coûts de mise en oeuvre de ciblage, notamment en terme de croissance.

La politique de ciblage d'inflation a plusieurs objectifs39(*) :

§ Conserver un degré de discrétionnarité dans sa politique de change

§ Réguler les termes de l'échange

§ Stabiliser le taux de change réel

§ Réguler l'impact expansionniste des entrées de capitaux sur la liquidité interne

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

En plus le ciblage d'inflation est un cadre de politique monétaire qui contraint la banque centrale à assurer une faible inflation. Le processus commence normalement par la diffusion d'un communiqué conjoint de la banque centrale et du gouvernement (habituellement le ministère des finances) fixant un objectif explicite à atteindre sur une période donnée par exemple un taux annuel d'inflation de 2 % pendant les deux années à venir. Il incombe ensuite à la banque centrale, qui doit être libre de la manière dont elle règle ses instruments, d'atteindre un objectif fixé et de publier régulièrement des informations sur ses stratégies et ses décisions. Ce devoir de transparence contribue à réduire l'incertitude quant aux orientations futures de la politique monétaire tout en renforçant la crédibilité et la responsabilité de la banque centrale.

Le ciblage de l'inflation peut être décrit comme un cadre d'application de la politique monétaire en liberté surveillée.

Il laisse toutefois en même temps à la banque centrale la liberté de choisir la manière dont elle utilise ses instruments, ce qui lui donne une certaine marge de manoeuvre pour réagir aux éventuels chocs endogènes ou exogènes.

Il faut ajouter aussi que l'un des avantages du ciblage de l'inflation consiste à prévenir la déflation en compensant les effets de chocs systématiques affectant la demande globale. Ce système traite l'inflation et la déflation de manière symétrique.

Un ciblage direct d'inflation repose sur un certain nombre de conditions préalables40(*) qui peuvent rendre cette stratégie difficile à mettre en oeuvre dont :

§ L'indépendance institutionnelle : l'objectif primordial de la politique monétaire est celui d'une faible inflation.

§ Un système financier sain : afin de réduire les risques de conflit avec les objectifs de stabilisation financière et de garantir la transmission efficace de la politique monétaire, le système bancaire doit être solide et les marchés de capitaux bien développés.

§ Des bonnes infrastructures et capacités d'analyse : les autorités monétaires doivent avoir une capacité bien développée de prévisions d'inflation. Autrement, pour que le ciblage puisse réussir, il faut disposer d'une mesure crédible de l'inflation.

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

Ainsi, au niveau de la politique monétaire, la stabilité des prix est le principal objectif de la banque centrale de Tunisie (BCT), qui dispose désormais d'un système de ciblage de l'inflation

La Tunisie a pris donc d'importantes mesures en vue d'établir ce cadre de ciblage d'inflation41(*) :

§ L'amendement apporté en 2006 à la loi régissant la banque centrale a renforcé l'indépendance de la BCT et définie la stabilité des prix comme objectif principal de la politique monétaire.

§ Pour dynamiser le système financier, les autorités ont adopté un certain nombre de mesures visant à améliorer le crédit, promouvoir la bonne gouvernance et renforcer le cadre juridique des banques.

§ Toutefois, une méthodologie fiable de prévisions d'inflation n'est pas encore disponible.

Enfin, le ciblage d'inflation semble promoteur puisqu'il offre un certain nombre d'avantages opérationnels et oblige les responsables de la politique économique à approfondir les réformes, à accroître la transparence et à améliorer la politique budgétaire.

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

Principales conclusions et recommandations :

Pour la Tunisie, la transmission des variations du taux de change aux prix à la consommation est considérée comme un important mécanisme de transmission de la politique monétaire, ainsi :

§ S'agissant de la politique de change, les autorités monétaires doivent poursuivre leur politique d'assouplissement du taux de change au vu de la libéralisation progressive du compte de capital et viser à une coordination plus rapprochée de la politique monétaire et de la politique de change.

§ Dans une petite économie ouverte comme la Tunisie, les fluctuations du taux de change ont des répercussions importantes sur l'inflation.

à Il est essentiel donc de disposer des marchés monétaire et de change suffisamment développés pour pouvoir mener une politique monétaire souple et efficace.

§ La politique de la banque centrale doit accroître l'autonomie des marchés monétaire et de change et de contribuer ainsi à leur développement en permettant au taux de change de mieux refléter les conditions du marché.

§ A mesure que l'économie tunisienne poursuit son intégration dans l'économie mondiale par la libéralisation de son compte de capital, l'assouplissement du taux de change pourrait aider la Tunisie à stabiliser l'inflation.

§ L'intensification des mouvements des capitaux doit être accordée par une tendance globale vers des arrangements plus flexibles.

§ Pour réussir le passage à la convertibilité totale d'une monnaie aux fins des mouvements de capitaux, il faut non seulement aborder prudemment les contrôles en vigueur en s'appuyant sur des données macroéconomiques fondamentales saines et un secteur bancaire solide, mais aussi mener une politique de change suffisamment flexible.

§ Le marché de change étant souvent très étroit par rapport aux volumes atteints par les entrées de capitaux, toute modification durable de ces flux peut avoir un impact considérable sur la demande nette de devises surtout que l'évolution du marché de changes peut entraîner des risques inflationnistes. Cette évolution peut altérer la validité d'une prévision d'inflation, ce qui occasionne parfois des soucis.

§ Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

Il faut mener une politique économique et financière judicieuse et transparente pour préserver la stabilité macroéconomique quel que soit le régime de change adopté malgré que cela ne suffise pas à échapper aux tensions et à l'instabilité des marchés des changes.

