II.4.1.6. La troisième transition 2003
Dès la mort du président Laurent
Désiré KABILA, l'entourage du feu président réussit
à serrer les rangs et proposa une solution imprévue : Joseph
KABILA, le fils du défunt, commandant en chef de l'armée de
terre. Non seulement il levait d'emblée tous les obstacles posés
par son père à la mission du médiateur Sir KETUMILE
MASIRE, autorisait le déploiement des forces de la MONUC (Mission des
Nations-Unies pour le Congo). Le nouveau président plaidait sans
équivoque en faveur de la paix, mais aussi, sinon surtout, il promettait
des mesures économiques de nature à satisfaire les Occidentaux.
Ce jeune président ouvrira d'importantes négociations avec les
rebelles, et un accord de formation d'un gouvernement de transition sera
signé à Sun City par toutes les forces vives congolaises. Ces
accords aboutiront à un système de 1 + 4. D'où un
président issu du gouvernement (Joseph Kabila) et quatre
vice-présidents issus du R.C.D. (Azarias Ruberwa), du M.L.C. (J.P.
Bemba), de la Société Civile (Z'ahidi Ngoma) et celui proche du
Gouvernement (Yerodia Ndombasi).
Cette transition semble prometteuse, car elle présente
une certaine confiance tant nationale qu'internationale. Ayant traité
les deux mobiles de la guerre au Nord-Kivu (Nationalité et mauvaise
gouvernance), traitons la question des ressources naturelles qui aiguise des
appétits en R.D.C.
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