§ La transmission relativement faible des variations du taux de change aux prix à la consommation signifie qu'une évolution méthodique vers un taux de change flottant devrait améliorer les arbitrages à réaliser entre la variabilité de l'inflation et celle de la production comme les montre Taylor (2000). En d'autres termes, avec l'ouverture du compte de capital, l'assouplissement du taux de change pourrait aider la Tunisie à stabiliser à la fois la production et l'inflation.

§ Il est tout à fait probable que le mécanisme de transmission évoluera au fur et à mesure que le cadre de politique monétaire s'orientera progressivement vers un ciblage de l'inflation. C'est pourquoi, il est primordial de renforcer les capacités d'étude de la BCT pour lui permettre de continuer à élaborer et mettre à niveau ses outils analytiques applicables au mécanisme de transmission de la politique monétaire.

§ Pour adopter un régime de ciblage d'inflation, la banque centrale doit proposer une stratégie de gestion de l'inflation importée qui peut atténuer le problème de volatilité de change, parce qu'il est probable que les fluctuations du taux de change s'accentuent en transitant d'un flottement administré à un flottement libre.

§ La flambée continue des cours mondiaux des produits de base rend nécessaire la prise de précautions et de mesures adéquates pour assurer la maitrise des prix qui peut être plus difficile avec la transition de la Tunisie d'une convertibilité partielle à une convertibilité totale de dinar.

§ La dépendance entre les variations du taux de change et l'inflation doit efforcer de produire des innovations économiques et institutionnelles pour amender le passage d'un régime de flottement dirigé vers un régime de flottement libre.

§ La réduction de l'objectif de croissance de la masse monétaire peut calmer les pressions inflationnistes.

Chapitre II. Transmission des variations du taux de change sur l'inflation

En résumé, il est primordial pour la Tunisie de42(*) :

§ Consolider la position macroéconomique.

§ Poursuivre l'ouverture progressive de l'économie Tunisienne

§ Eclairer le rôle du taux de change dans le cadre de la politique monétaire

§ Intensifier le travail de préparation vers le ciblage de l'inflation compte tenu de l'ouverture croissante du compte de capital

Conclusion :

Au niveau du deuxième chapitre, nous pouvons conclure que pour un régime de change flottant (que soit dirigé ou libre) les économistes s'attendaient à observer une relation robuste et étroite entre les mouvements du taux de change et les niveaux d'inflation. Ainsi, il est primordial d'évaluer le mécanisme de transmission surtout que le degré de réactivité des prix intérieurs aux variations du taux de change a d'importantes conséquences pour la politique monétaire surtout avec la phase de transition caractérisant la politique de change en Tunisie.

Toutefois, cette situation doit être accompagnée d'un assouplissement du taux de change et une orientation de plus en plus accentuée vers un cadre de ciblage d'inflation pour maintenir un objectif principal qui correspond à la stabilité des prix.

Finalement, nous pouvons revenir à l'objectif principal de cette étude et dire que la relation entre le taux de change effectif nominal et l'inflation reste toujours au coeur du débat entre les théoriciens quant à son existence, son intensité, sa nature et son sens.

D'où, il s'avère important d'enrichir les réponses à cette question.

Notre propos dans ce qui suit est alors d'examiner empiriquement la relation entre ces deux variables dans le cadre de l'économie tunisienne.

Chapitre III. Un examen empirique de la transmission des variations du taux de change sur les prix à la consommation : Le cas de la Tunisie

* 35 Pour cette section, on étude le contrôle d'inflation à partir de deux cadres : celui de l'assouplissement du taux de change et celui de l'orientation vers un cadre de ciblage d'inflation (on n'a pas s'intéressé au cadre de ciblage de l'agrégat monétaire malgré son importance pour contrôler l'inflation. Cette primordialité du rapport entre l'agrégat monétaire et inflation va apparaitre clairement au niveau de la partie empirique).

Voir Ben Ali M.S. (2006): «capital account liberalization and exchange rate regime choice, what scope for flexibility in Tunisia?» Institut William Davidson, document de travail n° 815, p.1-22.

* 36 Voir Mouley.S (2000): «Les determinants et le choix optimal du régime de change en Tunisie dans la perspective d'une intégration dans la zone euro», annals d'économie et de gestion n°11.

* 37 Voir Fanizza. O, N.Laframboise, E.Martion, R. Sab et I.Karpowicz (2002): «Tunisia's experience with real exchange rate targeting and transmission to a flexible exchange rate regime», document de travail n°2/190.

* 38 Voir Laurens.B et Sarr.A (2002): «liberalization of the capital accounts in Tunisia - progress archived and prospects forfull convertibility», rapport de FMI n°02/155.

* 39 Voir Jonas J. et F.S. Mishkin, (2003): «inflation targeting in transition economies: experience and prospects», document de travail NBER n°9667, Janvier.

* 40 Voir Jacques Bouhga-Hagbe et Ludvig S. (2006): «Tunisie: effets potentiels sur la croissance de la poursuite de la liberalization du compte de capital et des réformes d'accompagnement», rapport de FMI n° 06/208, p.3 - 19

* 41 Voir Ben Ali M. S. (2006): «capital account liberalization and exchange rate regime choice, what scope for flexibility in Tunisia?» Institut William Davidson, document de travail n° 815, p.1-22.

* 42 Abdelhak S., Tahsin Saadi S. et Kagni K.(2007): «Prévisions de l'inflation et transmission des variations du taux de change aux prix à la consummation», FMI, document de travail n° 07/319, p.4 - 49

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci